Le Projet Bleiberg

Jérémy Corbin est trader, il boit trop, il fume trop, il a commis un acte impardonnable et pourtant on l'aime bien, on a presque envie de le rencontrer afin de passer une soirée avec lui un verre à la main.
Un jour, il apprend que le père qui l'a abandonné, lui et sa mère alors qu'il avait moins de 10 ans vient de mourir, mais après tout qu'est ce que cela peut bien lui faire, les liens étaient rompus depuis bien longtemps, sauf que, peu de temps après la CIA met à sa disposition une jeune femme afin de le protéger, mais le protéger de qui ? et surtout de quoi ?
Commence pour le lecteur une aventure palpitante, faite de multiples rebondissements, on ne subit aucun temps mort et surtout l'envie de connaître le fin mot de l'histoire nous fait tourner les pages à grande vitesse.
J'ai adoré les personnages, j'ai plus qu'apprécié l'histoire, seul petit bémol, une partie une peu brouillonne qui à un moment donné m'a fait craindre une fin décevante mais non le résultat final est inattendu et surtout il n'est pas bâclé comme c'est quelques fois ce qui arrive avec ce genre de livre, je recommande vivement ce livre qui se lit très bien.

2ème pioche de Juillet 2022 pour laquelle je suis très en retard, je remercie Herchalex pour celle-ci. J'avais laissé de côté ce roman car il appartient à une trilogie et je ne voulais pas me lancer dans une nouvelle série. Au final, ça fait un an que j'aurais dû le lire et quelques années qu'il traîne dans ma pal.

Il m'aura fallu le trouver en audio pour m'y lancer. Il a été écouté quasi d'une traite tant il est court (environ 6h30). En revanche, on ne peut pas dire que je me sois vraiment attachée à un personnage. Peut-être parce que l'histoire est centrée sur l'action et non sur eux. D'autant plus que la narration est emberlificotée, on change régulièrement de narrateur sans qu'il soit clairement identifié… L'auteur alterne également allègrement les périodes entre le passé proche de certains narrateurs, le passé du début du 20ème siècle sur les traces d'un certain Bleiberg et le présent. J'en attendais peut-être trop de ce 1er tome, depuis le temps qu'il patientait dans ma pal, mais l'histoire et surtout le style de l'auteur m'ont surprise. Tout est dans l'action, peu d'explications et l'ensemble est impersonnel. Certes, on n'a pas le temps de s'ennuyer mais bon… trop brouillon pour moi, j'ai été perdue plus d'une fois dans la narration. La fin m'a également surprise, trop rapide à mon goût et trop facile après toutes les emmerdes qu'ont eu nos héros tout au long du roman. du coup, je reste un peu dubitative devant ce 1er tome et je ne pense pas lire la suite car celui-ci se suffit en lui-même. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment une suite car on reprend juste un des personnages pour continuer à relater ses aventures. L'auteur dit s'être basé sur une histoire vraie, possible car Hitler a fait faire pas mal de recherches bizarres pendant la 2nde Guerre Mondiale. du coup, l'histoire et ses révélations surprennent un peu mais sans plus. Elle est d'ailleurs bâclée en 4 jours.

Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte n'a pas été au rendez-vous avec ce 1er tome, mon avis en est plutôt mitigé. Je lui préfère quand même un bon James Bond. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis et/ou d'aller voir les critiques d'Alfaric pour la série complète. Pour ma part, je passe mon chemin pour le reste de la série et je continue à épurer ma pal.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Hé bien qu'elle sacrée intrigue dans ce livre ! J'ai découvert un roman style espionnage vraiment prenant, qui tient en haleine du début à la fin avec une histoire qui prend ses origines dans un passé nazi. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, j'aurais peut être juste aimé que certains passages soient plus détaillés et que les personnages soient plus aboutis.

Jeremy Corbin voit ressurgir le souvenir de son père qui l'a abandonné d'une manière assez surprenante, alors que sa mère, placée dans un institut se fait assassinée et que son propre patron se révèle être un agent de la CIA. de New York à Zurich en passant par la Belgique tout en faisant un retour glaçant dans les sombres allées d'un camp de concentration sous le menace d'un savant fou.

