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EAN : 9782080666215
249 pages
Flammarion (10/06/1993)
4.01/5   124 notes
Résumé :
« Aux Kerguelen, archipel français perdu des mers australes, il y a beaucoup de messages abandonnés dans des bouteilles mais nul ne les a retrouvés. Depuis quarante ans, je me prépare à ce voyage. J'irai à Port-Christmas pour découvrir l'arche des Kerguelen. Cette voûte de cent trois mètres de hauteur, qui stupéfia tant de navigateurs, évoque l'entrée d'une crypte. Le sens caché de cette France australe longtemps maudite s'y trouve peut-être dissimulé.
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Un grand moment et de superbes instants de voyage ! ... KAUFFMAN

L'archipel des Kerguelen anciennement îles de la désolation découvertes en 1772 par le marin breton qui leurs a légué son nom ...
C'est une histoire de rendez-vous manqués qui commence dès qu'on se rend compte que ce n'est pas le très recherché continent austral ...
Les îles Kerguelen fascinent considérablement ..
Un grand territoire vide et vierge au bout du monde peuplé par des éléphants de mer avec pour capitale une base scientifique française en taules de 100 personnes ...
on ne peut rejoindre ce superbe et redoutable archipel que par un long voyage en mer au départ de la Réunion dans une mer souvent violente.
Des fjords .. des falaises et montagnes acérés ... des plages .. le ressac ... des vents déchainés ... un glacier permanent perché sur un massif montagneux ... des températures assez constantes toute l'année ... un temps très instable ...des tourbières et paysages lunaires ( un peu l'Islande sans les volcans ) ...
Par ailleurs de faibles traces d'histoire très bien documentés et laminées par le temps et le vent !
Toujours un contraste entre les passages de grands voyageurs ainsi que des baleiniers et le vide partout bruyant ... systématiquement constaté ...

Un vide plein de noms et de traces de mémoire ...
Pour toutes ces raisons cet archipel est une véritable expérience intérieure surtout si il y a chez le lecteur : le désir presque le besoin d'y aller et de voir !

Ce carnet de voyage est un délice un vrai voyage ... un de ceux qui nourrissent les yeux et l'esprit ..
PS : un texte très bien documenté à tous points de vue ...
PS: lire ce texte c'est aller au Kerguelen et le terminer c'est y être allé !
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L'arche des Kerguelen
Voyage aux îles de la Désolation
Jean-Paul Kauffmann
Flammarion, 1993, 247p


Sur les Kerguelen, j'ai lu Marcher à Kerguelen de François Garde, et le voyageur du pays de l'ombre d'Isabelle Autissier. Je lis maintenant avec appétit le livre de Kauffmann, un auteur que j'aime bien. Moi aussi je voyage, comme je peux, aux Kerguelen, les derniers endroits de la planète à être encore mal explorés.
Qui se rend aux Kerguelen, si ce n'est ceux qui ont une mission à remplir, logistique, technique, scientifique, militaire, sur ces îles françaises du bout du monde, au Sud de l'océan Indien, perdues entre l'Afrique du Sud et l'Australie, et peu éloignées de l'Antarctique à laquelle elles n'appartiennent pas ? Ce sont dans un extrême isolement des terres de vent, de tempête, le pays de l'ouragan perpétuel, une nature aride, hostile, des châteaux de basalte, des pierres et des tombes. On trouve du chou dans cette maison du houx, Ker Kelenn. On aurait pu faire commerce de laine, avec l'introduction par les frères Bossière, de moutons, de mouflons, ou faire prospérer une station baleinière. Mais l'île n'en veut pas, elle porterait malheur, les oubliés De Saint-Paul accuseraient davantage La Langouste française, et J.P. Kauffmann y trouve sa vérité, lui qui porte en lui la dévastation. Kerguelen, son découvreur qui n'a pas voulu, osé, y débarquer, n'y a pas fait bonne figure et son expédition lui a valu souffrance et déshonneur. « Le temps n'est pas venu de me justifier, temps heureux pour moi ou après ma mort ». N'y pullulent que lapins, rats et chats. Les pétrels et les loups de mer sont en grand nombre. On y entend le cri navrant de l'albatros fuligineux. Il y a aussi dans ce paysage grandiose et coloré, l'herbe émeraude, les ors sur les roches, le ciel lapis-lazzuli, les restes que laissent les mesquineries des hommes. A Kerguelen, on fait solitude. Cependant les îles sont à découvrir, porteuses d'avenir.
J.P.Kauffmann s'y rend pour accomplir un rêve d'enfant-lecteur, et pour y apaiser ou fortifier son être. Il n'est revenu du Liban que depuis trois ans. Son but est d'admirer l'arche des Kerguelen.
Il part de la Réunion, l'île la plus proche à 3250km, sur le Marion-Dufresne avec une équipe de scientifiques. Il arrive sur la Grande-Terre par un matin calme. Il trébuche. Quelle parodie. Drôle d'aventurier dans la tourmente. Kauffmann éprouvera son vieillissement, ou sa fatigue, en compagnie de ces hommes jeunes, souriants, attentionnés, lui qui marche moins vite, dont le pas est maladroit. Il aura un moment de panique quand contemplant des chutes d'eau, qui ne tombent pas, mais montent sous l'action du vent, et le brouillard se levant, l'obscurité s'étendant d'un moment à l'autre, il ne retrouvera plus le chemin de la cabane. En revanche, il les ébahit en lisant, et par ses lectures.
Kauffmann craint que le mauvais temps ne l'empêche de voir de Port-Christmas la voûte de pierre de 103m de haut. le temps est avec lui, mais l'arche s'est effondrée entre 1908 et 1913.

