Un excellent ouvrage que je recommande. L'auteur explique de façon claire et respectueuse comment vivre son chagrin, quelles sont les erreurs (des soignants ou des proches, tout simplement) à éviter. Il n'a pas négligé des catégories de personnes qu'on pense à tort non concernées par le deuil et la tristesse; telles les personnes âgées, les enfants, les handicapés mentaux, etc...
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Ouvrage lu suite au décès de ma maman...Une aide précieuse pour toute personne qui est en deuil et qui rencontre des difficultés pour surmonter son chagrin (le surmontons-nous seulement?). On y trouve des réponses claires et des conseils à suivre pour aborder les étapes du deuil et les traverser moins difficilement ainsi que des explications quant aux émotions inhérentes à ce bouleversement d'une vie (et plus).
Pour ma part, ce livre m'a fait comprendre que pour faire son deuil il faut d'abord accepter la perte et le non retour de l'être aimé. Etape primordiale et cruciale, pourtant évidente mais tellement irrationnelle sur l'instant. Ensuite, on poursuit son chemin, cette longue quête de l'acceptation et du manque.
Je conseille cet ouvrage-guide, cette main tendue vers la (presque) lumière.
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Ce livre est vraiment bien écrit. Je l'ai lu en tant que "professionnel" mais je pense qu'il est encore plus intéressant pour une personne qui est en train de traverser un deuil, ou qui veut s'y préparer.
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C'est vraiment un très bon ouvrage sur le deuil. Il est plutôt complet car il parle des différents deuils que l'on peut rencontrer (pas uniquement celui de la perte d'un proche). Chaque chapitre concerne un deuil en particulier. L'auteur donne également des explications très claires tout en donnant des exemples qui illustrent bien les propos.
Utile à la fois pour la personne vivant le deuil que pour l'entourage. C'est un ouvrage sérieux, accessible, qui peut aider à comprendre ce que l'on traverse ou ce qu'un proche traverse.
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Consoler ce n'est pas répondre avant d'avoir écouté, ce n'est pas donner une série de conseils bien intentionnés. Consoler, ce n'est pas demander l'âge, comme si l'âge apaisait la tristesse. Ce n'est pas étouffer la révolte, ou dire ce qu'il faut faire. Consoler n'est pas apporter une réponse toute faite aux pourquoi.
Consoler, c'est écouter attentivement quand le chagrin jaillit en mots et en larmes. Consoler, c'est pouvoir se taire, et faire passer la confiance, la sécurité, l'espoir dans un regard, dans un contact. C'est lutter ensemble, chercher et espérer. C'est oser nommer la tristesse. Consoler, c'est aider à vivre avec des questions sans réponses. Consoler, n'est pas dresser un barrage contre le chagrin, c'est simplement faire le lit du chagrin.
Le temps panse toutes les plaies est une idée fort répandue. Rien n'est plus faux. le temps, en soi, ne guérit rien. Si on s' installe dans un coin attendant que le temps nous guérisse, le temps ne fera rien. Si on ne surveille pas une blessure, si la plaie n'est pas désinfectée et soignée, si elle n'est pas pansée soigneusement, cela ne guérira pas : ce sera pire. ce n'est pas le temps qui guérit, c'est ce qui se passe pendant ce temps. La douleur peut diminuer avec le temps, l'intensité être moins forte mais la peine n'est cependant pas disparue.
Le deuil est plus qu'un chagrin avec quelques problèmes pratiques. Il ne touche pas uniquement la sphère des émotions mais l'ensemble des domaines de la vie: travail, relation aux autres, image de soi. Presque toutes les émotions peuvent apparaître, même celles qu'on n'éprouvait jamais auparavant et qui paraissent alors étranges dans le contexte de deuil. Ce qui est souvent difficile, c'est l'intensité avec laquelle ces émotions surviennent.
On peut fêter la fin du processus de guérison. On peut inviter ceux qui nous ont aidé durant cette période difficile. Si on n'aime pas trop les fêtes, on peut exprimer sa reconnaissance par une lettre, par une attention. Remercier, exprimer sa gratitude suscite un sentiment positif, et engendre une nouvelle énergie. C'est aussi une façon d'encourager l'autre dans les efforts qu'il a fournis. Après la perte, la survie, et la guérison, le temps de jouir de la vie et de la fête nous revient.
des parents restent parents, même si c'est leur enfant unique qui meurt, ou si c'est un enfant marié ayant quitté la maison depuis des années. Quant un enfant meurt, on ne perd pas seulement cet enfant, mais aussi les attentes, les espoirs, les rêves pour l'avenir. On perd une partie de soi-même, une partie de son conjoint, une partie de la famille, une partie de l'avenir.