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4,03

sur 382 notes
Jack Ketchum, s'il ne possède pas le talent de l'écriture transcendante, n'en reste pas moins un bon créateur d'histoires bien noires et collantes. Une fille comme les autres est un roman noir et dur qui violente le lecteur, et qui n'aurait pas mérité qu'on le spoile autant dès l'introduction. Pour moi, ça ne change rien, je savais déjà puisque j'ai vu l'adaptation, mais pour ceux qui n'ont pas vu le film ou ne connaissent pas l'affaire dont est tiré le texte, c'est dommage. En définitive, j'aurais pu me passer de cette lecture, et j'ai même failli l'abandonner à un moment donné. L'histoire est malsaine, dérangeante, j'ai eu l'impression de cautionner cette histoire et les actes en continuant ma lecture. L'écriture aurait pu me convaincre, mais celle de Ketchum est quelconque, et seulement elle aurait pu me permettre de redécouvrir l'intrigue presque comme une première fois. Ce livre ne m'a rien apporté, ne m'a pas élevée, n'a réussi qu'à m'écoeurer. J'ai de loin préféré "Comme un chien", du même auteur, que je conseillerais avec plus de facilité et plus d'engouement.
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Il est très difficile de donner un avis sur le livre une fois terminé! Nous sommes dans l'Amérique des années 50 ou l'on va suivre le quotidien d'une bande de jeunes adolescents. Jusqu'au jour ou une fille va apparaître... À mon sens, c'est très bien écrit, il se passe quelque chose lorsque l'on est dans ce roman, cela nous prends les tripes, C'est fort!. C'est extrêmement dérangeant et cela nous pousse à connaître la suite tellement cela ne peut nous laisser indifférent. J'ai eu du mal à le finir et j'ai du attendre un peu avant de reprendre un autre roman....
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« Vous serez effrayés de tourner ces pages, mais vous ne pourrez pas vous en empêcher. » disait Stephen King… Et il a eu raison le bougre !
En fait, pour tout vous avouer, j'avais même peur de COMMENCER ce livre.
Outre l'histoire horrible dont il est inspiré et les critiques, parfois écoeurées, que j'ai pu lire à son sujet, j'avais surtout peur de tomber sur un livre malsain, écrit simplement pour choquer, une sorte de « torture porn » littéraire… Et à mon grand soulagement, ça n'a pas du tout été le cas ! (Et je l'ai dévoré en quelques heures.)

Comme souvent, commençons par les personnages !
Concernant le protagoniste, David, bien qu'il soit légèrement remonté dans mon estime vers la fin du roman, je ne l'ai pas aimé. Voire parfois détesté. En fait, j'ai eu envie de le secouer, de le taper, de faire n'importe quoi pour le pousser à AGIR durant la totalité du roman. Mais c'est normal, c'est ce que souhaite l'auteur.
Quant à Ruth, que l'on pourrait considérer comme le principal antagoniste…
Vous vous souvenez de la mère – complétement dérangée – de Carrie ? C'est une enfant de choeur comparée à Ruth. En fait, je pense que je n'ai jamais autant détesté un personnage de ma vie. Elle est horrible. Abominable. Abject. Odieuse. Ignoble. Répugnante. Et tous les autres synonymes que vous pourrez trouver. Je pense que ça résume bien mon avis.

