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EAN : 978B003X1XE10
Presses de la Cité Collection Punch n° 7 (01/01/1972)
3.81/5   8 notes
Résumé :
Le tout premier chef-d’œuvre de Fred Kassak. Un modèle du genre machiavélique.Marie-Thérèse hait la médiocrité, les deux-pièces exigus, les chaussettes qui sèchent sur un fil dans la cuisine. Certes, Pierre est beau garçon. Il lui plaît. Seulement, il n’a pas d’argent et ce n’est pas son poste minable dans une agence de voyages qui l’enrichira. Dommage. Parce que Marie-Thérèse n’épousera qu’un homme riche - même vieux, s’il n’est pas trop décati. L’amour et l’eau fr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est au détour d'un échange sur Babelio que le nom de Fred Kassak m'a été suggéré, un auteur apparemment plutôt "confidentiel", cela dit ses rares lecteurs ont semblé l'apprécier.
Mon choix pour cette première lecture s'est porté sur "Plus amer que la mort", un roman noir policier au scénario machiavélique.
J'ai aimé retrouver cette ambiance française des années 60/70, aimé cette belle écriture et admiré ce scénario rocambolesque et sombre nous proposant une narration sous forme de flashbacks très bien maîtrisés.
En fait c'est simple, j'ai dévoré ce court bouquin à la couverture vintage qui évoque les "romans de gare" de ma prime jeunesse.
Cela-dit nous avons là un contenu consistant, un contexte bien décrit et des personnages qui ont une belle densité. L'intrigue, sans égaler les productions d'aujourd'hui tient parfaitement la route et l'auteur s'amuse avec son lecteur jusqu'à la scène finale qui nous révèle enfin l'identité de... Enfin vous verrez bien.
J'ai aimé la postface de l'auteur sur la génèse du livre et les contacts avec les réalisateurs, des anecdotes toujours intéressantes.
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Le Dandy Pierre n'a guère envie d'attendre les vieux jours
pour profiter de la vie et subvenir aux besoins pressants de la belle Marie-Thérèse, sa conquête, qui aime le luxe et le pognon.
Ca tombe plutôt bien, sa vieille tante fortunée l'a placé en pôle position de son héritage mais le hic, c'est qu' elle pète toujours la forme
entourée de bonnes, nièce, demoiselle de compagnie qui la dorlotent...
Le temps presse, l'envie de commettre l'irréparable le titille de plus en plus…
Plus amer que la mort , mon premier Kassak lu le jour de son décès...
brrr ça fait froid au bas du dos quand j'ai appris sur Babelio la nouvelle.
Ce roman publié en 1957 n'est pas bien long mais un peu plus qu'une novella. Très bien ficelé et rebondissant , il se laisse descendre avec un petit rictus au bord des lèvres. La plume cinglante de Kassak ne laisse que peu de chance aux personnages englués dans le roman noir...un play-boy qui va en voir de toutes les couleurs avec des femmes plus ou moins fatales et un commissaire à la dégaine de Columbo avec la pipe de Maigret au bec.
Un livre qui tombe à poing fermé.
Plus amer que la mort...on peut le dire !
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Après trente ans d'un mariage construit sur des meurtres et l'héritage d'une tante fortunée, alors que la maladie et la mort le guette, le temps est venu de régler les comptes, sauf qu'on ne sait qui des quatre ou cinq prétendantes à l'homme ou à l'héritage est devenue l'épouse et c'est petit à petit, avec un excellent suspense que Fred Kassak nous livre ce qu'est devenue la lettre d'aveux.

D'un style sobre et efficace, j'avais le sentiment que l'auteur suivait le fil d'une trame, un squelette de poisson autour duquel un Armel Job aurait su mettre un peu de chair.
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Découvert au fond de ma bibliothèque, ce vieux policier jamais lu a été une bonne surprise, en dépit de sa couverture épouvantablement ringarde : une sorte de capsule temporelle des années 70, où un honnête artisan plus féru de psychologie que de sociologie imaginait des intrigues soignées en prenant son temps, dans un style tenu et élégant de bout en bout. Comme toujours avec cette littérature, c'est vite oublié, mais la lecture fut agréable, parfois même réjouissante.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Les mariages entre cousins ne sont pas conseillés par les médecins, dit Simone.
- Depuis le temps, que vous me le répétez ! s'exclama la vieille dame en haussant les épaules. Mais c'est de la blague ! J'ai lu un jour que les pharaons passaient leur temps à se marier entre frères et sœurs, et que ça ne les empêchait pas d'être la plus belle race d’Égypte.
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Il haïssait les médecins qu’il tenait pour des charlatans plus dangereux que les guérisseurs en ce qu’ils avaient la loi pour eux.
La mallette du médecin se referma avec un bruit sec. Le médecin s’assit, tira de sa serviette un papier à en-tête, un stylo bille bon marché, et commença à rédiger une ordonnance. Illisible, bien sûr, pour augmenter les chances d’erreurs du pharmacien. Il n’avait pas plus confiance en la médecine et les médecins qu’en quoi et qui que ce soit. Depuis le matin, il se voyait à la merci de diagnostics erronés et de spécialités pharmaceutiques meurtrières. Maintenant, la question lui brûlait les lèvres. Il s’en méprisa et se mit à haïr le médecin encore un peu plus. La plume courait sur l’ordonnance : « le matin à jeun… le soir avant le coucher… ». Le médecin écrivait sans hâte. Il savait bien que, tôt ou tard c’est toujours le malade qui cède.
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On s’aime, on s’épouse. Après, on verra bien. Il n’aimait pas regarder les choses en face. Ce qui le gênait, il le mettait de côté. Il confondait la vie avec un film, où le mot fin paraît sur l’écran pendant la marche nuptiale. Dans la vie, l’histoire et les difficultés ne finissent pas avec le mariage, elles commencent… Il était sûr que Marie-Thérèse l’aimait et qu’elle serait sincèrement peinée de le quitter. Mais à 25 ans, elle commençait à avoir peur de ne jamais avoir la vie dont elle rêvait. Il l’avait bien remarqué depuis quelque temps : c’était une sorte de panique, de fébrilité. Encore une fois, elle lui avait loyalement mis les points sur les i : s’il voulait faire fortune et l’épouser, il n’était pas trop tard, mais il était temps. Sinon, il la perdrait…
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On serait à l’étroit pour longtemps ! Bienheureux si on n’attrape pas une ribambelle de gosses ! Et étant donné que chez toi on ne peut pas s’asseoir ailleurs que sur le lit, ça nous arriverait plus vite que la fortune !
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Même son amour pour Marie-Thérèse n’avait rien d’exaltant. Il l’aimait comme un drogué aime sa drogue : une avidité douloureuse, un besoin permanent de sa présence, de sa voix, de son rire, de sa manière de plisser les lèvres. De sa chair aussi, et de son odeur. Ce n’était pas de l’amour, c’était de l’intoxication. Marie-Thérèse… Il n’aimait ni Marie, ni Thérèse, ni les prénoms composés et il avait fallu que la femme qu’il aimait s’appelât Marie-Thérèse…
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Videos de Fred Kassak (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Kassak
Mystère Mystère - La Puce - Pièce radiophonique policière proposée et réalisée par Pierre BILLARD, "La puce" de Fred Kassak. Interprètes
Marie Jeanne Gardien Rosy Varte Jean Marie Fertey Claude Richard Claude Dasset Henry Djanik Evelyn Séléna
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