Bazaar - Intégrale

J'ai découvert Bazaar par hasard et franchement, je ne sais pas comment commencer ma critique. Aussi je vais faire simple...C'est ultra glauque et en même temps tellement simple. Je veux dire, le livre est très prenant, très long...trop parfois et quand j'arrive à la fin...je suis ultra déçue tellement elle est facile. C'est un livre qui, à mon sens, appartient à la catégorie du "Tout ça pour ça"!

Et puis, il y a trop de personnages....on s'y perd trop! J'étais tellement occupée à savoir qui était qui, et qui fait quoi, que j'en ai perdu le sens de ma lecture.

Je ne sais même pas comment je pourrais vous conseiller de livre ce livre. Je ne peux pas vous le déconseiller....c'est un classique du genre qu'il faut au moins lire une fois.

C'est à vous de voir...si vous aimez l'ambiance des petites villes ainsi que les romans de Stephen King qui font référence à d'autres romans de Stephen King (l'histoire se passant à Castle Rock, il ne pouvait y avoir que des références aux histoires qui s'y sont déroulées). Si vous aimez les histoires révélant la noirceur se cachant tout au fond des personnes et qui n'attend qu'une étincelle pour se révéler, ce livre est fait pour vous.

Bazaar, l'idée est ingénieuse mais je dois avouer que je me suis ennuyée. J'ai même pensé à abandonner. Pourquoi ?
Il y a trop de personnages donc la psychologie a été abandonnée au profit du fond. L'auteur dénonce la société où tout peut s'acheter et se vendre. L'homme est gouverné par ses désirs et ses obsessions. Et pour cela, il est prêt à tuer.
Dans le Maine, un colporteur arrive en ville. Il charme, il manipule, il égare les habitants grâce à sa magie : l'illusion. Vendre est son fond de commerce. Son gain : l'âme de la population de Castle Rock.

Une petite ville du Maine, bien connue des amateurs de Stephen King . A Castle Rock, il s'est déjà passé pas mal de choses et l'auteur nous fait visiter la ville en faisant des allusions à ses anciens romans. Ce petit tour est assez plaisant car il donne corps à la ville, on y retrouve des éléments familiers.
Dans cette petite ville s'installe un nouveau commerce, d'abord en travaux, vitrine au blanc d'Espagne et enseigne sybilline qui intrigue les habitants. Quand il ouvre enfin, le propriétaire un homme séduisant charme tous les visiteurs du coin qui viennent le voir parce qu'il leur propose exactement ce dont ils ont désespérément envie.. Bien sur cet achat n'est pas sans un certain investissement personnel de leur part ..
Grande fan de Stephen King pendant des années, depuis mon adolescence, je suis maintenant sceptique sur le message, sur l'image du monde et notamment de l'humain que l'auteur veut faire passer. Beaucoup de cruauté, beaucoup de violence mais surtout une volonté de corrompre l'innocence, de salir ce qui est encore sans malice, sans mauvaises intentions. Cela me dérange aujourd'hui parce que j'y vois une certaine complaisance à constater que l'humain est très souvent mauvais et à inventer des moyens de rendre mauvais ceux qui se battent pour ne pas l'être ou du moins le moins possible. C'est très désespéré et quelque part un peu dérangeant car constater c'est une chose mais prendre plaisir à manipuler et salir ses personnages c'est autre chose et cela m'a dérangé au point d'arrêter ma lecture et de ne pas vouloir poursuivre ma visite de cette boutique étrange de Castle Rock ..