C'est un livre de voyage extérieur et intérieur. le dehors est fascinant, et le dedans émeut. L'écriture est élégante et mélancolique.
Quelques lectures : Allan Sillitoe, Les Aventuriers de l'Aldébaran
Valéry Larbaud, Aux couleurs de Rome
Patrick O'Brian, L'île de la désolation


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L'arche des Kerguelen n'existe plus (effondrée entre 1909 et 1914) mais Jean-Paul Kauffmann poursuit un songe : « Toute mon enfance j'ai rêvé des Kerguelen ». Il embarque sur le Marion-Dufresne depuis l'île de la Réunion et accoste aux îles de la Désolation connues sous le nom de leur découvreur, Kerguelen (Yves-Joseph), district des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) avec, en visée, l'arche chimérique. Rudesse et solitude, lenteur et âpreté caractérisent la découverte de l'archipel grand comme un département français. le voyage de Jean-Paul Kauffmann a des accents baudelairiens : « L'ennui ne connaît ni la nuance ni la satiété » ; « Existence cloîtrée, sans véritable but : pour moi la vérité à l'état pur ». Les sentiments suscités par les Kerguelen sont puissants et opposés : fascination devant un monde de mousse et de basalte hanté par un vent omniprésent, grondement antédiluvien : « Sa voix à la puissance des chants de la liturgie orthodoxe » et que rien n'arrête, détourne ou estompe, peur ressentie face à un paysage originel mais aussi exaltation quand le ciel est récuré par le vent et le soleil « une beauté particulière qui s'insinue dans les coeurs » diront les deux frères Rallier du Baty échoués volontaires pendant deux ans au début du XXe siècle. Une carte en début d'ouvrage situe les îles. Quatre parties oscillant entre quarante et soixante pages structurent le récit : « Sa Majesté parut satisfaite… » ; « L'Ancre de miséricorde » ; « Port-Jeanne-d'Arc » ; « Port-Christmas ». Les 256 pages du journal se dégustent à travers la clarté et la densité de l'écriture, l'émotion en filigrane, l'acuité du regard et une manière littéraire de restituer aux lecteurs des visions compréhensibles et touchantes. La rudesse de l'archipel dégage une mélancolie sans borne. Jean-Paul Kauffmann a souvent recours à la Bible pour étayer ses observations quand le paysage volcanique semble s'enfanter sous ses yeux. Puis la poésie vient naturellement sous la plume de l'auteur pour dire l'inouï, le vent ou l'eau : « un ressac qui renvoie par ondes le silence » ou encore pour rendre compte d'une situation presque banale, un bain en plein air aux sources thermales : « La face contre le firmament, je fais la planche, porté par le vide ». On croirait lire un haïku. La sobriété de l'écriture intimement liée à la pudeur de l'écrivain démultiplie la force du Voyage aux îles de la Désolation. Son enfermement durant trois ans au Liban comme otage n'est jamais évoqué directement mais il se distille par petites touches de manière discrète et percutante : « Dans le noir, la solitude s'est approchée… Elle est si palpable qu'elle a cessé soudain de m'effrayer ». Sa définition de la solitude va dans ce sens : « Comment mesurer la solitude ? A la friction que le moindre bruit produit dans l'air, suspension affolée qui se répète et ne transmet rien, puis s'éteint. La solitude est cette épaisseur qui capitonne les sons… Cet emprisonnement de l'onde sonore n'a cependant rien à voir avec le silence... C'est un glissement dans l'absence… ». Ce journal de voyage de haute tenue peut sembler mince de prime abord ; après lecture, il se révèle labyrinthique, tel l'archipel, avec ses rappels historiques, ses renvois sur d'autres journaux (Aubert de la Rüe, Rallier du Baty, Enzenperger…), d'autres écrits (dont certains jamais édités dorment encore dans des malles) à propos des Kerguelen mais aussi et surtout par des réflexions de l'auteur, jamais vaines, toujours stimulantes, sur la place de l'homme dans l'univers, sa vacuité et sa grandeur.
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« Pour le survivant, tout livre a un sens. Peu importe son contenu. La moindre histoire est stimulante parce qu'elle donne l'illusion d'être libre. Nous ne sommes plus seuls. Ce qui dans des circonstances ordinaires paraissaient obscur ou insignifiant ne l'est plus. Contraint à l'élémentaire, l'esprit extrait d'emblée l'essence des choses, élucide ce qui est hermétique, pourvoit à ce qui est indigent. Avec le presque rien, on invente presque tout. »

