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EAN : 9782714443991
352 pages
Belfond (03/10/2013)
  Existe en édition audio
3.25/5   942 notes
Résumé :
Cinq jours

Dans le Maine, de nos jours.

A 42 ans, Laura Warren sent qu'elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (176) Voir plus Ajouter une critique
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sur 942 notes
♫On a tous un amour sublime
Caché dans sa mémoire intime.
Chaque homme a sa musique à lui
55 jours 55 nuits
On a tous une passion perdue,
Un rêve qui n'est pas revenu,
Des souvenirs pour toute une vie
55 jours 55 nuits♫
Michel Sardou - 1992 -

Face à la mer, elle tourne le dos au quotidien
Plongée dans la grande illusion de l'ailleurs
Véritable nature, le masque ne cache rien
Projeter sur l'autre ce que désire son coeur
Ne plus voir une personne pour ce qu'elle est
mais telle que nous voudrions qu'elle soit...
Tourner bride et repartir dans l'immensité
Introspection, se sentir mieux enfin chez "soi"

Ouf, là, 55 Jours, 55 nuits
J'avoue j'ai eu du bol
5 jours, moi ça m'a suffi,
sémantique, cure de paroles
Un de plus et c'est l"ennui !
Onze fois moins que 55
depuis 5 JOURS on est qualifié
je lève mon verre, allez on trinque
Quoi que vous Croates, ON VA GAGNER....






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Voilà que je referme définitivement ce récit de Cinq jours dans la vie de Laura. Laura a 42 ans, elle travaille comme technicienne aux scanners dans un hôpital, alors qu'elle regarde un énième scanner d'un énième patiente, elle se souvient...
Elle se souvient de ses deux enfants si différents , Sally et Ben, et de son mari, Dan, un homme désagréable qui ne la soutient pas et ne lui apporte pas la moindre étincelle de bonheur. Et pour couronner le tout, sa longue période de chômage a ravivé de vieilles rancoeurs. Et puis un jour, alors qu'elle est à Boston pour une conférence, elle rencontre Richard, un homme marié lui aussi, et malheureux dans son mariage lui aussi. Richard est séduisant, drôle et instruit et il a beaucoup de points communs avec Laura. Mais cette étape de vacances pourrait-elle être un nouveau départ ? ...

Comme chez Francis Scott Fitzgerald, à mesure que les personnages se dévoilent, ce sont leurs fêlures qui apparaissent - et c'est ce qui donne toute leur intensité à ces personnages d'encre et de papier. Bien que je ne peux qu'acquiescer sur le fait que ce scénario a des airs d'Harlequin, avec sa façon de traiter le sujet, Douglas Kennedy - comme Jane Austen à une autre époque et en d'autres lieux - en est loin.
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, pas nécessairement à cause de la première partie un peu trop lente parfois, mais car je me suis souvent reconnue dans les tourments du personnage. Je ne peux pas dire que cette lecture a changé ma vie, mais elle m'a obligé à voir les choses autrement. Douglas Kennedy, je l'ai découvert, a un immense talent pour disséquer les sentiments humains les plus enfouis, torturés ou ceux qu'on aimerait oublier - un peu comme Dennis Lehane - à tel point que ça peut en être choquant !! L'écriture de l'auteur très simple, très fluide et surtout très sincère créé une certaine intimité entre le lecteur et le personnage ; ce qui fait qu'une fois l'heure de reposer le livre est venue on attend fiévreusement de pouvoir les retrouver. On ne s'attache pas forcément aux personnages, mais on se sent proche d'eux tant l'auteur est bienveillant à leur encontre.

Cinq jours a tenu toutes ses promesses car c'est en effet un très bon roman sur les regrets, la culpabilité, la solitude et le courage que l'on a (ou pas toujours) de prendre se vie et main et d'écrire sa propre histoire.
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On est loin du Douglas Kennedy habituel.
Pas de suspense, l'intrigue est essentiellement sentimentale. Au début on s'impatiente un peu devant la banalité des personnages.
Mais au fil du livre, on s'attache à eux.
Laura et Richard se rencontrent à un moment clé de leur vie: tous deux sont mariés et mal mariés.
Elle est technicienne en radiologie, elle est appréciée professionnellement mais trouve peu d'épanouissement dans sa vie familiale: son mari est chômeur, peu attentionné, ils ont peu de conversation et peu d'activités ensemble, leur fils est fragile et se remet mal d'une rupture affective.
Richard rencontre Laura lors d'une conférence à Boston.
Il est assureur mais ne se plaît pas trop dans son métier. Sa femme est très distante et son fils a des troubles bipolaires bien préoccupants.
Entre Laura et Richard cela va être le coup de foudre.
Oui mais... un nouveau départ est-il vraiment possible?
Douglas Kennedy nous fait aimer ces personnages qui pourraient être nos voisins ou nos collègues.
Tout est traité ici avec une grande humanité.
Une belle question de morale se pose ici: jusqu'où peut-on aller pour échapper à la frustration d'une vie que l'on n'a pas entièrement choisie?
Pas de réponse ici mais les hésitations et les atermoiements dans lesquels se débattent les personnages nous émeuvent beaucoup.
Un livre différent des Douglas Kennedy que j'ai lus jusqu'ici mais qui vaut peut-être le détour malgré ses airs de roman sentimental.
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cinq jours! que dire du dernier roman de douglas kennedy. comme tous ces romans celui-ci ne déroge pas à la règle il y est question de couple, le rapport homme femme, bref les joies du mariage.
dans ces livres précédents il y avait une intrigue , un fil rouge qui nous permettait de comprendre la psychologies des personnages, une étude sur la société américaine.
tout commence par la rencontre de Laura et Richard, tous deux mariés elle manipulatrice radio, lui agent d'assurance; pendant la moitié du livre ils vont se découvrir ,s'apprécier , s'aimer pour ces deux écorchés de l'amour un choix va s'imposer quitter mari et femme et vivre une autre vie à Boston.
ça se gâte dans la seconde partie. Pour les inconditionnels du romancier je ne raconterais pas la fin; ce roman m'a déçu. Juste un conseil évitez de l'offrir pour la saint Valentin.
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A nouveau, en cette rentrée littéraire 2013, Douglas Kennedy permet à une femme de s'exprimer au moyen de sa plume; Une quadra, classe moyenne, touchée par la crise (pas un roman américain contemporain ne la passe sous silence…). Son mari vient d'être licencié, et son seul salaire de technicienne en radiologie doit permettre de payer les traites et de subvenir aux besoins de leurs grands enfants. Ajoutons à cela le sentiment d'isolement, d'incompréhension par l' entourage, par son mari surtout, qui fait retentir le qualificatif d'intello comme une insulte, parce qu'elle aime lire. Alors, à l'occasion d'un séminaire à Boston, une rencontre fait vaciller l'équilibre précaire de sa vie ordinaire (c'est bien connu, dans les congrès il y a plus de cocus que de savants!)

