C’est ainsi que j’en suis venu à comprendre le trait essentiel des cafés : une communauté improvisée, un refuge chaleureux au milieu de la froide indifférence urbaine.
On veut ce qu’on ne peut avoir – et en même temps, on se demande si ce qu’on a déjà, et qui nous apporte tant de choses qu’on a toujours voulues, n’est pas un peu trop facile.
On laisse souvent passer des occasions merveilleuses par crainte de souffrir.
C'est une vérité aussi déplaisante qu'absolue, mais l'argent est notre outil pour compter les points, il est la référence sur laquelle se fonde notre vision du monde.
la vengeance, c'est boire le poison en espérant que ce soit l'autre qui crève.
Je découvrais maintenant combien la vie pouvait être tragique. (…)
J'imagine que c'est inévitable, inhérent même au simple fait d'être là, de vivre.
Une action produit un résultat. L'inaction, un autre. Mais, à la fin, nous faisons tous nos choix en fonction des choix d'autrui. Qui eux-mêmes se décident en fonction des signaux que nous leurs envoyons. Ou que nous leur envoyons pas.
"En vieillissant, tu te rendras compte que ce que tu veux change sans arrêt. Il n'y a pas de réponse simple à ta question. Il n'y a que les rigoristes, ceux qui ont drastiquement limité leurs horizons, pour croire qu'on peut savoir ce qu'on veut. Tous les autres disent : "Je veux ci, je veux ça, je te veux, toi." Mais en réalité, on n'en sait absolument rien.
"Leur monde s'écroulerait s'ils se témoignaient de la tendresse. Alors ils s'en tiennent à la colère."
L’anxiété est le vertige de la liberté.