AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 393 notes

Un roman qui aborde un fait récurrent aux Etats-Unis, les tueries dans les établissements scolaires.

Diana et Maureen étaient amies. Et lorsque a surgi un condisciple qui leur donnait le choix de celle des deux qu'il devait abattre, Diana l'a supplié de la laisser vivre, elle.
Maintenant elle a 40 ans et considère qu'elle a réussi sa vie. Elle a épousé son prof de fac, un homme toujours sexy et amoureux, elle donne des cours de dessin. Ils ont une petite fille de 10 ans, Emma, une maison, la vie parfaite.

L'auteur accorde beaucoup de place à des sensations que l'on ignore le plus souvent sauf si elles sont douloureuses.
J'ai eu beaucoup de mal à suivre les événements, il y a confusion la conférence Fuller qui a lieu lorsque Diana à 40 ans, s'est déjà passé quand elles étaient adolescentes.

Jusqu'aux dernières pages j'ai attendu un retournement qui viendrait expliquer le sens de ce roman mais rien. Quel est le sens de ce texte ? C'est bien écrit mais pour dire quoi ?

Je n'ai pas eu le même plaisir qu'avec Esprit d'hiver qui m'avait d'ailleurs agacée jusqu'à ce que j'arrive au retournement final. Ce n'est pas un auteur facile. Et je ne pense pas y revenir. Si quelqu'un a compris le sens de ce texte je veux bien qu'il ou elle m'éclaire
Commenter  J’apprécie          40
Note : 🌟🌟🌟/5
👁️Le roman débute avec le quotidien de deux adolescentes, deux meilleures amies qui vont vivre une journée hors du commun puisque l'un des élèves décide de faire un carnage dans leur lycée et de tuer le plus de personnes possibles.
👁️Puis vient ensuite une autre histoire ou l'on découvre le quotidien de Diana, de son mari et de sa fille. Puis ensuite on oscille entre les deux époques sans savoir s'il y a ou aura un lien entre ces deux histoires.
Et finalement le roman se termine et je ne suis pas certaine des conclusions que j'ai tiré.
✍🏻Mon avis : moi qui adore @fifischke j'avoue que cette fois ci je suis restée perplexe quant à ce roman. Soit je n'ai pas compris le sens réel soit il n'y en avait pas 😅 et donc je suis passée complètement à côté. Ce qui ne m'empêchera pas de continuer à lire ces romans qui pourtant à chaque fois me transportent.
Commenter  J’apprécie          00
Le roman de Laura Kasischke ressemble à un rêve paisible qui, progressivement, insidieusement, se transformerait en cauchemar sinistre. Au fil du récit, la vie parfaite de Diane, une élégante quarantenaire, mère de famille accomplie, semble implacablement s'éroder - et l'intrigue ressemble de plus en plus à un jeu de miroir morbide. En parallèle, la narration est émaillée des images de son adolescence (volage, fiévreuse) qui semble renfermer la clef de l'intrigue...Une lecture très prenante servie par le style riche - comme organique - de l'autrice.  
Commenter  J’apprécie          30
j'aime beaucoup cette auteure dans sa façon de traiter des sujets violents : la mort, la culpabilité...
Au départ, on assiste à une tuerie dans un lycée..., puis Diana a 20 ans de plus, mariée, une petite fille, une vie heureuse ; cette vie qu'elle projette, alors qu'elle vient de faire un choix terrible face à ce lycéen armé....
Les récits de Laura Kasischle, peuvent paraitre confus, il faut se laisser porter par l'histoire, les derniers chapitres expliquent tout.
Commenter  J’apprécie          50
Bonjour . Une fusillade dans une école et on écoute la narratrice nous raconter des moments qui suivent cet épisode tragique . On a l'impression d'être dans un rêve , comme si nous voyons ce qui se passe de loin et on ne comprend pas pourquoi notre coeur se serre et pourquoi on a envie de poursuivre l'histoire en fermant les yeux comme si une voix nous la racontait à l'oreille . C'est beau , émouvant et on a envie qu'on nous berce encore d'illusions . Belles lectures
Commenter  J’apprécie          00
D'emblée, l'héroïne de "La vie devant ses yeux" est horripilante...
Diana McFee, la petite quarantaine, est belle, mariée à un professeur d'université qu'elle aime comme au premier jour et dont elle admire l'intelligence. Ils sont les parents d'une gentille fillette blonde comme sa maman, et vivent dans la grande maison dont Diana a toujours rêvé...

Mais aussi, d'emblée, quelque chose cloche dans ce tableau idyllique...

Il y a ce prologue, tout d'abord, qui dépeint une scène d'horreur (un jeune pris de démence abat des camarades de lycée) et puis le caractère idéal que revêt le quotidien de Diana lui confère une texture irréelle, caricaturale, déstabilisant le lecteur qui se demande s'il ne serait pas en train de lire un roman dégoulinant de mièvrerie !

Puis, peu à peu, l'impression se confirme, et le vernis qui fait reluire la vie rêvée de l'héroïne se fissure, laissant apparaître des failles de plus en plus monstrueuses. Diana est assaillie de pensées parasites qui, de simples impressions insidieuses et importunes se transforment en idées obsédantes, en hallucinations inquiétantes. Son quotidien se déroule sans drame apparent et finit néanmoins par prendre des allures de cauchemar alimenté par une peur latente et grandissante dont elle ne parvient à saisir le sens et l'origine.