Par contre, pour ce qui est de Meg… Oh Meg… Je l'ai A-DO-RÉE.
Bien évidemment, face à tout ce qui lui arrive, on ne peut que s'y attacher, mais le plus cool, c'est qu'elle est forte, courageuse, intelligente. Et qu'elle ne se laisse pas faire.
On n'est pas sur une histoire à la « Cendrillon » où l'héroïne, trop gentille, (ou niaise, ou bête, comme vous préférez) se laisse marcher sur les pieds d'un bout à l'autre. Non non non. Meg essaye d'abord de se faire apprécier de sa famille d'accueil, mais quand les choses dégénèrent et qu'elle commence à se faire maltraiter, elle résiste, et pas qu'un peu.
Elle dit non, elle se défend, et elle va même prévenir la police ! C'est super rare et appréciable de lire ça dans une histoire de maltraitance infantile !
(En plus, avec ses cheveux roux, ses yeux verts, ses manières de garçon et sa situation familiale EXTRÊMEMENT compliquée, elle m'a fait penser à Beverly Marsh du « Ça » de Stephen King. Et moi j'adore Beverly.)
Malheureusement pour elle, résister ne suffira pas… Comment le pourrait-elle ? Elle est seule, face à Ruth et ses trois enfants, puis ensuite face aux autres enfants du quartier… Et puis surtout, il y a Susan.

L'adorable petite Susan, sa petite soeur, qui a gardé de graves séquelles de l'accident et ne peut plus se déplacer normalement.
Meg et Susan s'aiment, elles s'aiment terriblement… Et c'est bien ça le problème.
Ruth utilise cet amour pour leur faire du mal, et les forcer à obéir.
Quand Meg doit se faire punir et s'enfuit, c'est Susan qui prend à sa place.
Plus tard, si Meg essaye de s'échapper de sa prison la maison, Ruth menace de faire subir toutes sorte de tortures à sa soeur… Et c'est gerbant. C'est injuste. C'est insupportable. C'est tragique. C'est choquant.

Parce qu' « Une fille comme les autres », vous l'aurez compris, n'est pas un livre qui vous fera vous sentir bien ou plein d'espoir (loin de là), mais il vous donnera au contraire un sale sentiment de voyeurisme en plus de vous donner envie de pleurer ET de fracasser des têtes.
Mais c'est parfois bien de lire quelque chose qui fait autant réagir, qui provoque des émotions aussi fortes – aussi négatives soient-elles – et qui fait peut-être réfléchir certaines personnes… Parce que oui, tout le monde sait/ est censé savoir que maltraiter un enfant, c'est vilain comme tout, mais combien de personnes ont été témoins de certaines choses et ont laissé couler de peur de s'attirer des ennuis, ou parce que les concernés étaient les « gentils voisins qui vont tous les dimanches à l'église et qui invitent au barbecue une fois par mois » ? S'il faut bien retenir quelque chose de cette histoire, c'est que les maltraitances peuvent atteindre un niveau de monstruosité inqualifiable, et qu'il ne faut jamais arriver jusque là, et agir dès qu'il y a la moindre preuve.

Il est aussi intéressant de voir le comportement de chacun des enfants, leurs manières de voir les choses : le narrateur pense au début que tout est normal : puisque Meg est une enfant et Ruth une adulte, Ruth a forcément raison non ? Et les enfants sont au début bien plus enclins à torturer Meg s'ils y sont incités par Ruth, (la figure d'autorité) avant de suivre naturellement leurs camarades, dans un bel exemple de psychologie des foules.
Et puis, il ne faut pas oublier que tout ça est tiré en très grande partie d'une histoire vraie, que presque tout ce que vous lisez s'est réellement passé, et qu'il faut parfois ouvrir les yeux sur certaines choses : non un adulte ne peut pas faire ce qu'il veut avec un enfant sous prétexte qu'il est son tuteur légal, non les enfants ne sont pas toujours de petits êtres innocents et angéliques et sont eux aussi capables du pire.
(« L'histoire vraie » est celle de Sylvia Likens, n'allez la lire que si vous avez le coeur bien accroché, mais le nom et l'histoire de cette jeune fille ne doivent pas tomber dans l'oubli. Mais sans déconner n'allez pas voir si vous êtes un tant soit peu sensible, c'est vraiment horrible.)