Jean-Paul Kauffmann a toujours rêvé des îles Kerguelen, cet archipel de l'Océan Indien à la limite du continent antarctique, possession française depuis sa découverte par Kerguelen en 1772, peuplé de quelques militaires et scientifiques et de milliers de lapins, éléphants de mer et manchots. Les paysages sont fabuleux, chaos premiers aux évocations bibliques.

« Entre la page blanche et l'achevé d'imprimer, les Kerguelen donnent l'illusion d'approcher des origines ou des fins dernières. »

Quatre ans après sa libération de captivité, c'est chose faite, il s'embarque sur le Marion-Dufresne se confronter à cet archipel désertique, battu par la pluie et les vents, mi- mystère, mi-vérité. À côté des découvertes naturelles, géologiques, botaniques, zoologiques, à côté des paysages fantastiques, il teste cette nouvelle forme de solitude, où, cette fois encore, le temps ne se compte pas, mais à laquelle l'espace donne une ouverture pour lui salutaire.

« Je suis heureux d'affronter de mon plein gré l'extrême solitude et l'élémentaire clarté d'une nature hostile. »


Pas un mot de sa captivité, mais au travers des phrases, au-delà du récit de voyage, du rapport des nombreuses connaissances historiques ou géographiques accumulées , du recensement scrupuleux des noms de lieux et des morts, célèbres ou obscurs, Kauffmann poursuit une réflexion qu'il a intégrée à tout son être, qui s'est construite dans le cachot, et l'a sans doute sauvé, sur le temps, le silence, l'attente, la solitude.

« Existence cloîtrée, sans véritable but : pour moi la vérité à l'état pur.Désolation, terre de l'attente. Attente du chaland, attente d'une meilleure météo, attente du Marion, attente de l'arche que je n'ai pu rallier par Val Travers. C'est l'espoir sans l'impatience.
Le temps est un espace que le ciel et le vent laissent ouvert. Nul besoin de combler ce vide. L'attente ne s'épuise pas en efforts inutiles, en signes dérisoires que d'ordinaire l'on s'impatiente à interpréter. Dans le désoeuvrement kerguélénien, il entre une indolence qui est le contraire de l'apathie, une sorte d'insouciance ardente, tendue vers rien. L'esprit ne dépend ni des faits ni des instants, il n'est captif ni du passé ni de l'avenir. L'ordre des jours est aboli. »
Dans cette expédition, Kaufmann court après des chimères, peut-être. Il s'imprègne du vent (« la singulière complicité entre le silence et le vent »), de la lumière, des odeurs qu'il partage avec ces explorateurs et aventuriers dont les pas l'ont précédé sur l'île.
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A l'occasion du passage du Vendée Globe dans ces contrées désolées, il est l'heure de réactiver mes obsessions pour ces îles loin de tout, dont les Kerguelen représentent la partie la plus "accessible", de par sa nombreuse littérature, cet ouvrage étant le plus facile à se procurer dans ses différentes éditions.

