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3,7

sur 173 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Economie. Malaise. Emotion.

On a tous des souvenirs de lecture. On se souvient où et quand. Dans la fraicheur de l'automne, face au lac d'Annecy, à la tombée du jour.

On retrouve dans « le Lac », du prix Nobel de littérature Yasunari Kawabata, paru en 1955, une esthétique proprement japonaise, assez semblable chez Mishima (avec lequel il entretint une longue correspondance) ; cette chape de plomb de la pudeur qui, lorsqu'elle se brise donne aux émotions surgissantes une pureté diamantine.
Malgré ces effarements, la lame de fond du livre reste monochrome, pour mieux contraster avec les quelques pics d'émotion qui submergent les personnages, le tout dans une atmosphère vespérale.

Les personnages, pareils aux pensées humaines, vont et viennent imperceptiblement entre le présent, les alcôves de la mémoire et le bourgeonnement des possibles.
Il y a bien quelques dialogues, superbes dans leur économie (c'est l'art le plus compliqué : faire simple), mais c'est avant tout un roman de pensées errantes, entrailles des sentiments et ressorts des actes.

« Tu croises un être. Lui va dans un sens et toi dans l'autre. » le personnage principal, Gimpaï, est tout en pensées, celle de suivre des yeux sa perfection physique, croisée dans une rue jusqu'à la perdre de vue car il ne la reverra jamais. Nous assistons à ce que peut ressentir, dans sa sensibilité, le voyeuriste, ce traqueur rétinien, camé à la beauté.

Il y a de l'inexplicable, de l'injustifiable, de l'illogique, c'est salvateur, notamment l'épisode du sac. L'auteur nous pousse à regarder en face la beauté et la pureté d'une jeune écolière nippone et son contraste avec la laideur des pieds de Gimpaï ou celle du riche vieillard qui entretient Mizuki Miyako.

Une gêne s'installe et nous poursuit jusqu'à la fin du roman. Gimpaï est-il un « pervers » ? Il y a comme une fragrance d'audace mêlée d'aigreur à faire de cet anti-héros le sujet sensuel du livre.

« le dire à quelqu'un, c'est le dire à tout le monde. » Les personnages ont en commun le goût du secret, Gimpaï notamment en fait l'apologie à la jeune fille qui voudrait s'ouvrir à sa meilleure amie uniquement car elles partagent tout. Pour lui, on ne peut pas sainement tout partager avec quiconque, d'autant qu'un « secret que l'on garde est plein de douceur, plein de gaieté. Arrive-t-il à transpirer, il devient un démon assoiffé de vengeance. »

Mais les protagonistes semblent fatigués d'étouffer leurs abîmes de tristesses et de frustrations. Ils sont en tension, toujours proches du basculement.
Prêts à bazarder leurs vies d'habitudes et de refoulements inconfortables avec toute l'angoisse que cela apporte. Prêts à saisir l'occasion d'entrer en contact avec une passante, à transcender la traque en rencontre, à dépasser l'objet du désir dans l'altérité.
Tout ça dans un laps de temps si court que le premier angle de rue ou le moindre portillon peuvent refermer à jamais ces propensions, ces appels d'yeux, ces conjonctures uniques. Les personnages se tâtent, hésitent, sous la pression de l'angoisse du possible et du « tic-tac » de l'aiguille d'adrénaline... On pourrait dire à Gimpaï : vas-y fonce ! Dans la vie le "non" nous est acquis on ne risque qu'un "oui".
Comme en haut du plongeoir on prend son élan pour ne réaliser qu'un saut terriblement frustrant dans le refuge de l'imaginaire, glacé comme un lac en hiver.

C'est un récit de « l'humus intime » pour reprendre le mot de Musil, des « plus gros conflits intérieurs de l'esprit » comme l'eût dit Kierkegaard, où la réalité se brouille et cède le pas au fantasme. Les personnages se noient, au fond de ce roman lacustre, dans leur nostalgie.

