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3,25

sur 947 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫On a tous un amour sublime
Caché dans sa mémoire intime.
Chaque homme a sa musique à lui
55 jours 55 nuits
On a tous une passion perdue,
Un rêve qui n'est pas revenu,
Des souvenirs pour toute une vie
55 jours 55 nuits♫
Michel Sardou - 1992 -

Face à la mer, elle tourne le dos au quotidien
Plongée dans la grande illusion de l'ailleurs
Véritable nature, le masque ne cache rien
Projeter sur l'autre ce que désire son coeur
Ne plus voir une personne pour ce qu'elle est
mais telle que nous voudrions qu'elle soit...
Tourner bride et repartir dans l'immensité
Introspection, se sentir mieux enfin chez "soi"

Ouf, là, 55 Jours, 55 nuits
J'avoue j'ai eu du bol
5 jours, moi ça m'a suffi,
sémantique, cure de paroles
Un de plus et c'est l"ennui !
Onze fois moins que 55
depuis 5 JOURS on est qualifié
je lève mon verre, allez on trinque
Quoi que vous Croates, ON VA GAGNER....






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Voilà que je referme définitivement ce récit de Cinq jours dans la vie de Laura. Laura a 42 ans, elle travaille comme technicienne aux scanners dans un hôpital, alors qu'elle regarde un énième scanner d'un énième patiente, elle se souvient...
Elle se souvient de ses deux enfants si différents , Sally et Ben, et de son mari, Dan, un homme désagréable qui ne la soutient pas et ne lui apporte pas la moindre étincelle de bonheur. Et pour couronner le tout, sa longue période de chômage a ravivé de vieilles rancoeurs. Et puis un jour, alors qu'elle est à Boston pour une conférence, elle rencontre Richard, un homme marié lui aussi, et malheureux dans son mariage lui aussi. Richard est séduisant, drôle et instruit et il a beaucoup de points communs avec Laura. Mais cette étape de vacances pourrait-elle être un nouveau départ ? ...

Comme chez Francis Scott Fitzgerald, à mesure que les personnages se dévoilent, ce sont leurs fêlures qui apparaissent - et c'est ce qui donne toute leur intensité à ces personnages d'encre et de papier. Bien que je ne peux qu'acquiescer sur le fait que ce scénario a des airs d'Harlequin, avec sa façon de traiter le sujet, Douglas Kennedy - comme Jane Austen à une autre époque et en d'autres lieux - en est loin.
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, pas nécessairement à cause de la première partie un peu trop lente parfois, mais car je me suis souvent reconnue dans les tourments du personnage. Je ne peux pas dire que cette lecture a changé ma vie, mais elle m'a obligé à voir les choses autrement. Douglas Kennedy, je l'ai découvert, a un immense talent pour disséquer les sentiments humains les plus enfouis, torturés ou ceux qu'on aimerait oublier - un peu comme Dennis Lehane - à tel point que ça peut en être choquant !! L'écriture de l'auteur très simple, très fluide et surtout très sincère créé une certaine intimité entre le lecteur et le personnage ; ce qui fait qu'une fois l'heure de reposer le livre est venue on attend fiévreusement de pouvoir les retrouver. On ne s'attache pas forcément aux personnages, mais on se sent proche d'eux tant l'auteur est bienveillant à leur encontre.

Cinq jours a tenu toutes ses promesses car c'est en effet un très bon roman sur les regrets, la culpabilité, la solitude et le courage que l'on a (ou pas toujours) de prendre se vie et main et d'écrire sa propre histoire.
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A nouveau, en cette rentrée littéraire 2013, Douglas Kennedy permet à une femme de s'exprimer au moyen de sa plume; Une quadra, classe moyenne, touchée par la crise (pas un roman américain contemporain ne la passe sous silence…). Son mari vient d'être licencié, et son seul salaire de technicienne en radiologie doit permettre de payer les traites et de subvenir aux besoins de leurs grands enfants. Ajoutons à cela le sentiment d'isolement, d'incompréhension par l' entourage, par son mari surtout, qui fait retentir le qualificatif d'intello comme une insulte, parce qu'elle aime lire. Alors, à l'occasion d'un séminaire à Boston, une rencontre fait vaciller l'équilibre précaire de sa vie ordinaire (c'est bien connu, dans les congrès il y a plus de cocus que de savants!)

Où est passé le Douglas Kennedy de Piège nuptial ou de L'homme qui voulait vivre sa vie, ou encore d'une Relation dangereuse? Il m'a tellement marquée par ses thrillers qui m'essoraient les surrénales en m'inondant d'adrénaline, qu'ici encore à chaque page tournée, j'avais la crainte, et le désir, de découvrir la descente aux enfers à laquelle il nous avait habitué.