Un thriller haletant, bien écrit, aux personnages attachants et drôles, j'ai beaucoup aimé les retours dans le passé, ça n'est pas explosif mais ça bouge suffisamment pour que les informations s'imbriquent et créent un suspens bien mené.

En bref, un bon roman d'espionnage sur fond historique, mais l'action prend le dessus...

Est-il encore nécessaire de préciser que la période de la Seconde Guerre mondiale est un contexte que j'apprécie et qui me fait craquer à chaque fois qu'il est annoncé dans un résumé ? L'auteur utilise donc cette période et plus précisément le thème des expériences menées par les Nazis, notamment dans les camps de concentration.

L'intrigue se sépare entre le passé et le présent, mais est principalement centrée sur la partie contemporaine. J'aurais apprécié en apprendre plus sur les expériences en étant plongée au coeur des recherches allemandes. Néanmoins, les personnages et le trio principal sont assez attachants pour être happé par le récit. le lecteur est donc intégré dans une quête entre les USA et l'Europe, entre révélations et dialogues drôles malgré des personnalités clichés.

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J'ai acheté le Projet Bleiberg un peu au hasard, dans une gare, parce que je venais de terminer La Délicatesse de Foenkinos et que je n'avais rien à me mettre sous la dent pour les heures à venir. Je n'avais d'ailleurs aucun souvenir d'avoir placé le projet Bleiberg dans ma liste d'achat lors de sa sortie brochée.

Ce fut une déception globale. Disons que tout est terriblement caricatural du mauvais roman d'espionnage, les personnages sont à la limite du parodique tant ils répondent à tous les appels du pied que le mauvais goût peut faire aux romans d'espionnage.

L'intrigue, en elle-même, aurait un certain potentiel mais est partiellement ridiculisée par sa forme ubuesque, souvent ridicule, et par le style littéraire de l'auteur absolument inadaptée à un roman : j'avais l'impression que j'écrirai de la même manière, si j'étais écrivain. C'est dire...

Une lecture rapide mais sans aucun plaisir, si ce n'est d'avoir réussi à la terminer dans la journée pour passer rapidement à autre chose. Une déception donc, puisque pour un roman de gare, il n'avait même pas les capacités de sa catégorie.

David Khara nous offre ici un thriller très agréable à lire : l'intrigue est aisée à suivre, malgré les nombreux personnages, notamment historiques, et les allers et retours dans le temps (entre 1924 et 1946). Nul besoin de fouiller dans les pages précédentes pour s'y retrouver. Excellent point. Par une narration bien tonique, David Khara nous emmène vraiment dans une histoire de dingue, sans pour autant se montrer prétentieux... pas de prise de tête, un style très fluide et de ci delà quelques pincées d'humour bienvenues. le tout avec une intrigue qui tient vraiment la route, et qui prend racine dans des faits historiques avérés.

Prenez un jeune trader qui depuis un tragique accident se noie dans l'alcool... Ajoutez un père qui refait surface en étant mort, une mère assassinée, des révélations familiales qui change le regard sur une vie et le monde, une petite nénette agente de la CIA, un monstrueux agent du Mossad, des courses poursuites, des mystères, des pièges, quelques embuscades et fusillades, quelques exécutions sommaires et efficace (pas d'hémoglobine dégoulinante ni de scènes de tortures insupportables) et vous avez là un très bon thriller qui, de New York, vous amène en Suisse, en Israël et en Belgique. On y rencontre Hitler, Himmler et un étrange et terrifiant docteur sévissant secrètement dans les camps de la mort, où il trouve là tous les cobayes nécessaires à ses "petites" expérience. Oui, David Khara base son histoire avec les manipulations génétiques sur les juifs internés... Donc évidemment, on replonge un peu dans l'horreur des camps, mais l'auteur n'insiste pas plus que nécessaire sur ceci. Mais quel rapport peut-il y avoir entre les exactions nazies des années 40 et le présent mouvementé que Jay subit ? Réponse dans le livre.