A l'instar de ses personnages, ce roman du soleil couchant s'arrête au milieu du guet, à mi-chemin, et laisse le lecteur une ultime fois témoin d'une chasse à la beauté, mais celle, conviviale, enfantine, peut-être prémonitoire, des lucioles au crépuscule.
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Le personnage central de cette histoire est Gimpei Momoï, un homme esseulé, dont la principale caractéristique physique est d'avoir des pieds simiesques, particulièrement moches, en tout cas il en a une conscience aigüe et en souffre. Il a pour manie de suivre dans la rue de toutes jeunes femmes…Happé par leur beauté, son esprit part dans des rêveries sentimentales, qui souvent le ramène à une expérience précédente. Cette passion et son aspect pervers lui ont déjà coûté son bon poste de professeur, lorsqu'il a eu ce qui semble bien être sa seule relation physiquement partagée et concrétisée par ce procédé, avec Hisako, une de ses étudiantes. Mais Hisako s'est confiée à sa copine Onda, qui a balancé aux parents d'Hisako…Après quelques soubresauts dans cette relation condamnée d'avance, Gimpei ne fera qu'errer et courir après son fantôme, cherchant à la retrouver à travers les sensations procurées par ses nouvelles « proies », comme Miyako puis Machié. Ce mot est un peu fort, Gimpei ne se livrant jamais à des attouchements ou viol, mais son comportement suscite néanmoins le malaise, le faisant traiter de cinglé à plusieurs reprises. D'où lui vient donc cette obsession ? Une faille remontant au temps de l'enfance, ce temps où on le promettait au mariage avec sa petite cousine Yagoï, et temps où son père fut retrouvé mort dans le lac voisin du domicile, une plaie à la tête, sans qu'il ait jamais su s'il s'agissait d'un accident ou d'un assassinat ? Gimpei court après des chimères, baigne dans les hallucinations, mais il n'a pas vraiment le profil du prince charmant capable de séduire ces jeunes beautés...La fin le fera revenir à la réalité ironique de sa déchéance.

Assez court et toutefois très dense, ce roman est souvent sinueux du fait d'allers et retours quasi incessants entre le présent et le passé de Gimpei. le fil rouge est la pensée de cet anti-héros, que l'auteur nous fait partager. En fait, cette sinuosité est le reflet des propres errements de son personnage. Même si l'atmosphère générale est plus chaotique du fait de la construction du récit, et de la personnalité complexe de Gimpei, on retrouve comme toujours avec Kawabata de nombreuses images d'une grande beauté poétique, non dénuées de sensualité, et servies par une écriture classique d'une qualité incomparable.

Ce roman semble un peu à part au milieu d'oeuvres de Kawabata à l'atmosphère souvent plus immobile, montrant toute l'étendue du génie de l'artiste, au-delà de son image de gardien du temple d'un Japon éternel.
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J'ai été encore une fois envoûtée par l'écriture de Kawabata et plus particulièrement ici par la facilité avec laquelle j'ai pu passer dans différentes époques de la vie du principal narrateur d'un paragraphe à un autre. C'est assez bluffant, tout comme l'imbrication des personnages qui arrivent au fil de l'histoire. Une histoire d'obsession qui confine à la folie, très bien rendue dans ce roman. Ces sauts dans son passé ramène Gimpei à chaque fois à un moment crucial de son enfance ou de ses années passées de jeunesse. Adulte, sa folie transparaît par ces sautes de temps au travers de l'écriture qui renvoie souvent à un reflet, que ce soit un miroir ou un lac. Il ne se voit pas quand il regarde dans le miroir à l'instant présent mais revit des scènes, presque toutes liées à des images de jeunes filles qu'il a aimées à sa manière. Adulte il les aime toujours autant et j'ai ressenti des parallèles avec Les belles endormies. Gimpei suit ces jeunes filles parce qu'elles ont dans le regard un éclat qui lui renvoie une image, celle de Yagoï puis de Hisako. Mais son obsession se double de celle qu'il déteste le plus, ses pieds simiesques. Je crois que cette opposition entre la beauté d'une nuque et ces orteils tordus pousse le lecteur à s'interroger plus avant sur ce qui a pu conduire Gimpei dans cette impasse. Comme si le décès de ses parents le ramenait toujours vers le bas, vers la terre alors qu'il souhaitait tellement aller vers le bonheur, transfiguré par cette nuque trop haute pour lui. Et c'était si tentant d'aller chasser les lucioles, j'aurais aimé connaître cette fête.
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« le Lac », écrit en 1955, raconte la vie et surtout la déchéance de Gimpei, un professeur à l'esprit plutôt perturbé et aux pieds difformes. Ses pieds simiesques sont au centre du récit de Kawabata, fait courageux de la part d'un auteur d'amener le lecteur à regarder ses propres pieds à la recherche de difformité et de la moindre trace de mycose. Presque dégoutant s'il n'y avait pas la vue, la page suivante, de belles et jeunes (très jeunes) filles dont Gimpei s'éprend facilement. Avis aux vicieux dégoutants qui lisent ce genre de chronique, si la vue d'un champignon plantaire ne vous rebute pas, il reste la beauté corporelle d'une jeune naïade, à peine adolescente pour s'extasier. Et j'en connais que ça va intéresser, croyez-moi !