Non que ce soit désagréable : on s'attache et s'identifie facilement à ces personnages crédibles, authentiques, et l'on partage leurs états d'âme. Mais il faut aller chercher ailleurs le frisson.

Alors on apprécie le roman bilan d'une Amérique, à la recherche de valeurs agonisantes, sur fond de crise économique. L'analyse psychologique est fine, pas trop moralisatrice. L'humour est au rendez-vous, en petites touches subtiles.

L'écriture est fidèle à elle-même et la traduction, se faisant oublier, est donc parfaite

Un bon moment de lecture, à condition de ne pas se tromper de registre (pour les thrillers, il vaut mieux se tourner vers Harlan Coben…)

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Magnifique ...un des meilleurs de Douglas Kennedy, auteur dans lequel je viens de me replonger depuis quelques jours en cette période de confinement, après avoir dévoré Une relation dangereuse quelques jours plus tôt.
Histoire émouvante, romantique qui nous fait rentrer dans la peau de Laura et nous amène indirectement à nous poser des questions sur nos vies et sur nos propres choix.
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Cinq jours suffisent à changer une vie entière...

Un mariage qui s'épuise, une rencontre... Je ne peux en dire plus sans vraiment révéler l'histoire...

Et je ne peux pas vraiment en faire une critique constructive tant je me suis retrouvée dans le personnage de Laura, une des raisons qui m'a empêchée de poser le livre avant la fin.

Je pense que les fans de l'auteur seront ravi(e)s malgré qu'il sorte un peu de ses habitudes ; ça se laisse lire très facilement et puis, ça raconte la vie, tout simplement!
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Attention, livre dangereux !!!!!
Qui n'a pas, dans sa vie, réfléchi à ce qu'il a été, ce qu'il aurait aimé faire et être et ce qu'il est devenu ? C'est ce qui arrive à Laura, jeune femme de 43 ans, mère de deux grands enfants, manipulatrice en radiologie, vivant dans le Maine et qui voit son ménage se déliter depuis que son mari est au chômage.
Un week-end de séminaire à Boston bouleverse le cours de sa vie et lui redonne l'"Envie" de vivre vraiment et pleinement.
Un beau roman sur notre vie, nos espoirs et déceptions, notre lâcheté face à notre destinée. Ce livre est dangereux car il nous parle, nous remue et nous fait faire malgré nous le bilan de notre propre vie, de nos frustrations. Une excellente analyse de l'humain en général qui secoue.
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Que Douglas Kennedy choisisse une femme comme héroïne d'un de ses romans et qu'il raconte l'histoire à la première personne du singulier, se glissant ainsi dans le corps et l'esprit d'une femme, ceci n'a rien de surprenant, mais qu'il se mette à écrire un roman d'amour l'est plus.
Car "Cinq jours", dernier roman en date paru de l'auteur, est bel et bien un roman d'amour, certes qui ne bascule pas dans une histoire à l'eau de rose mais qui peut surprendre le lecteur.
Laura est donc une femme ayant atteint la quarantaine, mariée depuis de nombreuses années à un mari qu'elle n'aime plus et qui ne l'aime plus, lui faisant même payer par des piques verbales son licenciement, et qui dans le cadre d'un congrès de radiologie va rencontrer Richard, un homme lui aussi malheureux en amour et dans son mariage, exerçant le métier d'assureur.
Ils se rencontrent, ils ne s'attirent pas trop au début, ils discutent ensemble, ils découvrent qu'ils ont plein de points en commun, ils se confient l'un à l'autre, notamment Laura : "Je ne comprenais pas comment j'avais pu partager avec un inconnu l'idée qui me déstabilisait depuis des jours, des mois, des années : la conscience de ma déchirante solitude.", ils croient avoir passé l'âge des contes de fées mais en fait non : "Parce que le grand espoir, cela reste de trouver quelqu'un avec qui traverser tous les mauvais moments que la vie vous réserve. Mais c'est peut-être aussi le conte de fées le plus irréaliste qui soit.", ils s'aiment, font des projets ensemble, c'est formidable.
Quant à savoir si ce bonheur idyllique, cet amour inattendu, et toute la magie de cette rencontre va rester formidable, il n'y a qu'à lire le roman, je n'en dirais pas plus.

