Lorsque William est obligé de quitter l'école parce que ses parents sont trop pauvres pour payer ses frais de scolarité, il va se réfugier dans la minuscule bibliothèque de son village pour essayer d'apprendre tout seul et ne pas perdre trop de temps par rapport aux garçons de son âge qui eux ont la chance d'être scolarisés.
Alors que son pays, le Malawi, est en proie à une terrible famine, William trouve un livre qui va le passionner.
Il n'aura alors de cesse de vouloir construire une éolienne pour dompter le vent et que l'électricité arrive enfin dans la maison familiale.
William qui a alors 14 ans va hanter la décharge locale à la recherche du moindre petit objet pouvant lui servir pour son projet.
Les habitants du village se moqueront de lui en disant à ses parents qu'ils ont la malchance d'avoir un enfant fou.
Mais William n'a que faire des sarcasmes, et lorsqu'enfin son éolienne se met à tourner et que sous le regard médusé de ses parents et des voisins, il va réussir à avoir l'électricité, tous seront alors persuadés d'avoir affaire à un génie.
La petite idée de William fera des miracles, et le plus fabuleux d'entre eux pour lui sera de pouvoir retourner à l'école et d'enfin apporter à ses parents un confort qu'ils n'auraient jamais pu imaginer.
Mais William n'en restera pas là avec toujours sa devise « « J'essaie, et je réussis » et toujours avec son même objectif : ne plus jamais avoir faim, que ce soit pour lui, sa famille, ses proches ou même tous les africains.
Un livre qui ne peut que nous faire réfléchir, nous qui nous prélassons dans une société d'hyper consommation où nous en voulons toujours plus, alors que sur la même planète vivent des gens qui sont dans le dénuement le plus total mais dont l'ingéniosité leur permet de créer grâce à nos déchets que nous leur laissons sans vergogne, des objets que nous ne voyons même plus et nous paraissent être un dû.
Mais vivons-nous réellement sur la même planète ?
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J'ai adoré l'histoire de ce garçon du Malawi qui se met en tête de construire une éolienne pour sortir sa famille de nombreuses difficultés liées en grande partie au manque d'électricité. Avec l'arrivée de l'électricité, il envisage la liberté, la fin de la famine, la possibilité d'étudier le soir… Lui aussi va rencontrer beaucoup obstacles. Obligé d'abandonner l'école, il ne renonce pas à l'éducation et s'instruit seul à la bibliothèque. Surtout, il garde son esprit naturellement curieux. Il veut comprendre comment les choses fonctionnent et fait preuve d'inventivité et de débrouillardise pour passer à l'action. Il cherche en permanence à apprendre et à expérimenter.
Ce livre est un hommage au pouvoir de l'imagination, de l'audace, du travail et de la persévérance. C'est également un plaidoyer pour l'accès à l'éducation car le monde se prive de nombreux talents étouffés par la pauvreté, qu'elle vienne de catastrophes naturelles, de situations sociales compliquées, de politiques désastreuses ou de tout cela combiné. En tout cas, William Kamkwamba a refusé d'être une victime et a refusé le désespoir pour rêver, agir, créer et avancer.
Au passage, j'ai pu découvrir le Malawi, ce petit pays d'Afrique dont j'ai si rarement entendu parler. On découvre ses traditions, sa cuisine, les relations sociales, la magie, la politique, la vie quotidienne…
Seul petit bémol : ce type de récit-témoignage est toujours très calibré et manque de spontanéité. Quand on en a lu un de ce genre, le style est toujours un peu le même. De plus, il faut attendre plus de la moitié du livre pour entrer dans le vif du sujet.
Mais ce livre m'a donné de l'énergie, à moi aussi ! Et je ne peux que craquer pour un récit qui rapporte que la vie de la personne a été bouleversée par une idée venue à la lecture d'un livre (en l'occurrence : Utiliser l'énergie) déniché au fond d'une petite bibliothèque de village. Ah, le pouvoir de la lecture…
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Des déchets et de leur potentiel, comme de celui de la plus petite bibliothèque de brousse imaginable.
Comment, à partir de trois fois rien, et dans un état de pauvreté absolu, imaginer et fabriquer l'outil qui permettra à sa famille et à la communauté villageoise de s'en sortir. La condition : être curieux, débrouillard, avoir soif d'apprendre et avoir accès à une bibliothèque, si petite soit-elle. Ce livre, à l'origine du film diffusé sur Netflix, est à mettre entre toutes les mains et particulièrement celles des ados. L'histoire est incroyable, le protagoniste a une force de résilience qui lui permet de soulever des montagnes. Sa générosité l'a poussé à vouloir partager ce qu'il a reçu en créant des établissements scolaires secondaires et supérieurs. Grand coup de coeur.
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William Kamkwamba le garçon qui dompta le vent aux éditions Presses de la cité
William Kamkwamba est né en 1987 au Malawi, lun des pays les plus pauvres dAfrique. Seul garçon dune famille de sept enfants, il aspire dès son plus jeune âge à un autre avenir que celui de son père agriculteur, et souhaite étudier les sciences. Mais, en 2001, le Malawi est frappé par une terrible sécheresse. Tandis que des milliers de personnes meurent de faim à travers le pays, il est contraint dabandonner lécole pour aider sa famille à survivre. William refuse malgré tout de renoncer à ses rêves. A laide de quelques manuels poussiéreux, et mû par une incroyable détermination, il se lance dans un projet audacieux : offrir à sa famille lélectricité, un luxe auquel seuls 2 % de la population malawite ont accès. A partir de pièces récupérées sur de vieux tracteurs, des vélos rouillés et parfois même dans des poubelles, William fabrique une éolienne en parfait état de marche. Rapidement, la nouvelle du « vent électrique » de William se répand, et celui que tous traitaient de fou devient un héros. Pas seulement dans son pays, mais dans le monde entier
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