Bref, en résumé, j'ai beaucoup aimé (adoré ?) « Une fille comme les autres », et je pense qu'il me marquera pour un très long moment, mais c'est bien évidemment un roman que je ne recommanderais pas à tout le monde.
Personnellement, je connaissais l'histoire de Sylvia Likens depuis longtemps (un peu trop en détails à mon goût), j'ai beaucoup hésité avant d'acheter ce roman, et je m'y suis lancée en sachant ce qui m'attendais.
Si vous comptez vous lancer là-dedans, je vous conseille d'être prêts, ou vous risquez d'être vraiment dégoûtés et de ne pas voir l'intérêt de ce livre.
Allez, après cette critique si joyeuse, zou-bis hein !
Lien : https://moonlight-reads.com
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Un récit des plus effrayant !
En tant que lecteur on est "prisonnier" malgré nous dans l'engrenage de cette macabre descente aux enfers.
Un livre très éprouvant.
Ames sensibles abstenez-vous...
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David, 12 ans, passe beaucoup de temps chez la famille Chandler. Ruth, la mère est très permissive et se comporte comme une amie, au même titre que ses fils. Un jour Meg et Susan, les nièces de Ruth, viennent vivre chez elle suite à la perte de leurs parents dans un accident de voiture et c'est là que commence la descente aux enfers...
Dans son intro Stephen King nous met en garde contre l'horreur de cette histoire et pourtant nous la lisons quand même. Au début je ne comprenais pas cette mise en garde, je ne connaissais pas cette histoire, je n'avais jamais vu le film non plus. Et au fur et à mesure de la lecture j'ai compris, une graduation dans l'horreur, l'indicible pourtant raconté...
Comme beaucoup de lecteurs j'ai eu peur en tournant ces pages, peur de ce que je pourrais lire, découvrir, de me rendre compte de la folie et de la cruauté de l'Homme, peur en me disant que ce récit est tiré d'une histoire vraie...
A la fin Jack Ketchum explique pourquoi il a raconté cette histoire et je partage sa colère face à de tels comportements.
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Reçu dans le cadre du masse critique (où je regarderais mieux ce que je sélectionne la prochaine fois, parce que je ne voulais clairement pas me traumatiser à vie)

Donc, j'ai su que j'allais recevoir ce livre, et vu qu'il a mis un moment à arriver, je me suis renseignée. Donc le fait originel est tout aussi horrible que ce livre, mais bon, lire les faits écrits tels quels c'est moins traumatisants que les fait écrits avec talent.

Ensuite à la réception, je l'ai regardé et je me suis dis vas-y lance toi (je tiens à avoir d'autres livres en masses critiques, voyez).

Et je ne pourrais pas faire meilleur critique que ce que dit Stephen King dans la préface: ce livre est très bien écrit mais impossible de l'aimer pour le commun des mortels tant c'est horrible. Et autant dire que, sans être méchante, Stephen King a déjà un sérieux grain, Jack Ketchum, j'aimerais pas bien le croiser.

