AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 1159 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le mythe de Faust revisité par le King ... ce n'est pas banal, c'est à la fois horrible et drôle parce que l'auteur en fait des tonnes.

Au bazar des rêves, vous pouvez acquérir tout ce dont vous rêvez même si vous n'en rêviez pas auparavant. Monsieur Leland Gaunt vous regardera droit dans les yeux et vous serez pris d'un désir frénétique pour l'objet qu'il vous suggérera pour un prix dérisoire mais seulement dérisoire en dollars car pour la peine, il vous demandera de lui rendre 1 ou 2 petits services : faire quelques "blagues" de son cru à l'un ou l'autre des habitants de la petite ville. le problème, c'est que ces "blagues" sont destinées à monter les habitants les uns contre les autres jusqu'à mettre la ville à feu et à sang.

Envoûtés, ensorcelés, les habitants se révèlent prêts à tuer père et mère ou plutôt pairs et maire pour la possession de l'objet convoité.
Une petite réflexion sur jusqu'où sont prêts à aller les humains pour la possession, la réalisation de leur rêve et le pouvoir de la suggestion ...

Un bémol pour la longueur (pas loin de 900 pages) mais je ne me suis pas ennuyée parce que le King sait raconter des histoires dantesques comme personne : un livre distrayant sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          813
À Castle Rock, une nouvelle boutique ouvre : le bazar des rêves, un magasin plus chic que les autres, avec un auvent qui rend Brian admiratif. La veille du jour d'ouverture, il pénètre dans le magasin et fait la connaissance de son propriétaire Leland Gaunt, un homme bien sympathique, dommage qu'il y ait quelque chose de dérangeant dans sa poignée de main. Il repart avec une carte de baseball, celle dont il rêvait et une toute petite chose à faire.
Le livre est fascinant et il se dévore, bien qu'il soit plus glauque qu'horrifique.
Commenter  J’apprécie          400
Ce livre fait parti de mes premiers souvenirs de lecture Stephen King, je l'ai découvert grâce à mon frère aîné, qui a toujours été un grand fan.
J'attendais donc qu'il achète les livres et hop, je lui empruntai, et quel régal que celui-ci.
L'ambiance oppressante, mais à la fois magique, cette boutique ou tout vos désirs matérialiste sont assouvis.
Qui ne céderait pas à la tentation? Chaque personne qui rentre dans le Bazaar, y découvre l'objet tant attendu, tant recherché ou secrètement désiré.
Mais acquérir cet objet, c'est vendre son âme au diable, et beaucoup se laissent tenter.

Et vous?
Commenter  J’apprécie          304
Je me souvenais bien du livre, ainsi que de son adaptation en film, mais cette relecture a été un vrai plaisir. Stephen King sait si bien planter un décor, faire vivre les personnages en leur offrant un passé, une histoire !

Nous revoilà à Castle Rock, et une fois de plus il va se passer bien de vilaines choses dans cette ville ! Bien après Dead Zone et une dizaine d'années après l'agonie de Cujo : le shérif Bannerman a été remplacé par Alan Pangborn, dont nous avons fait la connaissance dans La Part des Ténèbres .

Un terrible accident a privé Alan de sa femme et de son fils, 19 mois auparavant. C'est lui qui va représenter le "Bien", dans ce roman, en opposition à Leland Gaunt, le propriétaire du Bazar des Rêves. Sans doute parce qu'Alan est le seul, de tout Castle Rock, à ne dissimuler aucun secret dont Gaunt peut se servir. Il désire ardemment connaître les raisons de la mort des siens, mais ne convoite rien.

L'avidité et l'égoïsme : Leland gaunt en trouve suffisamment dans Castle Rock pour, en une semaine à peine , faire littéralement exploser la petite ville ! Contre une somme modique et "un petit service", il vend aux habitants l'objet de leurs rêves. La situation dégénère très vite ! Cela m'a fait penser à la vitesse à laquelle les gens se retournent les uns contre les autres dans Dôme : dévoiler quelques secrets, gratter là où il ne faut pas...et tout se transforme en poudrière : le carnage final digne de la fin de Carrie !
Jalousie, remords, concupiscence : terreau fertile pour Lelend gaunt, comme pour tout manipulateur ! Il est à la fois démon, serpent tentateur de l'Eden, incarnation de Flagg l'immortel, Allan le voit comme "la némésis de Batman,le Joker" : il est le Colporteur éternel, le moisonneur d'âmes.

Mais le surnaturel n'a que très peu de place dans ce roman : il est surtout question, une fois de plus, de la noirceur humaine. Et stephen King s'y entend drôlement bien pour la peindre !
Aaaah, le Maine...Quel endroit merveilleux !

Commenter  J’apprécie          231
Un nouveau thriller du maitre de l'épouvante d'englouti.
Est-ce un chef-d'oeuvre ? Non.
Ai-je pris du plaisir à le lire ? Oui, beaucoup.

