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Je n'ai pas tellement aimé ce manga qui est trop centré sur le côté technique du vin. Toute l'histoire est centrée sur la dégustation successive de vins et sur leurs descriptions. Les différents personnages sont sensés être à différents niveaux de connaissance en oeunologie, mais leurs descriptions sont toutes très pointues (des fruits, des fleurs, des cépages, des terroirs et des millésimes précis, etc).
Il reste plus de quarante tomes, mais je ne pense pas les lire. C'est vraiment top spécifique, trop "professionnel" pour que j'arrive à entrer dans cet univers...
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Avis portant sur la série:

Incroyable ce manga japonais, qui s'empare de l'oenologie comme thème principal pour nous faire découvrir les saveurs des plus prestigieux vins du monde qui sont français : Bordeaux et Bourgogne en tête. Il y a un véritable travail de recherche de la part des deux auteurs, Tadashi Agi et Shu Okimoto, puisqu'on nous livre également dans le glossaire de précieux renseignements sur les appellations des vins et sur les meilleures récoltes. Il paraît que grâce à ce manga qui connait un véritable succès en Asie, les Sud-Coréens se bousculeraient dans les bars à vins !

Cependant, ce manga va plus loin qu'un cours sur la production vinicole ainsi que les millésimes en nous proposant une histoire de rivalité familiale assez passionnante. le héros commence son parcours en étant dégoûté par le vin car son père l'a initié d'une façon peu orthodoxe depuis son plus jeune âge, ce qui a fini par le rebuter. Néanmoins, à la mort de son père, il est obligé de gagner un concours de dégustation pour conserver son héritage. Bref, un véritable défi pour celui qui éprouve une aversion pour le vin !

On va donc suivre la progression de ce jeune homme dans le milieu vinicole qui devra faire ses preuves pour devenir à son tour un expert en oenologie. Au travers de cet affrontement, le scénario conduit le lecteur dans une découverte de l'univers du vin, son langage, ses particularités, ses traditions. On s'intéresse également au parcours des différents personnages au cours de leur existence. Sous des apparences parfois anodines et rigolotes, cette bd recèle d'une très grande profondeur d'âme.

A l'efficacité du scénario s'ajoute un dessin réaliste et soigné comme il se doit. On tombe vite sous le charme. C'est vrai que les auteurs ont réussi à nous faire partager leur passion. Sitôt le premier tome lu, on n'a qu'une envie : déboucher une bouteille d'un grand cru, le servir dans une carafe à décanter et l'apprécier. "Les Gouttes de Dieu" sont à consommer sans modération !

Les tomes se succèdent et le plaisir est toujours présent grâce à sa remarquable construction notamment dans l'évolution psychologique des personnages. C'est une série qu'on n'a pas envie de ranger dans sa cave ! Et puis, grosse surprise : cette série a été nominée pour la catégorie "essentiel" au festival d'Angoulême 2009. Cela traduit un signal fort alors qu'on connaît l'aversion du festival pour la norme manga.

La série dépasse d'ailleurs en France les 400.000 exemplaires vendus. Elle fait des nouveaux adeptes chaque mois grâce à une certaine renommée. le milieu de l'oenologie l'a reconnue comme un des meilleurs ouvrages qui n'a rien à envier avec des livres purement techniques. Il y a quelque chose de magique avec un pareil titre qui va au delà d'un public traditionnel de connaisseurs. Il est vrai que je possède moi-même l'intégralité des tomes. Je suis quand même content que cela va s'arrêter avec le tome 44. Je n'aime pas trop les mangas longs. Mais bon, j'ai fais une exception afin de découvrir le monde fascinant des vins.

Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
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J'avais beaucoup entendu parler de ce manga et je n'ai pas été déçue. On est pris dès le début par cette histoire grâce à la découvert du vin par Shizuku. Il analyse de manière tellement fine et sensible chaque bouteille que l'on se surprend à noter le nom des vins afin d'essayer d'en boire un jour... En effet tous les vins présentés existent réellement et ce manga a d'ailleurs boosté les ventes des vins de Bourgogne (il s'agit essentiellement de cette région, mais pas seulement) en Asie. Les gens vont dans les bars à vin avec le manga à la main et demandent à boire les vins décrits.

Mieux qu'un cours sur le vin, ce manga vous éclaire sur la manière très poétique dont on peut aborder le vin, et rien que pour cela c'est passionnant. Des dossiers sur les vins complètent chaque volume. J'ai lu les cinq premiers.
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Depuis le temps que j'en entendais parler et que j'hésitais à me lancer dans cette série, quand j'ai vu le volume 1 à la bibliothèque, je me suis dit que c'était l'occasion. Et bien je ne suis vraiment pas emballée ! Et pour plusieurs raisons.

