Harry Kemelman/5
4 notes
Résumé :
Ce volume contient les sept romans de la série des aventures du rabbin David Small
tome 1
2-7071-4882-2
On soupçonne le rabbin (Friday, the rabbi slept late, 1964) Traduit par Raymond Albeck. Samedi, le rabbin se met à table (Saturday, the rabbi went hungry, 1964) Traduit par Nelly Skhlar. Dimanche, le rabbin est resté à la maison (Sunday, the rabbi stayed home, 1969). Traduit par Lazare Rabineau. Lundi, le rabbin s’est e... >Voir plus
tome 1
2-7071-4882-2
On soupçonne le rabbin (Friday, the rabbi slept late, 1964) Traduit par Raymond Albeck. Samedi, le rabbin se met à table (Saturday, the rabbi went hungry, 1964) Traduit par Nelly Skhlar. Dimanche, le rabbin est resté à la maison (Sunday, the rabbi stayed home, 1969). Traduit par Lazare Rabineau. Lundi, le rabbin s’est e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Coffret réunissant 2 volumes comprenant les sept romans de la série des aventures de David Small, jeune rabbin qui mène ses enquêtes dans une petite communauté près de Boston en s'inspirant du Talmud.
Digne héritier de Miss Marple et du Père Brown, le rabbin David Small n'a pas son pareil pour débrouiller une énigme. Il mène ses enquêtes au sein de la petite communauté de Barnard's Crossing, près de Boston, et ses méthodes d'investigation directement inspirées du Talmud laissent pantois - quoique ravis - tous les inspecteurs de la brigade de la localité, et en particulier leur chef, le commissaire Lanigan.
Au lecteur, ce personnage livre une note particulièrement originale dans le domaine du roman policier : outre la savoureuse description d'une petite ville américaine et de ses habitants avec leur grossièreté, leur ignorance, leur vanité et parfois leurs scrupules de conscience, l'auteur apporte des éclaircies à la fois brèves et savantes sur l'univers judaïque. Et il le fait à l'aide d'un « héros » auquel il a communiqué une large part de son humour et de sa joie de vivre.
Lien : https://collectifpolar.com/
Digne héritier de Miss Marple et du Père Brown, le rabbin David Small n'a pas son pareil pour débrouiller une énigme. Il mène ses enquêtes au sein de la petite communauté de Barnard's Crossing, près de Boston, et ses méthodes d'investigation directement inspirées du Talmud laissent pantois - quoique ravis - tous les inspecteurs de la brigade de la localité, et en particulier leur chef, le commissaire Lanigan.
Au lecteur, ce personnage livre une note particulièrement originale dans le domaine du roman policier : outre la savoureuse description d'une petite ville américaine et de ses habitants avec leur grossièreté, leur ignorance, leur vanité et parfois leurs scrupules de conscience, l'auteur apporte des éclaircies à la fois brèves et savantes sur l'univers judaïque. Et il le fait à l'aide d'un « héros » auquel il a communiqué une large part de son humour et de sa joie de vivre.
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Citations et extraits (9)
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- J’ai horreur de ce genre d’affaires, stipula le détective d’Etat, le sergent Mc Lure. Cela peut traîner des mois sans que nous arrivions à l’élucider. Ou alors nous pouvons être sûrs à cent pour cent d’avoir découvert le coupable et le procureur estimera qu’il n’y a pas assez de présomptions pour l’inculper.
- Qu’y-a-il de particulier dans cette affaire ? demanda Jennings par un réflexe de défense, comme si Mc Lure, l’homme de la grande ville, répandait des calomnies sur un produit local.
De toute façon, la question était formelle car il n’était nullement intéressé par la réponse, quelle qu’elle soit, que lui donnerait Mc Lure. Ils étaient assis ensemble avec Lanigan autour de la table de la salle à manger dans la maison. Les trois hommes étaient vidés davantage que relaxés, sentant un relâchement après les tensions et le travail intensif qui avaient marqués la journée.
(Jeudi, le rabbin est sorti)
- Qu’y-a-il de particulier dans cette affaire ? demanda Jennings par un réflexe de défense, comme si Mc Lure, l’homme de la grande ville, répandait des calomnies sur un produit local.
De toute façon, la question était formelle car il n’était nullement intéressé par la réponse, quelle qu’elle soit, que lui donnerait Mc Lure. Ils étaient assis ensemble avec Lanigan autour de la table de la salle à manger dans la maison. Les trois hommes étaient vidés davantage que relaxés, sentant un relâchement après les tensions et le travail intensif qui avaient marqués la journée.
(Jeudi, le rabbin est sorti)
Depuis quatre cents ans vous nous avez oppressés, brutalisés, mis en esclavage, vous nous avez dépouillés de notre héritage et de notre humanité...
Le rabbin se dressa sur ses jambes, [...] il fit face au poète noir :
- Ces quatre cents années dont vous nous parlez, monsieur Rathbone, ma famille les a vécues dans les ghettos en Europe, Pologne, Allemagne, et là-bas, il n'y avait pas de Noirs. Mon grand-père, qui est venu dans ce pays, arrivait d'une petite bourgade de Russie, cela se passait dans le tournant du siècle ; comme le reste de mes ancêtres, il n'avait jamais vu un Noir, et encore moins l'avait-il mis en esclavage, brutalisé, ni de l'avait dépouillé de son humanité. [...] Pouvez-vous en dire autant de vos ancêtres, monsieur Rathbone ?