Les trois personnages principaux deviennent de plus en plus attachants et c'est tant mieux. Car leur humour, leurs erreurs, leur étonnement de novice pour l'un d'entre eux égayent une atmosphère bien tendue... Ce qui donne à ce thriller cet aspect si distrayant, malgré un sacré suspense. Bon la fin est n'est pas très originale (d'ailleurs, je l'avais en partie soupçonnée), mais elle n'enlève rien au plaisir de lecture. C'est vrai quoi, une fin, c'est 10 pages, et le roman 307 pages. Cela laisse pas mal de places aux surprises et rebondissements !

PS : le projet Bleiberg est le premier tome d'une trilogie, mais peut se lire en one shot !
Lien : http://lescoupsdecoeurdegera..

Très chaudement recommandé par Gérard Collard lors du Magazine de la Santé, le Projet Bleiberg à bénéficié à l'époque de cette sur médiatisation au risque, bien évident, d'être déceptif. Je ne saurais pas dire si ce fût mon cas mais ce premier roman édité de David S. Khara m'a surpris.

Vous avouerez que la couverture laisse penser que le Projet Bleiberg est un roman sérieux, à dominance historique, tendance nazie. Offert à ma belle à sa sortie, je ne le lis que maintenant. Et ce qui m'a surpris d'abord, c'est le ton. David S. Khara est direct, sans fioritures, en un sens, familier. Et ça bouge. du début à la fin. C'est effectivement un thriller mais je le rangerai dans les thrillers d'espionnage, plutôt que policier. Et j'ajouterai qu'il est franchement tourné vers l'action, débridée, naïve aussi, à l'américaine. L'entertainment comme objectif.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/le-proj..

Nous sommes dans un Action Book, un roman de gare qui remplace très avantageusement les gros pavés à l'américaine…
Grosso modo on suit le trader Jay Novacek, Jacqueline Walls sa nounou officielle qui serait la version féminine de Chuck Norris si son côté sexy ne transformait pas en love interest du personnage principal, et Eytan Morg sa nounou officieuse nettoyeur du Mossad « blacker than black ». Quand son père militaire meurt, il en a rien à secouer, mais quand sa mère hospitalisée meurt à son tour, il est anéanti. Dans les deux cas, son parrain / beau-père Bernard Dean affilié à la CIA lui apprend qu'il s'agit d'assassinat. Il serait la clé pour découvrir un terrible secret et une menace pour le monde, limier, leurre ou appât, il est trimbalé entre Amérique et Europe pour découvrir le fin mot de l'affaire…
Et le fin mot de l'affaire, l'auteur essaye de nous le faire deviner avant eux avec un puzzle littéraire qui oblige lecteurs et lectrices à remettre les nombreux flashbacks dans le bon ordre. Nazis, Illuminatis, savants fous, ubermensch : nous sommes dans de Série B de fin de soirée, et le seul véritable suspens vient de l'identité du fameux patient 302 (oui parce celui sur la tueuse venue du froid est un peu éventé quand même).
Cela se lit bien, cela se lit vite donc cela remplit efficacement son office, mais pour moi cela été aussitôt lu aussitôt oublié. Style trop simple même quand il marche sur les plates-bandes du hard-boiled ? Rythme effréné qui ne laisse qu'à l'action assaisonnée de punchlines ? Les personnages peu sympathiques donc peu attachants (personnellement les états d'âme d'un trader qui a clairement affiché qu'il ne pensait qu'au pognon n'ont suscité chez moi aucun émoi) ? Ou un manque d'affinité avec le genre après avoir été abreuvé trop d'années par films et des séries télés ? Peu importe, chacun se fera sa propre opinion !
Lien : http://www.portesdumultivers..

Je viens de découvrir cet auteur et j'ai littéralement plongé dans les aventures d,Eytan... partant des expériences menées par les médecins nazis pour réaliser une race pure, David S. khara nous emporte dans un récit noir mordant.
Je le conseille à tous.