Valentin Kataev
Jacqueline Lebrun-Imbert (Traducteur)/5 3 notes
Jacqueline Lebrun-Imbert (Traducteur)/5 3 notes
Résumé :
La femme tourna l'angle de la rue pour se protéger du vent, entraînant l'enfant derrière elle, puis courut le long d'une ruelle, comme si elle était poursuivie par cette voix trop sonore et trop douce. Bientôt la voix se tut. La prière était terminée. Plus loin, auréolé d'un brouillard pourpre, brûlait un feu auprès duquel se réchauffait une patrouille allemande. La femme fit demi-tour et prit une autre direction. L'enfant courait à ses côtés en faisant résonner les... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Notre pèreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2)
Ajouter une critique
Par un froid polaire de novembre 1941,
Dans l'Odessa occupée par les Allemands et leurs alliés roumains,
Alors qu'une femme juive cavalant avec son petit garçon, afin d'échapper à la rafle,.....
L'ironie d'une prière qui s'élève d'un haut-parleur,
“ Notre Père qui es aux cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne arrive, que Ta volonté soit faite”.
Une courte nouvelle poignante de l'auteur russe Valentin Kataev (1897-1986).
Dans l'Odessa occupée par les Allemands et leurs alliés roumains,
Alors qu'une femme juive cavalant avec son petit garçon, afin d'échapper à la rafle,.....
L'ironie d'une prière qui s'élève d'un haut-parleur,
“ Notre Père qui es aux cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne arrive, que Ta volonté soit faite”.
Une courte nouvelle poignante de l'auteur russe Valentin Kataev (1897-1986).
Un récit poignant qui se déroule à Odessa pendant la deuxième guerre.
Une jeune femme juive doit se rendre au ghetto avec son fils;
Toutefois elle sait que la mort l'attend là-bas et elle fait tout pour se sauver.
Elle compte rejoindre la maison d'un couple ami, les Pavlovssky mais la maison a déjà fait l'objet d'une rafle.
Elle erre dans la ville, trouve un moment refuge dans le cinéma mais doit repartir dans les rues glacées, sous un froid impitoyable..
Une très belle évocation de la guerre, de l'atmosphère de peur, de l'errance, la fuite.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur, Valentin Kataev.
Il a été journaliste à Odessa, romancier et auteur dramatique.
Ses écrits sont variés: oeuvres satiriques et oeuvres plus "sérieuses" mêlant réalisme et engagement révolutionnaire.
Une bonne découverte de son oeuvre avec ce court récit "Notre Père".
Une jeune femme juive doit se rendre au ghetto avec son fils;
Toutefois elle sait que la mort l'attend là-bas et elle fait tout pour se sauver.
Elle compte rejoindre la maison d'un couple ami, les Pavlovssky mais la maison a déjà fait l'objet d'une rafle.
Elle erre dans la ville, trouve un moment refuge dans le cinéma mais doit repartir dans les rues glacées, sous un froid impitoyable..
Une très belle évocation de la guerre, de l'atmosphère de peur, de l'errance, la fuite.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur, Valentin Kataev.
Il a été journaliste à Odessa, romancier et auteur dramatique.
Ses écrits sont variés: oeuvres satiriques et oeuvres plus "sérieuses" mêlant réalisme et engagement révolutionnaire.
Une bonne découverte de son oeuvre avec ce court récit "Notre Père".
Citations et extraits (1)
Ajouter une citation
Le froid était terrible même pour une ville du Nord, mais pour Odessa il était tout simplement monstrueux. Des froids pareils sévissent à Odessa une fois tous les trente ans. Un petit cercle de soleil luisait faiblement à travers les volutes d'une nuée épaisse aux teintes bleu pâle, vert et bleu foncé.
La mer était prise jusqu'à l'horizon.
Elle était toute blanche.
C'était de là que le vent soufflait.
La femme avait l'air russe, l'enfant également.
Le père de l'enfant était russe, mais cela ne voulait rien dire: la mère était juive et ils devaient se rendre au ghetto.
Le père de l'enfant était officier dans l'Armée rouge.
La femme avait déchiré son passeport et l'avait jeté le matin dans les toilettes gelées.
Elle pensait s'en sortir d'une manière ou d'une autre.
Aller au ghetto était une folie, cela signifiait une mort certaine.
La mer était prise jusqu'à l'horizon.
Elle était toute blanche.
C'était de là que le vent soufflait.
La femme avait l'air russe, l'enfant également.
Le père de l'enfant était russe, mais cela ne voulait rien dire: la mère était juive et ils devaient se rendre au ghetto.
Le père de l'enfant était officier dans l'Armée rouge.
La femme avait déchiré son passeport et l'avait jeté le matin dans les toilettes gelées.
Elle pensait s'en sortir d'une manière ou d'une autre.
Aller au ghetto était une folie, cela signifiait une mort certaine.
autres livres classés : littérature russeVoir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Valentin Kataev (7)
Voir plus
Quiz
Voir plus
La littérature russe
Lequel de ses écrivains est mort lors d'un duel ?
Tolstoï
Pouchkine
Dostoïevski
10 questions
437 lecteurs ont répondu
Thèmes :
littérature russeCréer un quiz sur ce livre437 lecteurs ont répondu