(Dimanche le rabbin est resté à la maison)
Le rabbin se dressa sur ses jambes, [...] il fit face au poète noir :
- Ces quatre cents années dont vous nous parlez, monsieur Rathbone, ma famille les a vécues dans les ghettos en Europe, Pologne, Allemagne, et là-bas, il n'y avait pas de Noirs. Mon grand-père, qui est venu dans ce pays, arrivait d'une petite bourgade de Russie, cela se passait dans le tournant du siècle ; comme le reste de mes ancêtres, il n'avait jamais vu un Noir, et encore moins l'avait-il mis en esclavage, brutalisé, ni de l'avait dépouillé de son humanité. [...] Pouvez-vous en dire autant de vos ancêtres, monsieur Rathbone ?
(Dimanche le rabbin est resté à la maison)
- Êtes-vous en train de suggérer que le Seigneur aurait enlevé la vie à votre fils pour vous enseigner à contrôler vos mouvements de colère ? demanda le rabbin brusquement.
- Je ne sais pas, mais c’est le devoir de Ses serviteurs d’essayer de Le comprendre. Et si ce n’était pas le cas comment cette pensée aurait-elle surgi dans ma tête ?
- Toutes les pensées qui surgissent dans la tête d’un homme, monsieur Carter, n’y sont pas placées par Dieu. Et toutes les choses qui se produisent ne sont pas l’œuvre de Dieu. Si vous voyez Sa main dans chaque événement, vous finirez par Le blâmez pour les choses déplaisantes et iniques qui se produisent. Certaines choses proviennent de nos propres fautes et certaines choses arrivent par accident.
(Dimanche le rabbin est resté à la maison)
- Je ne sais pas, mais c’est le devoir de Ses serviteurs d’essayer de Le comprendre. Et si ce n’était pas le cas comment cette pensée aurait-elle surgi dans ma tête ?
- Toutes les pensées qui surgissent dans la tête d’un homme, monsieur Carter, n’y sont pas placées par Dieu. Et toutes les choses qui se produisent ne sont pas l’œuvre de Dieu. Si vous voyez Sa main dans chaque événement, vous finirez par Le blâmez pour les choses déplaisantes et iniques qui se produisent. Certaines choses proviennent de nos propres fautes et certaines choses arrivent par accident.
(Dimanche le rabbin est resté à la maison)
Venant de terminer l’interrogatoire de Martha Peterson, entièrement sous le choc, les yeux pleins de larmes, ils l’avaient renvoyée chez elle.
- Vous y croyez à son histoire du garçon enfermé à clé dans sa chmabre ? demanda Jennings. Croyez-vous que ce Jordon ait pu enfermer un adolescent de dix-huit ans dans sa chambre comme un instituteur envoie un petit gosse au piquet ?
Lanigan secoua les épaules comme s’il ne voulait pas s’engager.
- Quoiqu’il sût que le garçon sortirait par la fenêtre ?
- C’est juste assez farfelu pour être vrai, jugea Lanigan. Il se peut que Gore sache quelque chose à ce sujet. Posez-lui la question quand Mc Lure en aura terminé avec lui.
- Tout semble farfelu dans cette affaire, Hugh.
(Jeudi, le rabbin est sorti)
- Vous y croyez à son histoire du garçon enfermé à clé dans sa chmabre ? demanda Jennings. Croyez-vous que ce Jordon ait pu enfermer un adolescent de dix-huit ans dans sa chambre comme un instituteur envoie un petit gosse au piquet ?
Lanigan secoua les épaules comme s’il ne voulait pas s’engager.
- Quoiqu’il sût que le garçon sortirait par la fenêtre ?
- C’est juste assez farfelu pour être vrai, jugea Lanigan. Il se peut que Gore sache quelque chose à ce sujet. Posez-lui la question quand Mc Lure en aura terminé avec lui.
- Tout semble farfelu dans cette affaire, Hugh.
(Jeudi, le rabbin est sorti)
— Il n’en est pas question, interrompit vivement le rabbin.
— Vous avez peut-être raison. Cela nous coûterait les yeux de la tête et quelqu’un pourrait remarquer qu’il y a une lumière allumée dans le temple le soir de Kippour.
J’espère que cela ne vous gênera pas trop.
Le rabbin retourna à son repas.
— Mortimer Schwartz se montre tout d’un coup bien attentionné, remarqua-t-il. Un effet de l’esprit saint de Kippour assurément.
Il en était au poulet frit quand le téléphone sonna de nouveau. Miriam voulut se lever pour prendre la communication mais il devança son geste :
— C’est probablement pour moi. J’ai l’impression d’avoir passé la soirée au téléphone à répondre à des gens qui ne voulaient pas me déranger.
'(Samedi, le rabbin se met à table)
— Vous avez peut-être raison. Cela nous coûterait les yeux de la tête et quelqu’un pourrait remarquer qu’il y a une lumière allumée dans le temple le soir de Kippour.
J’espère que cela ne vous gênera pas trop.
Le rabbin retourna à son repas.
— Mortimer Schwartz se montre tout d’un coup bien attentionné, remarqua-t-il. Un effet de l’esprit saint de Kippour assurément.
Il en était au poulet frit quand le téléphone sonna de nouveau. Miriam voulut se lever pour prendre la communication mais il devança son geste :
— C’est probablement pour moi. J’ai l’impression d’avoir passé la soirée au téléphone à répondre à des gens qui ne voulaient pas me déranger.
'(Samedi, le rabbin se met à table)
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