Je connaissais l'histoire pour avoir déjà vu le film il y a une éternité (sous le titre « le bazar de l'épouvante » sorti en 1994). le génial Max von Sydow y interprète à merveille le rôle de Leland Gaunt (le marchand et méchant dans l'histoire…), du coup son visage a accompagné ma lecture le long des 900 pages du livre.

Et oui, ce livre est imposant et un des plus longs de Stephen King. Certains détails auraient pu effectivement être épargnés sans porter préjudice à la narration. A titre personnel, connaissant le souci du détail de l'auteur et comment il aime poser soigneusement ses pions avant de dérouler son histoire, cela ne m'a pas dérangé mais pourrait rebuter un novice.

Pour ce qui est de l'histoire en soi, elle ne fait pas peur à l'image de ses autres livres (Ca, Simetierre, etc…). Elle relève plus du fantastique que de l'horreur. King nous amène ici à réfléchir sur l'importance disproportionnée qu'on accorde au matériel, aux objets, et sur leurs emprises sur nos vies respectives. Certains allant jusqu'à vendre leur âme pour obtenir ce qu'ils désirent. Leland Gaunt est donc un vendeur de (faux) rêves, un manipulateur de génie qui va brillamment tisser sa toile pour piéger les habitants de la petite ville de Castle Rock et prendre un malin plaisir à les monter les uns contre les autres.

Bonne lecture à tous !



Commenter  J’apprécie          210
Dans la ville de Castle Rock, Leland Gaunt ouvre un magasin quelque peu particulier "le bazaar des rêves", où tout le monde passant devant sa vitrine y trouve le produit de ses rêves.
Autre particularité, c'est qu'aucuns articles à un prix affiché et le mode de paiement se fait sous forme d'arrangement.
Les ententes fixées entre le client et Leland vont très vite semer la haine dans le patelin habituellement paisible.

Comme à son habitude, le maître nous plonge dans une atmosphère prenante et originale mais dont les descriptions ainsi que le nombre de personnages traités, font que l'histoire s'essouffle passée les 300 pages.



Commenter  J’apprécie          190
17/20

À Castel Rock, petite ville qui se trouve régulièrement être le théâtre de drames en tout genre, un nouveau commerce est sur le point d'ouvrir, un type de commerce qui se dit révolutionnaire. Leland Gaunt en est l'intrigant gérant et possède une façon bien à lui de faire des affaires, il vous vend l'objet de vos rêves pour un prix qui vous considèrerez comme dérisoire et vous demande en contrepartie de jouer un tour à un autre habitant de la ville. Rien de bien dangereux en soi, sauf quand ces blagues ne sont pas prises à la légère par ceux qui en sont les victimes, blagues qui peuvent très vite dégénérer, alors la situation pourrait devenir ingérable et ....dévastatrice.

Bazaar est un roman qui compte un nombre conséquent de pages (889 en poche) alors autant le dire, deux points sont primordiaux pour que tout se passe pour le mieux avec ce type de roman: l'écriture de l'auteur et une intrigue au rythme maîtrisé pour que le lecteur ne lâche pas en chemin. J'ai beaucoup aimé ma lecture même si je déplore néanmoins quelques points négatifs qui, même s'ils n'ont pas freiné ni gâché ma lecture, pourraient gêner votre progression dans le récit.

Stephen King est un auteur que j'aime beaucoup et qui possède une plume bien à part et reconnaissable. Une plume très riche et un vocabulaire développé rendent le récit plus approfondi, travaillé et surtout un récit que l'auteur maîtrise du début à la fin sans jamais laissé place au hasard, sans se perdre ni perdre le lecteur en route pour peu que celui-ci affectionne les descriptions. Car Stephen King utilise énormément de descriptions très poussées dans lesquelles il inclue aussi parfois quelques flash backs, si cela peut parfois faire un peu perdre le fil de l'intrigue, l'auteur réussit habilement à re-situer le lecteur dans le contexte. Une écriture vraiment très plaisante et très travaillée qui excelle aussi bien dans la narration des scènes de la vie que dans les descriptions, les actions ou encore les scènes plus teintées d'horreur qui sont parsemées dans le récit. Comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Stephen King, qui parvient à m'emporter totalement dans le récit et à me rendre accro à l'intrigue mise en place malgré les longues descriptions.