Où est passé le Douglas Kennedy de Piège nuptial ou de L'homme qui voulait vivre sa vie, ou encore d'une Relation dangereuse? Il m'a tellement marquée par ses thrillers qui m'essoraient les surrénales en m'inondant d'adrénaline, qu'ici encore à chaque page tournée, j'avais la crainte, et le désir, de découvrir la descente aux enfers à laquelle il nous avait habitué.

Non que ce soit désagréable : on s'attache et s'identifie facilement à ces personnages crédibles, authentiques, et l'on partage leurs états d'âme. Mais il faut aller chercher ailleurs le frisson.

Alors on apprécie le roman bilan d'une Amérique, à la recherche de valeurs agonisantes, sur fond de crise économique. L'analyse psychologique est fine, pas trop moralisatrice. L'humour est au rendez-vous, en petites touches subtiles.

L'écriture est fidèle à elle-même et la traduction, se faisant oublier, est donc parfaite

Un bon moment de lecture, à condition de ne pas se tromper de registre (pour les thrillers, il vaut mieux se tourner vers Harlan Coben…)

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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critiques presse (3)
Bibliobs
14 novembre 2013
Le livre n'est peut-être pas «le roman le plus bouleversant de Douglas Kennedy», comme le promet la quatrième de couverture, mais il contient certaines notations psychologiques intéressantes. On ne peut toutefois se départir d'une légère déception en le refermant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeJournaldeQuebec
04 novembre 2013
On a dévoré Cinq jours en deux jours seulement, l’écrivain américain Douglas Kennedy ayant une fois de plus réussi à se surpasser.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
04 octobre 2013
Douglas Kennedy profite d'un certain succès en France. Mais son dernier roman, Cinq Jours, ressemble à un mauvais remake de Madame Bovary.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (231) Voir plus Ajouter une citation
"Certains disent que le monde finira par le feu
Certains disent par la glace.
De ce que je connais du désir, je penche pour le feu,
Mais si je devais deux fois périr
Je crois assez connaître la haine
Pour soutenir qu'en matière de destruction
La glace fait aussi merveille et peut amplement suffire."
p157

"Le feu et la glace" du poète américain Robert Frost (1874-1963).
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- Une dépression peut durer des années sans vous empêcher de fonctionner assez normalement, a observé le Dr Bancroft. C'est une ombre avec laquelle nous décidons de vivre, au point de finir par nous persuader qu'elle fait partie de nous. Jusqu'à ce qu'elle s'épaisisse tellement qu'elle rende tout insupportable.
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Y avait-il un jour qui ne dresse pas soudain un obstacle, vous obligeant à repenser le cours de votre vie, ou du moins vous rappelant qu'elle ne se déroule jamais comme vous l'auriez voulu? Qu'attendons-nous réellement de la vie au juste? Quand on leur pose cette question, ô combien dérangeante, les gens ont tendance à répondre en employant de grands mots : le bonheur, le grand amour, une vie tranquille, l'argent, le sexe, la liberté. Parfois, bien plus modestement, la sécurité pour leurs familles, la reconnaissance de leur valeur... Tout cela est fort raisonnable, et pourtant citez.moi une seule personne qui peut vraiment dire qu'elle a reçu de la vie exactement ce qu'elle avait espéré.
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All right, maybe I was being far too maternal/cautious - but what worried memos here was that Ben was so in love with being in love. How could I explain to him that sometimes we project onto others that which our heart so wants. As such, we aren't seeing the other person at all.
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— Tu sais pourquoi j’ai pleuré, tout à l’heure ? Parce que tu es mon amie et que je souffre avec toi, mais aussi... par jalousie, je l’avoue. Un sentiment lamentable, pathétique, mais que je ne peux pas nier. Comme j’aurais aimé ressentir ce que tu as connu ces derniers jours... Être désirée et aimée de cette manière. Même le temps d’un week-end. Pouvoir se dire : « Je ne suis plus seule au monde »...
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