Impossible de noter ce livre bien, je n'ai pas pu le finir. D'un côté cela illustre parfaitement le talent de l'auteur. C'est tellement réel que c'en est insupportable.
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En tant que fan de thrillers j'ai déjà à mon actif un certain nombres de bouquins particulièrement sordides mais je pense pouvoir affirmer que celui-ci les surpasse tous très largement. D'une part parce que c'est, à la base, un fait divers bien réel que Jack Ketchum nous livre ici en version romancée. D'autre part on assiste à une vague de violence qui va crescendo et dont les coupables pourraient être monsieur ou madame tout le monde, pas forcément des psychopathes en puissance, juste des gens qui pètent un câble et d'autres qui suivent le mouvement ; pour simplifier on assiste à un déferlement extraordinaire de violence et de perversités chez des gens ordinaires (ce qui n'excuse en rien leurs agissements), et c'est bien là que ce bouquin est dérangeant…. Bien sûr le fait que la victime soit une gamine déjà éprouvée par la perte brutale de ses parents ne fait que rajouter à la dureté du récit. Mais plus que tout c'est le narrateur qui contribue à rendre l'ensemble malsain, bien qu'il ne participe pas directement aux violences infligées à Meg il en est le spectateur volontaire, partagé entre une espèce de fascination morbide et l'excitation d'une pseudo position de force ; ce n'est que plus tard (trop tard) que la culpabilité se fera plus pressante.
L'auteur ne s'encombre pas de figures de style, le bouquin est sensé être le témoignage de cet ado, plus de 30 ans après les faits, c'est du brut de décoffrage et ça ne fait que contribuer à rendre ce récit plus réel, sans un peu comme si c'était votre voisin de troquet qui se livrait à vous… Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s'abstenir !
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Jack Ketchum, un auteur de roman d’horreur malheureusement trop peu connu chez nous et qui pourtant, est très doué dans son domaine. La preuve, c’est Stephen King en personne qui à rédigé l’introduction d’Une fille comme les autres » ! L’histoire terrible, remplie d’injustice ne laisse pas indifférent. Surtout lorsque l’on sait qu’il à été rédigé à partir d’un réel fait divers datant des années 50 !

On pourrait utiliser tous les qualificatifs de l’horreur pour décrire cette histoire… La cruauté que subit Meg est totalement insupportable et invivable… Mais en même temps ce livre est fascinant et envoûtant, le penchant voyeuriste présent dans tout être humain est ici titillé à souhait et on ne peux que continuer à lire cet étalage de sévices atroces et complètement inhumain.

Au départ un simple jeu d’enfants faibles d’esprits transformé par la folie d’un adulte en haine meurtrière. Dès les premières phrases, l’angoisse s’insinue et ne cesse de progresser au fil des pages parcourue… Les sentiments que cette lecture fait naître chez le lecteur sont assez ambigues et mettent mal à l’aise, car malgré le dégout ressenti lors des scènes cruelles exposées dans ce roman, on continue quand même cette lecture, jusqu’à la fin !

/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
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Ce livre est monstrueux ! C'est pourtant l'un des meilleurs livres que j'ai eu la chance de lire. Ketchum est vraiment malin et intelligent. le premier chapitre de ce roman est une merveille de poésie.. Et puis, ça devient vite l'enfer pour le lecteur grâce à l'angle choisi par l'auteur : celui de raconter cette histoire du point de vue d'un enfant inconscient du mal qui est en train de faire.
Je n'en dis pas plus car c'est un livre qu'il faut découvrir sans trop en savoir.

PS : La préface de Stephen King est passionnante mais je vous conseille de la découvrir après avoir lu le roman (elle donne un peu trop d'informations...)
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Emprise (n.f): domination intellectuelle ou morale

Tel un chasseur de trésor, je suis aux aguets à la recherche de cette lecture noire que la précédente et dans ma quête les amis Franck et marie(encore merci) m'ont lancés un nom "Jack Ketchum", auteur de "Une fille comme les autres". Auteur inconnu pour moi, une couverture banale et un résumé mystérieux, rien ne laisse présager une telle violence dans ce livre, à part peut être l'introduction de patron Stephen King.

L'histoire commence banalement et tourne autour de gosses de la même rue qui jouent et traînent ensemble. Mais Meg, une jeune fille, va rentrer dans leurs univers et surtout dans celui de David, le narrateur, à partir de là, tout bascule. Les chapitres nous amènent, lecteur et narrateur, lentement, étape par étape, aux portes de la folie humaine. Plus les pages défilent, plus la lecture devient pesante, malaisante et violente à souhait avec une impression d'être présent dans le livre au plus près de David tellement l'écriture est vivante. L'auteur derrière tout cela nous fait réfléchir sur l'effet de groupe, le poids de nos actes, mais surtout l'ascendant parfois négatif que certaines personnes peuvent avoir sur nous.











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