Dans l'Égypte ancienne, les mots écrits avaient grand pouvoir pour l'au-delà. Ils n'étaient pas seulement symboles des choses réelles et des idées ; ils étaient pratiquement les choses dont on avait besoin. Dans certains tombeaux, les hiéroglyphes qui représentaient les animaux nuisibles étaient dessinés sans pattes ou sans tête ou bien coupés en deux, ou bien même mutilés afin que les "animaux" ne puissent pas manger la nourriture laissée dans la tombe pour le mort, pendant sa vie posthume. (22)