Jean-Paul Kauffmann rend à merveille l'univers naturel et humain de l'archipel, convoque les récits du passé à travers une bibliographie exhaustive, et boucle en un tour de main habile ce récit de voyage aux confins, s'effaçant juste ce qu'il faut pour que chacun se sente à sa place, une grande leçon de mesure et d'équilibre.
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Un chat aux Kerguelen ! Il y en a des milliers dans l'archipel. Descendants d'animaux familiers abandonnés par les phoquiers et les hivernants, ils sont retournés à l'état sauvage. Longtemps ils ont constitué une énigme pour les scientifiques. Contre toute attente, leur retour à la vie sauvage s'est accompagné d'un rétrécissement de la boite crânienne. D'ordinaire lorsque des animaux domestiques sont abandonnés et parviennent à survire, leur capacité cérébrale augmente. On s'est alors aperçu que ce grand prédateur n'est victime, lui, d'aucun prédateur. Dans cette terre sans arbres sur laquelle les oiseaux établissent leur nid, le chat haret dévore des milliers de jeunes pétrels. Il engloutit aussi force lapereaux. Il n'a aucune concurrence ; la nourriture lui est donnée sans effort. D'où une régression de son « intelligence ». Il est très méfiant : il y une vingtaine d'années, l'administration donnait un litre de pastis pour dix chats abattue.

2392 - [La petite vermillon n° 153, p. 160]
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René Boussière avait eu en 1929 l'idée d'installer à l'île Saint-Paul, riche en langoustes, une pêcherie et une petite usine. Celle-ci ferma ses portes une fois la saison terminée. Pour garder les installations, le contremaître fit appel à des volontaires. Sept Bretons se proposèrent de rester à Saint-Paul. Le bateau repartit pour la France... et l'on oublia les Bretons.
Entre-temps les banques avaient pris le contrôle de la société. René Boussière voulut envoyer un bateau pour rapatrier ses employés mais il n'était plus le maître. Quand les « oubliés de Saint-Paul » furent retrouvés, il en restait trois...

2263 – [La petite vermillon n° 153, p. 60]
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Il y a, dans le passage de Cook aux îles de la Désolation par un beau temps insolent, une grâce que soulignent la malchance et l'échec de Kerguelen. Alors que le Français louvoie péniblement autour de l'archipel avec ses deux lourds bateaux, l'Anglais effleure la côte et fait négligemment un ou deux tours à terre. Au premier coup d’œil il a tout compris et apprécié mais, déjà, il oublie ces îles et file droit sur la Nouvelle-Zélande. Son audace et sa détermination sont inscrites dans le nom même de ses deux bateaux : le « Discovery » et la « Resolution », embarcations conçues à l'origine pour transporter du charbon. Le master du « Resolution » n'était autre que William Bligh, futur capitaine du « Bounty ». Cook, qui ne dédaignait pas la plaisanterie, donna à l'actuel îlot du Rendez-vous au nord de l'île le nom de Bligh'Cap parce que la forme de cette terre ressemblait au chapeau de son second.

2331 - [La petite vermillon n° 153, p. 108]
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Des lapins courent dans tous les sens parmi les baraquements.
- Ils ne sont pas farouches, explique mon compagnon. Ils ont été introduits en 1874 par une mission anglaise. Je crois qu'ils ont compris qu'on n'avait pas le droit de les chasser dans le périmètre de la base. Les lapins des Kerguelen sont une plaie. Comme en Australie. Les terriers aggravent l'érosion du sol. Et ils ont détruit le chou. Ce crucifère fort rare, témoin réplique de temps très anciens, ne subsiste plus à présent que dans les îles sans lapins.

2315 – [La petite vermillon n° 153, p. 41]
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Terre de géographes, l'Allemagne s'est passionnée avant la France pour les Kerguelen. La « Valdivia », revenant de l’Antarctique, y séjourna en 1898. (…) Karl Chun, qui commandait l'expédition de la « Valdivia », ne craint pas d'écrire par exemple que les Kerguelen se sont révélées à lui « dans une splendeur de Paradis ». Fasciné par le « romanesque », il ne cesse de s'interroger sur ce pays étrange. Quand a-t-il été formé ? Pourquoi est-il si verdoyant ?
Les questions de Karl Chun sont sans doute à l'origine de la mission de 1902. Cette fois, les Allemands décident d'étudier à fond l'archipel en y installant une mission scientifique pendant une année. Ce sera le premier hivernage scientifique de l’histoire des Kerguelen. Deux bateaux déposent, baie de l’Observatoire, le botaniste Émile Werth, le géographe Karl Luyken, le docteur Josef Enzenberger et les domestiques Urbanski et Wienke. Il y a aussi des coolies chinois. La mission s'installe sur l’emplacement de la mission astronomique anglaise de 1874.

2405 - [La petite vermillon n° 153, p. 180/181]
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Videos de Jean-Paul Kauffmann (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Paul Kauffmann
Jean-Paul Kauffmann vous présente son ouvrage "Zones limites" aux éditions Bouquins.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678916/jean-paul-kauffmann-zones-limites
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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