Du harlequin moderne, mélangeant les sentiments, les désirs et les devoirs envers sa propre famille. Choisir sa vie ou suivre celle de sa famille aux principes bien ancrés .
Du sentiment et du sucre pour passer un moment de détente.
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Ce livre devrait être supprimé de ce monde, car il est tout simplement inutile, nul, ennuyant.
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alors qu’ils dansaient la valse de mariage obligatoire. Oui, elle, qui prenait pourtant des cours de danse depuis l’âge de trois ans, elle avait fait un faux pas. Après tout, peut-être n’était-ce pas aussi choquant que cela.
Elle était paniquée à l’idée de ce qu’il pourrait penser de ses paumes moites. Terrifiée à celle que son maquillage ait coulé, révélant qu’elle avait eu une énorme crise de sueurs froides ce matin-là. Son état de nerfs, ajouté aux instants d’émoi incontrôlables quand ses seins naissants effleuraient les revers du smoking de Nick, l’avait étourdie. A tel point qu’elle avait trébuché au bord de la piste de danse légèrement surélevée et les avait fait tomber tous les deux sur la table des desserts spécialement préparés par ses parents.
Cela n’avait pas été joli, joli.
Les dragées multicolores avaient volé dans toutes les directions. Elle avait fini les fesses dans un plat de choux à la crème et les coudes plantés dans deux piles de gaufres au chocolat. Sa robe lui était remontée jusqu’aux hanches, révélant la gaine-culotte qu’elle avait enfilée afin de masquer ses excès de sucreries en rentrant du lycée.
La cerise sur la monumentale pièce montée — qu’elle avait miraculeusement réussi à épargner — avait été Nick. Il s’était emmêlé dans sa robe et avait atterri tout droit sur elle. Juste entre ses jambes. Cela avait été la première fois, et la dernière, qu’elle avait eu Nick entre ses jambes, ce qui lui avait simultanément brisé le cœur et alimenté quelques puissants fantasmes durant ses années d’études.
— Au fait, je m’appelle Nick.
Non, sans blague.
Elle était sur le point de répondre cela quand elle vit son regard. Il ne plaisantait pas. Il ne faisait pas comme s’il la voyait pour la première fois. Ce qui expliquait le vouvoiement, qu’elle avait adopté à sa suite. Elle s’affala contre le mur, sans savoir si elle devait s’écrouler de rire ou lui flanquer une droite. Parce que ce salaud n’avait aucune idée de qui elle était.
Ils l'appelaient la Rose Ecarlate.Alors qu'on annonçait son nom sur un ton langoureux et presque déférent au Leather and lace, un club masculin très sélect, un silence presque aussi déférent se fit peu à peu dans l'assemblée. Tous se redressèrent sur leurs sièges, les conversations se muèrent en attente silencieuse. […] Même les serveurs savaient qu'il valait mieux ne pas déranger la clientèle quand la Rose faisait son apparition.
Les célibataires qui venaient toutes les semaines pour la voir se calèrent dans leurs fauteuils club de cuir et levèrent vers la scène un regard déjà fasciné. Bientôt, le tintement de leurs glaçons dans leurs verres fut le seul bruit audible dans la salle. Même les serveurs savaient qu’il valait mieux ne pas déranger la clientèle quand la Rose faisait son apparition.