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sur 382 notes
Voilà des mois que je me dis « Ma fille, faut vraiment que tu découvres Jack Ketchum depuis le temps qu'on t'en parle« . À l'occasion de la réception de la nouvelle liseuse Vivlio Touch 5 que j'ai en test pendant quelques semaines, en partenariat avec Vivlio, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cet auteur dont je n'ai pas un seul roman papier dans ma PAL.

J'vous le dis direct, fans de Jack Ketchum et lecteurs qui n'aimez pas les chroniques négatives, quittez immédiatement cet article car je ne vais pas y aller par quatre chemins.

Mais que s'est-il passé ?
Rien, de rien, de rien, de rien. Quel ennui, j'avais du mal à enchaîner 20 pages de suite tellement je ne trouvais aucun intérêt à ma lecture ! Il ne se passe rien dans les 150 premières pages, l'impression de lire un roman pour ado où on suit divers personnages dans leur vie pas toujours évidente, mais dont les détails narratives sont inexistants. Aucun attachement à eux, leur analyse psychologique n'est pas très poussée et j'ai eu bien du mal à les différencier et à leur trouver un intérêt. Là je commence à me dire qu'on m'a vendu un ouvrage hyper violent alors que pour moi c'est du pipi de chaton en matière de violence.

Et puis la violence commence, ahhh enfin tu voulais de la violence Anaïs ben tu vas en avoir ! Une accumulation même, le récit fait place à un enchaînement de scènes violentes qui sont faites pour choquer, ulcérer, ok c'est moche ce qui arrive à cette gamine mais le tout manque cruellement de profondeur. Moi j'aime la violence quand elle apporter quelque chose au récit, pas quand elle n'est là que pour assouvir un besoin de voyeurisme chez le lecteur. J'ai eu l'impression de lire un Giebel, et quand on sait à quel point je déteste ce qu'elle fait depuis plusieurs romans (voir ici et ici), pas étonnant que je n'ai pas accroché ! Alors je sais, cet ouvrage a été écrit bien avant que Giebel ne publie son premier roman, mais il m'a été impossible de ne pas comparer les deux auteurs tant j'ai trouvé la ressemblance frappante entre les deux. La nuance c'est que Ketchum c'est plus mou, et qu'il tombe moins dans le pathos que Giebel. Vous êtes sans doute en train de vous dire « la meuf, elle veut du violent, elle en a et elle n'est pas contente ! ». Bah ouais ! L'accumulation de scènes de violence est ici, pour moi, sans intérêt, j'ai juste eu l'impression que l'auteur enfonçait le clou de quelqu'un qu'il était en train de crucifier sur une croix, mais il ne ressort rien de tout ça… Je ne me suis pas sentie impliquée par le récit ni par ce que vivait la gamine, bien que ça soit parfaitement horrible je le conçois, mais l'auteur n'a pas réussi à créer ce lien entre la victime et moi en tant que lectrice, et j'ai eu bien du mal à le terminer.

L'horreur tient certainement du fait que ce livre est inspiré de faits réels, certes, mais c'est un rendez-vous complètement manque pour moi et je crois bien que je n'ai pas envie de continuer à découvrir l'auteur.

Le mot de la fin
Cet avis m'est personnel, évidemment comme je vous le dis à chaque chronique négative, ne m'écoutez pas, et si vous avez envie de le lire, foncez !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Insoutenable ! Âmes sensibles s'abstenir.
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Ce que je ne comprend pas , c est que l auteur se base sur des fats reels ; à ce moment la tt le monde peut ecrire.Cev livre a ete tres dur a "digerer" contrairement a ceux de king
meme Misery ne laisse pas un gout plus qu'amer!! Je comte lire "le purgatoire des innocents" en esperant qu il n est pas base sur des faits reels.
Dommage pour Ketchum , il n est pas a feliciter !!!!!!!!!!!!
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ambiance glauque, dur, noir ! Accrochez-vous !
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Ce roman fait partie de ses romans qui me marqueront à vie. En effet lorsque je les prie je ne m'attender pas du tout à une histoire aussi choquante est triste, mais très réaliste. le roman est très bien écrit, on est directement plongé dans l'histoire d'un jeune garçon qui rencontre une jeune fille victime d'injustice et de choses encore pire. le roman est insoutenable pour les personnes sensibles comme moi, mais j'ai bien aimé, car elle montre la réalité de notre monde qui n'est pas toujours rose. Et c'est surtout une histoire qui à exister et qui rend hommage en quelque sorte à la victime.
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Je ne sais trop que dire sur ce livre à la fois hypnotique et atroce...bien écrit, il nous laisse pantois tant on se demande comment c'est possible et tout ça ne sort pas de l'esprit d'un écrivain, mais bien du cerveau malade d'une femme des années 50 aux USA...Ce livre est très bien, mais très dur...
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Incroyable! Très très touchant.
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Quand j'ai choisi ce livre à la médiathèque, je ne m'attendais pas du tout à une telle histoire, je pensais lire une histoire de meurtre, enquête, etc, bref le polar de base !

Et bien, que nenni ! Nous avons là un livre inclassable, c'est une sorte de thriller psychologique malsain où nous suivons les mésaventures (et c'est un euphémisme) d'une jeune fille avec ses voisins et sa tutrice.

Âmes sensibles s'abstenir : certaines scènes sont vraiment insoutenables (scènes de tortures). J'ai tout de même terminé le livre car malgré tout, j'avais très envie de connaître la fin mais certaines scènes m'ont vraiment choquée.

Le pire est de se rendre compte, en se documentant, que ce livre est inspiré d'une histoire vraie... La perversité humaine est vraiment sans limite, et ce livre le prouve bien !