Déjà, grand classique des mangas, pourquoi faut-il forcément que l'histoire tourne autour d'une compétition ? Il aurait été plus original de faire découvrir le vin d'une autre façon que comme si c'était un sport, dans lequel il faut être le meilleur nez, le meilleur oenologue, le meilleur connaisseur, ou que sais-je encore.... Je trouve que le milieu du vin, et donc une histoire autour de ce milieu, aurait mérité un scénario avec un peu plus de "finesse".

Ensuite, je suis assez ébahie par la façon dont le mangaka a décidé d'illustrer la dégustation de vin : chaque gorgée provoque des visions à son goûteur. Alors la vision d'un champ, ou d'un jardin, passe encore, mais le concert de Queen ? Et encore, je trouve que les visions du personnage principal sont plutôt soft comparées à celle de son rival l'oenologue, qui ne peut s'empêcher de s'extasier de plusieurs "oh", chaque fois qu'il boit un vin, avant de comparer chaque bouteille à un tableau. Et puis je trouve cela très subjectif.
En lisant ce manga, j'avais ni plus ni moins l'impression de regarder un épisode de Yakitate!! Ja-pan, à la différence que les délires lors de la dégustation de pains étaient assumés, alors que là, la série se veut sérieuse.

Les personnages sont vite attachants cependant, et me donnent presque envie de continuer... Mais cela ne suffira pas à me faire aller chercher le volume 2 je pense.
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Il y a les fous d'étiquette - dans tous les sens du terme, ce qu'on voit sur la bouteille et le prestige, le prix et le cérémonial qui s'y attachent - et il y a les (vrais) amateurs de vin. Amoureux de la nature, de ses climats comme on dit en Bourgogne, de celles et ceux qui cultivent la terre et la vigne en artisans, et de celles et ceux avec qui partager une bonne bouteille est aussi et surtout goûter un vrai moment d'ouverture et de vie. Ce célèbre manga oppose ces deux conceptions du vin, le vin affaire et le vin plaisir - dans un duel ayant pour enjeu la succession du plus grand sommelier du monde tout juste disparu. le fond et la forme concourent tout à la fois à nous divertir et enseigner sur l'art du vin. Ce 1er tome peut à cet égard adopter un rythme un peu lent, comme le rituel qui précéde la véritable dégustation du vin. L'exposition des personnages et de la situation n'en est que plus réussie pour la suite. Il vaut mieux : ce manga compte 44 volumes.
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L'idée est excellente, le dessin est magnifique, l'érudition de l'auteur sur nos vins (essentiellement bourguignons) est étonnante, mais le problème du Manga c'est qu'avec une idée d'évènement par tome, ça s'étire indéfiniment ; arrivé au 3ème on se rend compte qu'il va falloir lire toute la série pour que l'histoire se conclue. Et j'ai donc décidé d'arrêter !!
J'ai pu discuter avec l'auteur (avec interprète) à un Japan expo, il y a quelques années, c'est vraiment un passionné, peut-être que je reprendrai.
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Je ne suis pas une lectrice de manga, pourtant j'ai essayé ... Lorsqu'on m'a conseillé "Les gouttes de dieu" j'y croyais pas vraiment !
Heureusement on m'a prêté l'intégrale et je ne regrette absolument pas ! C'est une série vraiment bien faite, on sent que l'auteur est un passionné de vins.

A chaque tome il y a une une énigme qui trouve sa réponse dans le vin ! On suit donc les aventures de Shizuku Kanzaki, fils d'un oenologue célèbre récemment décédé.
Dans son testament, le père lance un défi à ses deux fils, Shiziku et son frère adoptif, lui aussi oenologue reconnu : trouver les 12 meilleurs vins ainsi que les gouttes de Dieu, le meilleur des grands crus.
Je ne rentre pas plus dans les détails de l'histoire...je vous laisse découvrir la suite !

Le seul bémol que je mettrais à cette série, c'est sa longueur ! Ça fait un sacré budget pour ceux qui les achètent et ça prend pas mal de place !
Pour le moment j'ai fait une petite pause après avoir lu les 13 premiers tomes presque d'un coup mais je vais pas trader à m'y remettre !

J'apprécie les bons vins sans être une bonne connaisseuse et j'avoue que j'y ai appris beaucoup de choses ! Je sais, c'est un comble : je dois lire un manga japonais pour apprendre des choses sur les vins français !!!
A la fin de chaque volume il y a des explications oenologiques ce qui permet d'approfondir ses connaissances pour ceux qui ne sont pas des grands spécialistes comme moi ;-)
L'auteur nous parles même de ses dernières dégustations et les notes tel un vrai oenologue !