La rencontre entre ces deux personnages malheureux et coincés dans un mariage qui ne leur convient plus est magique, d'autant plus qu'elle est inattendue et à la fois prévisible, car ne dit-on pas que c'est lorsqu'on s'y attend le moins qu'on tombe sur l'Amour ?
Il est intéressant de voir sur un laps de temps aussi court se former un couple que rien n'oppose, hormis la présence de leur conjoint respectif, qui font des projets d'avenir et connaissent un Amour véritable et sincère leur offrant la chance d'une seconde vie, d'un même chemin qu'ils pourront emprunter main dans la main : "Un avenir. L'avenir. le nôtre. Et l'amour, non plus seulement un rêve mais une réalité. le bonheur à portée de main.".
Au risque de répéter ce qui a déjà été dit sur Douglas Kennedy, moi la première, c'est vraiment très bien écrit (et traduit étant donné qu'il travaille avec le même traducteur depuis le début), et il est toujours aussi surprenant de constater la capacité de cet homme de se mettre dans la peau d'une femme et présentement d'écrire à la première personne du singulier.
Honnêtement, la différence si le livre avait été réellement écrit par une femme est minime, cette propension à entrer dans l'esprit d'une femme est d'ailleurs d'un des points forts de cet auteur.
Outre cela, il sait proposer des histoires originales, bien construites, qui se lisent de façon fluide, et ce dernier roman n'est pas une exception à cette règle, il se lit très facilement et très rapidement, il est difficile de le lâcher une fois commencé.
Mais il y a un petit quelque chose qui m'a gênée parfois, non pas qu'il s'agisse d'une histoire d'amour, ou plutôt si mais pas pour le thème choisi, j'ai parfois été dérangée par le côté trop voyeur de l'auteur dans cette relation naissante.
Même si c'est relativement pudique, bourré d'émotions et intelligent dans le traitement qui est fait des personnages, j'ai parfois eu la sensation d'être trop à l'intérieur de cette romance et d'en lire des parties qui n'appartiennent qu'à Laura et Richard.
Un sentiment un peu étrange mais je ne peux que noter la justesse de l'auteur dans l'analyse qu'il fait de cette relation, tout comme dans son traitement des personnages qui sont incroyablement proches du lecteur et qui pourraient très facilement être croisés dans la vie de tous les jours.
Laura est un personnage extrêmement bien réussi et très attachant, sans doute encore plus d'un lectorat féminin.

"Cinq jours" est un très bon Douglas Kennedy, un roman qui sort de l'ordinaire de l'auteur et qui sous des airs de romance sentimentale cache surtout une histoire on ne peut plus réaliste, l'une des belles découvertes de cette rentrée littéraire 2013.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Avec son incroyable de talent de parler au féminin, l'auteur reprend une idée qui lui est chère : chacun vit sa vie selon ses choix, même si la marge de manoeuvre est étroite. le bonheur peut arriver à tout le monde. Comme dans son précédent roman « cet instant là », la démonstration est faite que les destins peuvent brusquement basculer dans l'horreur comme dans la joie. La vie est trop courte cependant pour se complaire dans la lamentation, il y a toujours un avenir, du moins on aime à le penser.
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Laura, la petite quarantaine, est technicienne en radiologie. Elle est mariée à Dan, ensemble ils ont eu 2 enfants. Dan est au chômage depuis un certain temps, c'est Laura qui fait vivre le ménage.
Coincée entre son boulot et sa vie perso ou rien ne se passe, l'existence de Laura est devenue une routine sans âme, sans peps. le bonheur a déserté son foyer, c'est le sentiment qui la submerge quand elle rentre chez elle le soir.
Le jour où son supérieur lui propose de le remplacer à un congrès de radiologie à Boston, Laura saute sur l'occasion de s'évader de son train-train quotidien et de s'octroyer cette petite bulle d'oxygène.
A Boston, le hasard met sur sa route Richard Copeland, il est un plus âgé qu'elle et travaille dans les assurances. le courant passe tout de suite entre eux, ils ont des goût et une culture littéraire semblable, ce qui va les amener très vite à se confier l'un à l'autre.
Comme Laura, Richard est englué dans un mariage qui ne lui apporte plus de bonheur depuis longtemps, ils ont vécu chacun dans leur jeunesse une grande histoire d'amour qui a laissé des traces indélébiles.
Où tous ces points communs, cette amitié grandissante, ce même ressenti émotionnel va-t-elle les mener ?

Si au départ le quotidien un peu routinier des personnages peut sembler un peu longuement raconté et donner de la pâleur au texte, il trouve son sens et son importance dans la suite du récit.
Les émotions des personnages sont magnifiquement retranscrites ce qui à la lecture donne un côté réel et vivant aux personnages.
J'ai bien aimé le personnage de Laura qui malgré une grande déception décide d'aller au bout de sa décision et prendre sa vie en main et de changer tant qu'il est encore temps.
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J ai beaucoup aimé ce livre , plein de remise en question sur notre vie et sur notre quotidien....La question est " qu ai je fait de ma vie, suis je heureuse?"
Je me suis un peu retrouvée dans les questionnements de Laura et en refermant ce livre je me suis dit : et si c était elle qui avait raison!....
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