Laura Kasischke maîtrise sa technique : elle introduit progressivement dans son récit les éléments qui font s'interroger le lecteur sur la finalité d'une intrigue qui oscille entre une réalité qui semble trop clinquante pour être vraie et des événements dont il ignore si ils sont réels ou le fruit de l'imagination de l'héroïne. Mais au-delà du savoir-faire de l'auteur, il m'a manqué quelque chose pour que la lecture de "La vie devant ses yeux" représente une expérience vraiment notable. L'opposition entre l'apparente perfection la vie de Diana et le caractère horrifique de ses "visions" aurait pu selon moi être traité avec davantage de subtilité, et ce roman souffre de longueurs qui ont émoussé mon intérêt.

Je ressors donc de ce premier contact avec l'oeuvre de Laura Kasiscke empreinte d'un sentiment mitigé. La prochaine étape sera celle de la lecture de "A suspicious river" qui m'attend sur ma PAL.
A voir...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          10
Je suis mitigée, je l ai lu quasiment d une traite, j ai voulu savoir comment cela se terminait....mais au final je ne suis pas très sûre d'avoir bien compris!! le parallèle le passé le présent l imaginaire futur. Alors je ne sais pas quoi dire la lecture a été agréable bien que quelque peu malaisante j'ai trouvé en approchant de la fin qlq chapitres de trop la fin m a déçue mais peut-être parce que je suis passée à côté
Commenter  J’apprécie          20
Aaargh !! Moi qu avait juste adoré To my Valentine je suis carrément déçue par celui-là !
La scène d'ouverture est pourtant terrible mais j'ai eu l'impression de l'avoir déjà lu ou vu : dans un lycée deux jeunes adolescentes sont dans les toilettes lorsqu'elles entendent des coups de feu. le tueur, un camarade de classe fait irruption et leur demande de choisir entres elles qui il doit tuer et qui aura la vie sauve. L'une d'elle dira de tuer l'autre... Pas mal non ! Sauf que...
On se retrouve 20 ans plus tard, Diana est mariée à son philosophe de mari qu'elle aime profondément, ils ont une petite Emma de 8 ans, une jolie maison et une vie assez parfaite. Diana, à l'aube de ses 40 ans est prise d'absences, de visions, de migraines et d'hallucinations auditives...
Pas mal non ! Sauf que...Trop de détails tue le détail, sauf qu'à vouloir écrire sur la folie on se retrouve avec un texte dingue, bancal même si la construction entre passé et présent est bien menée, sauf que la fin est franchement "en l'air" ou "claquée au sol"
Pourtant, il faut dire que l'écriture de Kasischke est prenante avec de belles envolées littéraires je dois dire (j'ai même souligné des phrases démonstratives d'une grande beautés)
Il me reste encore 3 poches dans ma pal et j'ai de toute façon envie de continuer à la lire ! Mais pour celui là... voilà quoi !
Commenter  J’apprécie          30
Laura Kasische me trouble toujours, ses écrits sont perturbants, parfois complexe dans leur compréhension, difficiles à suivre dans leur structure. Dans ce roman encore plus que d'autres du même auteur, Kasische brouille les lignes, fait trembler la surface du miroir pour que telle Alice, son héroïne, Diane (et nous avec), nous ne sachions plus où nous en sommes.
La scène de départ est une scène de fusillade dans un lycée et un tueur (Michael Patrick, le weirdo de service) qui "donne le choix" à deux jeunes filles : sur laquelle doit-il tirer ? Diana McFee, la blonde ou Maureen Mac Leod, la brune ? de ce terrible évènement va découler la vie de Diana,40 ans, qui n'est plus la jolie jeune fille qu'elle était, reine de mai du lycée de Briar Hill, qui est devenue mère d'Emma, épouse de Paul, universitaire et qui vit toujours dans la petite ville de province qu'elle détestait plus jeune. Très sincèrement, c'est un livre découvert sur le tard qui m'a profondément dérangée (dans le bon sens du terme) : je suis admirative de la façon dont l'auteur pénètre dans l'esprit de ses personnages et leur donne une densité fascinante et inquiétante à la fois.
Commenter  J’apprécie          30
Deux ados dans les toilettes des filles du Lycée de Briar Hill. Des coups de feu dans le couloir. le tueur pénètre dans le local et les confronte: laquelle va-t-il tuer? L'une se propose. L'autre veut vivre...
Vingt ans plus tard, même petite ville. Diana a la quarantaine,  est une mère de famille attentive, heureuse entre son mari universitaire et Emma, leur fille de 8 ans.
Mais en cette fin d'année scolaire, sous un soleil accablant et agressif, elle commence à être désorientée par des visions, perturbées par des voix et des migraines.
En parallèle,  on remonte à l'époque où les deux jeunes filles voient leur amitié éclore et s'amplifier, dans un portrait très juste de l'adolescence dans ces petites villes provinciales américaines,  où le temps s'étire jusqu'à l'ennui, et où on ne rêve que de son avenir.
Laura Kasischke a décidément le sens de la diffraction temporelle. On regarde une image, claire, lisse, comme au travers d' une étendue d'eau,  et puis, elle vient la remuer et provoque un courant et des remous qui perturbent notre vision, et nous font douter d'elle.
J'aime beaucoup la sensation de trouble et de malaise qu'elle provoque, l'impression de s'égarer entre passé et présent,  et de devoir se fier à sa perception pour distinguer ce qui est réel. Je suis donc toujours sous le charme de son écriture, qui s'attarde sur les détails, comme des indices qui nous guident à travers les différentes époques, mais qui nous laissent le champ libre pour différentes interprétations. Captivant, donc!

Lien : https://instagram.com/danygi..
Commenter  J’apprécie          65




Lecteurs (820) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}