Bref une super découverte pour moi qui n'aime pas les mangas à la base !
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Apprendre l'oenologie grâce à des japonais, c'est un coup à ce que la Veuve Clicquot se retourne dans sa tombe. Découvrir les vignobles français grâce à un manga, un truc avec des petits mickeys d'outre-pacifique qui se lit à l'envers, on est dans la transgression la plus totale. Un coup à faire dessaouler direct toute une salle de garde d'un hôpital du Finistère un soir de Noël. Et pourquoi pas un cocktail beaujolais / saké pendant qu'on y est ! Ou du Sauternes goût wasabi ! Après on s'étonne que nos meilleurs châteaux (Lagrange, Beychevelle…) soient rachetés par des japonais. Marine ça urge ! En tout cas, j'ai entendu dire que le traducteur et l'éditeur français de l'ouvrage devraient être définitivement interdits de toute postulation à l'Académie française et de tout prix littéraire, voire mis à l'index par Babelio, pour haute trahison.
Il faut ajouter à cela qu'il s'agit d'une forme éhontée de bafouage de la loi Evin puisqu'il assure la promotion de l'alcool auprès de populations vulnérables que sont les adolescents friands des mangas. Il n'existe en effet dans le livre aucune mise en garde particulière ni de restrictions d'âge ou autre. En outre, on croit rêver : les éditeurs ont organisé un concours auprès de leurs lecteurs permettant de gagner 50 bouteilles de vin ! L'ensemble de cette vaste manipulation est d'autant plus pervers que l'histoire est palpitante, se poursuit au-delà de ce premier tome et doit très probablement durer sur les 22 que compte l'oeuvre. Il y a donc un effet à long terme, une lente instillation de cette culture et des pratiques associées. Quel pourrait donc être le bilan d'une telle lecture ? 22 tomes, 35 cuites, 1/2 coma éthylique et pour finir 1 début de cirrhose ? Après qu'on ne s'étonne plus de l'expansion des pratiques de binge drinking chez nos gentilles têtes blondes !

Et pourtant, malgré tout cela, pour les oenolphabètes comme l'humble vermisseau que je suis, il faut admettre qu'un tel livre a un véritable intérêt. Je dois même honteusement avouer qu'il m'a plu ! (Aïe ! Non, pas sur la tête ! Pitié ! Mon petit crane se ressent encore des récents abus de shochu et d'umeshu du réveillon.) Je plaide donc coupable, mais ayant eu une enfance malheureuse (mon père et ma mère ne buvaient pas), je demande les circonstances atténuantes. En effet, mon indigence culturelle viticole a fait que j'ai appris un tas de trucs. Ainsi par exemple, j'ignorais que nous avions en Bourgogne un vrai dieu des vignobles, la réincarnation de Bacchus en personne, Henri Jayer, connu jusqu'aux fins fonds de l'Orient. Il est ainsi plaisant de voir qu'une part de notre culture (celle des grands crus, pas du gros qui tache) fait rêver aussi loin. de quoi faire poser beaucoup de questions aux buveurs d'eau de mon espèce !

À consommer sans modération !
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Shizuku Kanzaki, le fils du grand oenologue KANZAKI, n'a aucun goût pour le vin. Mais à la mort de son père, il va devoir relever le dernier défi de son père : se mesurer à son frère adoptif (que son père a adopté une semaine avant son décès) pour identifier 12 grands crus et les gouttes de dieu qui est LE meilleur vin.

J'ai beaucoup entendu parlé de ce manga qui a un sujet atypique et je me lance enfin dans sa lecture. Après ce premier tome, je me suis prise au jeu pour savoir lesquels de ces vins étaient les meilleurs.
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Depuis un petit moment, je souhaite acquérir plus de connaissances sur le vin. Ce manga m'en a donné l'occasion. Pour les japonais, la France est le pays le plus romantique qui soit. Ils sont fascinés par sa gastronomie et ses vins. Cela se ressent dans la façon dont sont décrit les arômes des vins. le côté didactique de ce manga m'enchante, surtout avec le « b-a.ba de l'oenologie » qu'on trouve après le récit. L'histoire est assez classique. Un héritier qui se désintéresse de la passion de son père, mais doit remplir les closes testamentaires pour toucher la fortune familiale. La petite sommelière est le personnage qui permet d'entrée dans ce conte. Elle est simple, douce, gentille, ne dispose que de peu d'argent et surtout elle est maladroite. Après un aussi bon tome d'accroche, je vais poursuivre ma lecture.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
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