Certains diront que le roman est dérangeant car il peut entrouvrir une porte vers des moeurs immoraux, en la magnifiant et l'excusant, avec ce professeur, légèrement pervers, surement tordu, qui suit les jeunes filles dans la rue. Sans raison particulière, simplement parce qu'elle a jeté un regard vers lui, a lancé une oeillade en sa direction ou fait mine d'une irrévérencieuse indifférence. En s'amourachant d'une de ses collégiennes, l'infâme Gimpei va petit à petit s'étioler jusqu'à franchir la limite qui causera sa perte. A rechercher la beauté sublime, à suivre les jeunes inconnues, son esprit va se perdre dans les fantasmes et ne plus distinguer la réalité. D'ailleurs où se situe la réalité du fantasme ou de l'imagination. Difficile à déterminer pour le lecteur qui navigue en aveugle (le lecteur qui ferme les yeux pour ne plus voir ces abominables pieds) dans l'esprit du pauvre Gimpei. Pauvre ou infâme ? Perdu ou pervers ? Là-encore, il est difficile de se positionner et de prendre parti. Gimpei garde en lui l'obsession de la beauté et de la jeunesse et s'en va vieillir comme un vieux solitaire aux pieds difformes et repoussants. J'ose imaginer son épreuve si le besoin, par exemple dans un bain public ou un salon de massage, l'oblige à dénuder de ses pieds ses vieilles chaussettes sales et puantes.
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Ce livre est étonnant. J'y trouve des métaphores, des interprétations comme lors d'une analyse. Des obsessions, des retours vers le passé, l'obsession des pieds handicapants et de l'amour qu'il met à l'index. En fait selon moi il s'agit d'un homme qui ne s'aime pas et qui vit dans le fantasme même s'il a touché une jeune femme. J'adore ce livre car il reste une allégorie de l'amour mais pas l'amour réel. Entre réel et inconscient tout est génial
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Oeuvre de 1955, le Lac est l'un des derniers romans du maitre nippon. Gimpei, vieil homme étrange, cherche à dissimuler certains objets : comme de coutume, il suivait une jeune femme mais celle qu'il venait de croiser avait pris peur et lui avait donné un coup de sac! le récupérant, il se rend compte que ce dernier comporte 200 000 yens...Cette méprise va donner lieu au croisement des destinées de Gimpei et de Miyako, femme entretenue par le vieil Arita.
Un texte subtil, drôle et émouvant qui incarne parfaitement le roman kawabatesque!
Lien : http://flolunaire.blogspot.f..
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Un troisième Kawabata terminé. Ma lecture de « le Lac » a été plus mitigée que les précédentes. J'ai eu davantage de difficultés à me laisser porter par le récit et entraîner par la plume poétique de Kawabata. le problème majeur est que je ne me suis pas attachée au personnage principal, et je dirais même qu'il m'a beaucoup insupportée, ce qui a rendu ma lecture quelque peu laborieuse et a faussé mon appréciation générale du roman – que je trouve très bon si je reste objective. En effet il est très fascinant, suscite beaucoup de réflexion et fait naître des interrogations intéressantes.

Ce roman met en scène Gimpei, un homme qui a un penchant un peu particulier pour les femmes. Cela commence avec sa cousine Yagoï, avec laquelle il entretient une relation très ambiguë pendant leur jeunesse. Ça se poursuit plus tard avec une de ses jeunes élèves avec laquelle il a une liaison passionnée. Il aime les belles et toutes jeunes femmes, il est obsédé par elles, jusqu'à les suivre dans la rue, voire jusque chez elles, et il n'hésite pas à les espionner, se créant ainsi beaucoup d'ennuis. Vieillissant et solitaire, mais idéaliste, il est perpétuellement en quête de beauté et de jeunesse.

J'ai trouvé ce héros vraiment agaçant, antipathique, malsain et pervers, je n'ai pas aimé du tout le rapport qu'il entretient avec les femmes, ces inconnues qu'il n'hésite pas à suivre, à épier, à aborder, sans raison apparentes, si ce n'est leur extrême beauté et leur jeunesse. Qu'il les aime, qu'il les admire, qu'il soit fasciné par elle, passe encore, mais que ça en devienne une véritable obsession, qu'il se mette à les suivre n'importe où et à les accoster, j'ai trouvé cela intrusif et dérangeant ! Je me suis identifiée à ces femmes, parfois paniquées par son comportement, et j'ai ressenti ce qu'elles pouvaient éprouver, j'ai eu de la compassion. Alors que pour cet homme, sans doute simplement timide et maladroit avec les femmes, aucune empathie !

Je pense que sur ce roman, les points de vue masculins et féminins doivent être sensiblement différents. Moi j'ai réagi en me mettant à la place de ces femmes, j'ai donc trouvé le héros un peu pathétique et névrosé. Mais je me demande si un homme ne s'identifierait pas, et ne verrait pas en lui un rêveur, un homme timide et gauche. Parce qu'il n'est pas méchant et ne fait rien de réellement choquant non plus, il n'agresse pas ces femmes, il reste plutôt respectueux malgré son comportement louche. Je pense même que ce personnage pourrait apparaître comme touchant, car il est aussi très complexé par ses pieds hideux et simiesques. Cette caractéristique revient de manière récurrente dans le roman, et met en lumière le coté fragile du héros et son incontestable manque de confiance en lui.

