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sur 224 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après sa libération du Liban, où il est resté prisonnier pendant trois ans, Jean-Paul Kauffmann décide de se retirer du monde et achète une maison dans les Landes. Il va y rester seul, même pendant la durée des travaux, c'est ce parcours qu'il raconte dans son livre ainsi que son retour à la vie. Un texte qui montre justement combien ce retour à la vie peut-être laborieux.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Jean Paul Kauffman écrit avec La maison du retour, un récit de convalescence, de renaissance. Après ses trois années de détention au Liban, il revient en France et ne peut reprendre sa vie normalement. Il se cherche un toit, et trouve une maison dans les Landes. Il y trouve aussi un paysage, un rapprochement salvateur avec la nature qu'il fait partager au lecteur dans un style agréable, à la fois drôle et poétique.
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Au milieu des années 80, Jean-Paul Kauffmann, grand reporter envoyé au Liban pour couvrir la guerre civile qui ensanglante le pays depuis dix ans, est enlevé par une des factions en présence. Il restera détenu pendant trois ans. Plus de mille jours à se demander s'il y aura un lendemain, à "vivre" la peur au ventre... de cette expérience qu'on ne souhaite à personne, le journaliste revient marqué pour le restant de ses jours, bien sûr, mais spirituellement sans doute enrichi. Fini le journalisme, d'ailleurs, à partir de ce moment il opte pour une écriture moins dépendante de l'actualité et correspondant mieux à ses centres d'intérêt personnels, comme l'histoire, ou à ces symboles épicuriens que sont le vin et les cigares. de retour dans la société civilisée, il commence par chercher une maison où il pourra se reconstruire, loin de l'effervescence parisienne, et c'est presque par hasard qu'il jette son dévolu sur une vieille demeure au coeur de la forêt landaise, et dont l'"airial" (la pelouse plantée de quelques grands arbres qui donne de l'air, sans jeu de mots, aux bâtiments) n'a pour seule clôture que la forêt elle-même. Dans ce livre écrit seize ans plus tard, Kauffmann raconte son installation dans cette maison, au confort plus que rudimentaire au début, avec pour seule compagnie en semaine celle, peu causante, des deux ouvriers chargés de la rénover, celle plus enjouée de son épouse les week-ends et de leurs enfants pendant les vacances scolaires. Cette maison dans la clairière constitue pour l'auteur le cadre idéal d'une solitude choisie – et non d'un isolement subi – qui lui a permis, sinon de tourner la page, du moins d'en écrire de nouvelles, au propre comme au figuré.
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Après trois ans de détention au Liban, l'auteur fait l'acquisition d'une maison isolée dans les Landes.
S'y retirant de plus en plus, c'est grâce à elle et dans sa solitude qu'il va apprendre à se retrouver, à se reconstruire, à apprivoiser sa liberté retrouvée.
Très beau témoignage.
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1985-1988 : j'avais de 16 à 19 ans et je me souviens du visage de Jean-Paul Kauffmann, enlevé à Beyrouth et gardé pendant trois ans en otage. La maison du retour est un livre autobiographique écrit vingt ans après sa captivité. Il y raconte la quête puis l'achat d'une maison dans les Landes, « Les Tilleuls », les travaux menés par deux ouvriers taciturnes qu'il surnomme Castor et Pollux, les visites régulières de l'architecte Urbain. Lui, Jean-Paul Kauffmann, est là, tout à la présence de ce lieu. du printemps à l'été, les travaux avancent et il voudrait que cet état provisoire, ouvert, disponible ne termine jamais.

J'ai énormément aimé le style de l'auteur, pudique et très intime en même temps. Il parvient très bien à rendre l'état dans lequel il se trouve, sa réceptivité à la nature (en particulier aux arbres), aux saisons, aux sensations en même temps que sa difficulté à retrouver son rapport aux livres et aux autres. S'il évoque ces années d'otage c'est toujours avec une grande délicatesse et comme au détour de la conversation.
Lien : https://dautresviesquelamien..
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Après son retour du Liban où il a été retenu comme otage pendant 3 ans, Jean-Paul Kaufmann cherche un endroit "à lui" et acquiert une vieille maison dans les Landes qu'il fait retaper. Pendant toute la durée des travaux, il campe dans cette maison et s'approprie les lieux...au milieu d'une jungle d'arbres qui l'isolent encore plus du monde extérieur.

Livre plein de sensibilité et bien écrit, la langue est magnifique et l'auteur utilise un riche vocabulaire. le récit est parcouru de réflexions sur le monde, la nature ou l'humanité. Pendant de longs mois il va cohabiter avec les deux ouvriers « Castor et Polux » qui restaurent la bâtisse, découvrant cette nature landaise un peu sauvage, comme lui. Cette parenthèse lui sera nécessaire pour retrouver la notion de temps, les saisons. Pour toute lecture "les Georgiques" de Virgile et pour toute musique, un disque de Haydn. La radio des maçons lui donne quelques nouvelles de l'extérieur.
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La maison du retour raconte l'installations de Jean-Paul Kauffmann dans les landes notamant l'achat et la rénovations d'une maison ayant servi de lupanar pendant la guerre de 39-45 surtout Kaufmann y décris des moment de contemplations alors qu'il est seul avec ses ouvriers les "Dioscures" comme il les appelle. Il y plante des arbres et surprend des chevreuils qui viennent se nourire de ses jeunes arbre à l'écorce tendre. on voit aussi dans le livre son amour du vin lors des dînés partagé avec ses voisins. Il en profite aussi pour faire un bilan sur son experience d'icarceration au Liban il adi lire avec une plus gran acquitté dans ces conditions


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Une tranche de vie, de retour à la vie pourrait on dire aussi, que j'ai eu plaisir à lire. C'est l'histoire d'un homme éprouvé qui cherche, trouve et emménage dans une maison isolée et pleine d'histoire. Maison et auteur vont peu à peu renaître et s'apprivoiser. Par petites touches subtiles, malgré certains passages qui donnent l'impression que l'auteur adore s'écouter jouer les hommes cultivés (les dialogues sur le vin), on fait un petit voyage pas inintéressant.
Le livre ne franchira pas le barrage des ans mais il est vite lu.
A offrir à ... un amoureux des Landes .
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le journaliste J P Kauffman de retour en France après 3 années de captivité au Liban cherche une maison ou se retirer pour se reconstruire
sa quête de la maison idéale, les travaux pour la rendre habitable l'histoire de cette maison et surtout sa vie au milieu des arbres tilleuls platanes pins ils lui apportent tous odeurs reveries et réconfort
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Ouvrage original, c'est certain, qui est très agréable à lire, qui possède une fluidité naturelle.
Cependant, ces pages semblent surtout écrites par l'auteur pour lui-même et non à destination de lecteurs potentiels.
Ce n'est pas une critique, loin de là. Pour combien l'écriture a été le moyen d'exorciser des souvenirs pénibles afin de les regarder en face et ensuite d'espérer les laisser derrière soi.
Ce qui est différent ici, c'est que Jean-Paul Kauffmann ne nous décrit pas son emprisonnement mais une période de quelques mois après sa libération où il a décidé de changer de paysage et d'acquérir une maison.
Il nous décrit son retour à la nature, son besoin de solitude (mais pas d'isolement) et la relation qu'il noue petit à petit avec « Les Tilleuls ».

Ce n'est pas déplaisant, c'est même reposant d'être dans la nature, même si ce n'est qu'à travers la lecture.
Le seul ennui, c'est qu'on se sent étranger à ce qui s'y passe, comme si l'auteur ne se parlait qu'à lui-même.
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