En bref, à ne pas mettre entre n'importe quelles mains...
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Avec « Une fille comme les autres », c'est tout noir ou tout blanc. Soit on aime, soit on déteste. Ceux qui n'aimeront pas, pourraient juger horrible la manière dont l'auteur décrit les actes atroces que subis Meg, la cruauté de certains personnages mais pire encore, la passivité des autres face à tant d'horreur. Ils pourront aussi en vouloir à l'auteur d'avoir laissé planer ces impressions de voyeurisme et de non assistance à personne en danger qui se distingueront à travers des sentiments de colère, de peine et de totale incompréhension qu'on ne pourra s'empêcher de ressentir, à tel point de vouloir entrer dans l'histoire pour tout arrêter…

Ces mêmes personnes, pourraient aussi facilement s'en prendre au style de l'auteur, le trouvant d'une simplicité absolue. Il est vrai que s'il l'on recherche des phrasés philosophiques à caractère moralisateur, ce n'est pas Jack Ketchum qui nous les fournira, en tous les cas, pas dans cet écrit. Ni même la moindre phrase poétique qui nous ferait aimer sa plume, bien au contraire, l'auteur usera par moment d'un certain langage cru, malsain et même vulgaire.

En revanche, ceux qui aimeront, souligneront le génie de l'auteur d'avoir pu créer, à partir d'un fait divers, un univers malsain au sein d'une famille déjà amputé de toute sympathie. Un univers ou la tension monte crescendo au fil des pages tournées… Un univers dans lequel on découvrira progressivement comment l'auteur à façonner ses personnages, nous montrant ainsi leur vrai visage et jusqu'où ils sont prêt à aller par pur bêtise… Un univers qui montre en faite la bêtise de l'homme dans leurs actes de cruauté et de passivité... Particulièrement celui de Ruth Chandler que l'auteur à su rendre presque sociopathe si ce n'est complètement… (Je précise que par rapport à cela, l'auteur s'est énormément éloigné de la véritable histoire de Sylvia Likens la victime et Gertrude Baniszewski, la tortionnaire et meurtrière de cette dernière).

Si comme moi vous avez lu et été touché par le récit et témoignage de Toni Maguire dans son livre « Ne le dit pas à maman », vous serez ravi de savoir qu'ici, on se retrouve dans un contexte assez similaire. Une victime, un bourreau, des personnes qui refusent d'agir pour des raisons qui les concernes, mais surtout cette fameuse époque où il ne faisait pas bon de se plaindre, une époque ou « fermer les yeux » n'était pas qu'une simple expression…

Une fille comme les autres est un roman qui touche énormément, qui je pense laissera une marque indélébile à l'esprit. Qui nous fait réfléchir sur les notions de responsabilité et culpabilité ; à savoir, à partir de quel moment dans l'acte commit est-on réellement coupable par rapport à ce que l'on considère nous-mêmes… Par exemple, si je suis témoin d'un vol je ne suis pas coupable du vol mais je serais considérée comme responsable parce que je n'aurais pas aidé la victime (C'est un exemple bateau, mais c'est pour montrer l'idée qui ressort du roman et qui concerne directement un des personnages).

Le roman montre également qu'il règne une certaine forme d'insécurité. Une petite ville tranquille ou les enfants pêchent des écrevisses l'été, mais qui en réalité, cache des gens vils, malsains dépourvus de toute compassion. Un abri antiatomique sensé protéger mais qui dans ce cas précis se transforme en réelle salle de torture... Une mère bien sous tout rapport aimant ses enfants mais qui se transforme ici en véritable tortionnaire et pire encore...

C'est aussi un roman qui fait naître en nous tous les sentiments néfastes que l'homme est capable de ressentir envers cette mère indigne, cette femme dépourvue d'âme, de coeur et qui pique exactement là ou ça fait mal… vous laissant sur le carreau sans même un seul regard… et qui ne vous laisse pas la moindre chance d'abattre vos cartes…

Je vous laisse sur cette dernière note poétique et vous conseil vivement ce roman si vous n'avez pas froid aux yeux…

Bon à savoir :

Il existe un film qui a été adapté de ce roman qui s'appelle « The girl next door » celui de 2007 à ne pas confondre avec « Girl next door » de 2004. Si vous n'avez pas froid aux yeux et que vous êtes de ceux qui tiennent le coup, en lisant ce genre de roman et regardant ce genre de film, je vous le conseil, il apportera un plus à votre lecture.

Et si vous souhaitez connaître la véritable histoire de Sylvia Likens, voici deux liens qui vous en diront plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvia_Likens
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gertrude_Baniszewski

Le site officiel de Sylvia Linkens : http://www.sylvialikens.com/ en anglais.

Un autre livre qui parle de cette histoire : « House of Evil : The Indiana Torture Slaying » de John Dean.

Un autre film « An american crime » qui se rapproche plus de la véritable histoire, car comme je l'ai dit plus haut, Jack Ketchum a changé énormément de chose dans son roman.
Lien : http://reading-lovve.blogspo..
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ce livre tient son pari de nous plonger dans l'horreur, la vraie, celle qui laisse des trace à tout jamais, avec American Psycho, c'est le plus dure des romans que j'ai lue, non seulement dans le sens graphique, mais aussi dans sa capacité à faire surgir les plus noirs fantasmes du genre humain.
Le plus dure encore est de savoir que cette histoire est tiré de faits réels que l'auteur a volontairement "édulcorés" comme si ce que l'on a pas sous les yeux n'est pas déjà assez innommable
un choc total, un auteur trés au dessus de la moyenne du genre, j'ai hâte d'en lire un autre,mais pas trop vite quand même il fait que je me remette de tous ça
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