En revanche, j'ai trouvé les femmes de ce roman attachantes et admirables, pour certaines d'entre elles. Et le talent de Kawabata a tout de même réussi à me faire apprécier ce roman. C'est sans compter la fin magistrale et ironique qu'il nous a concocté !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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D'accord, il est japonais. D'accord, il est prix Nobel. D'accord c'est Kawabata.
Mais pour moi, la lecture de ce lac n'avait rien de fluide...Cette description, proche d'une expertise psychiatrique, n'est pas facile à lire et m'a gêné.
Ni les femmes ni les hommes ne sont embellis ou avantagés.
Ce qui m'embête peut-être surtout, c'est cette insistance à mélanger la réalité du beau et la réalité du sordide.
C'est la Vie mais ce n'est forcément agréable à sentir, à voir, à regarder.
Et je détestais Kawabata qui me mettait le nez dedans...alors que j'avais envie de rêver sur les cerisiers en fleurs...
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Dans ce court roman, Kawabata nous raconte les vagabondages, tant physiques que mentaux, de Gimpei, un homme en fuite de sa propre personnalité et qui éprouve un penchant certain pour les belles jeunes femmes et jeunes filles. Toutefois, bien loin de pouvoir leur déclarer tout son intérêt, il se contente de les suivre dans la rue, ce qui est passablement inquiétant pour elles, bien qu'il soit, en fait, totalement inoffensif.

Gimpei reçoit ainsi un jour en pleine face le sac d'une de ses « victimes », Miyako, sac qui se trouve contenir une forte somme dont il usera pour subsister, car il a perdu son travail de professeur de lettres suite à sa liaison avec une de ses élèves, Hisako. Gimpei oscille entre ses impressions présentes et ses souvenirs qui le ramènent près du lac où, étant enfant, il s'était amouraché de sa cousine. C'est à cette époque qu'il s'est persuadé qu'il était repoussant à cause de… ses pieds, peu harmonieux. Gimpei ne vivra qu'une passion, avec la jeune Hisako, mais en imaginera beaucoup, en particulier avec une belle inconnue dont il ignorera les liens avec Miyako, sa présente obsession, dont l'argent qu'elle lui a procuré aiguise son sentiment de culpabilité.

Ce court roman nous fait partager l'intimité et l'histoire de Gimpei, un personnage que l'on est porté à plaindre, malgré ses manies a priori peu recommandables. Il semble plus être le jouet de son imagination et des femmes qu'un dangereux prédateur, et sa quête passionnée d'une féminité éclatante le portera bien loin de ses désirs. L'écriture de Kawabata est à la fois précise et poétique, décrivant fort bien les ressorts qui animent le coeur flottant de ses personnages, contraints, pour une raison ou une autre, de se vendre à leurs passions.

Kawabata nous fait ici partager les errances sentimentale et physique de Gimpei, un voyage qui le ramène inexorablement vers le lac où il va essayer d'aborder celle qui l'obsède, et qui n'est que le reflet de ses amours passés. Kawabata nous présente aussi la situation peu banale de la « victime » de Gimpei, à qui il s'imagine avoir volé une forte somme. Je me demande si cette seconde histoire, celle de Miyako, n'était pas pour Kawabata l'ébauche d'un autre roman possible, et s'il n'a pas fusionné deux histoires en une seule.

L'édition biblio roman (livre de poche), de ce livre a été originellement traduite par Michel Bourgeot, aidé de Jacques Serguine, pour Albin Michel, en 1978. Si habituellement je souligne le difficile travail des traducteurs qui, en passant du japonais au français doivent davantage effectuer une ré-écriture qu'une traduction, je dois faire remarquer ici la présence d'une ponctuation anarchique qui rend la lecture difficile : des virgules semblent semées au début du texte au petit bonheur la chance, hachant la lecture au moment où l'on s'y attend le moins, et il subsiste des coquilles. Par la suite, cette anarchie se calme, et passé le premier tiers de l'ouvrage, tout devient plus lisible. C'est franchement dommage, d'autant plus que cette traduction a été reprise dans l'édition « complète » en un volume « Kawabata, romans et nouvelles » de la pochothèque, parue en décembre 2002.
Lien : https://litteraturedusoleill..
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Trouvé dans une boite à livre.. Comme j'aime le Japon je l'ai lu, et j'ai découvert une précarité de Japon d'après guerre, une âme tourmentée, la relation particulière de Gimpei avec les femmes, ses pulsions. C'est très joliment écrit, poétique, très sombre aussi, avec de nombreux passages flash back parfois déroutants, mais tout de même un roman que j'ai apprécié
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