La mise en place des, très nombreux, personnages et de leur passé, leur caractère, mais aussi de l'intrigue, des différents conflits qui peuvent exister au sein de la petite ville de Castel Rock, est lente et donc par conséquent très longue. Dans la première partie, à chaque début de chapitre, Stephen King nous présente un nouveau personnage, son passé et tout ce que celui-ci implique dans la vie de la ville, ce qui prend un temps et donc un nombre de pages assez conséquent. Néanmoins, l'auteur a eu la bonne idée d'inclure en même temps un début d'action concernant la nouvelle boutique, le Bazar des Rêves. Un certain nombre de questions se mettent alors en place, quelles sortes d'objets seront en vente dans cette boutique? Comment sera le gérant? Les nouvelles vont vite dans une aussi petite ville et cette nouvelle boutique ne laissera personne indifférent. J'ai beaucoup aimé cette mise en place qui, bien que longue, est très intéressante et intrigante, c'est le pilier de toute l'histoire et c'est aussi ici que Stephen King exprime tout son talent, dans sa capacité étonnante à mettre en place une ville entière, avec beaucoup de personnages, d'histoires entre eux, le tout avec assez de fluidité et de rapidité pour ne pas perdre le lecteur pendant les descriptions des lieux, événements ou très nombreux personnages.

Dans Bazaar, l'auteur jongle avec énormément de personnages, tous très différents et approfondis, il prend le temps nécessaire pour présenter chacun de ses personnages et approfondir leur caractères et leur passé en utilisant des flash backs très bien intégrés au récit. Les personnages sont tous très complexes et très humains, c'est vraiment un point très positif du roman, j'ai parfois oublié que je lisait de la fiction et c'est vraiment quelque chose que j'ai aimé. Certains personnages m'ont évidemment plus marqués que d'autres: le shérif Alan Pangborn est, à mon avis, le personnage pilier de toute l'histoire, c'est un personnage vraiment gentil, dévoué à sa ville et ses habitants, courageux et sensible, la vie n'a pas épargné ce personnage, qui en devient encore plus attachant. Brian, le premier client du Bazar des Rêves, est un personnage qui m'a énormément émue, un enfant qui va être pris dans un tourbillon d'événements qui vont le dépasser et qui est vraiment très émouvant. Leland Gaunt, le propriétaire et gérant de la boutique, est un personnage intrigant et dérangeant, qui mets mal à l'aise autant qu'il attire les autres personnages, c'est un être étrange et mystérieux qui fait parfois frémir, un personnage que l'on déteste dès sa première apparition dans le roman. Autre personnage qui m'a marquée, il s'agit de Polly Chalmers, compagne d'Alan, c'est un personnage doux et affectueux, affectée par l'arthrite, la douleur est son lot quotidien et on se prend vite d'affection pour elle. Beaucoup de personnages parmi lesquels il ne faut pas se perdre, heureusement, l'auteur arrive à glisser quelques petits rappels aux bons moments pour ne pas semer son lecteur en route. J'ai beaucoup aimé certains de ces personnages, d'autres un peu moins et j'ai vraiment détesté Leland Gaunt pour ce qu'il faisait subir aux habitants de cette petite ville.

Une fois la mise en place effectuée, l'intrigue devient encore plus présente et l'action s'accélère, de nombreuses interrogations s'ajoutent aux mystères planant déjà sur Castel Rock. Les blagues que Leland Gaunt a demander à ses clients de faire aux autres habitants de gèrent à une vitesse folle et prennent des proportions inimaginables. Les scènes d'action, d'angoisse ou même d'horreur se multiplient alors au fil des pages et deviennent plus fréquentes, les scènes d'horreur sont présentes mais bien éparpillées dans le récit et l'auteur nous évite certains détails trop intenables, j'ai donc trouvé que l'horreur était néanmoins mesurée dans ce roman et que la terreur repose surtout sur l'aspect psychologique et sur le fait qu'un seul homme arrive à manipuler toute une ville. Mais est-il vraiment un homme? La haine et la violence s'accumulent et se propagent dans toute la ville, distillées par Leland Gaunt qui n'hésite pas à les exploiter et les condenser pour arriver à ses fins. le chaos est proche....

La fin est assez spéciale, elle m'a un peu déconcertée, l'auteur utilise des éléments très fantastiques et, bien que celui-ci soit indéniablement présent tout au cours du roman, j'ai trouvé la solution qu'il utilise ici un peu trop facile. de plus, j'ai trouvé la fin un peu trop rapide et j'aurai aimé en savoir plus sur ce que les survivants deviennent. Néanmoins, j'ai aimé savoir ce que Leland Gaunt devient, la façon dont la boucle se boucle.

Les +: l'intrigue, l'écriture de l'auteur et son talent pour créer de toutes pièces une ville entière, les personnages, l'action
Les -: une mise en place un peu longue, une fin un peu trop rapide

Stephen King nous raconte ici une nouvelle histoire qui se déroule à Castel Rock (comme Cujo, La part des ténèbres ou les Tommyknockers, mais pas d'inquiétudes vous pouvez lire Bazaar sans avoir lu les trois précédents). Bien que la mise en place soit un peu longue, le nombre très élevé de personnages l'impose et on ne peut que saluer le talent d'écriture de Stephen King qui met en place une ville entière et ses habitants et qui maîtrise totalement son récit et son intrigue. Celle-ci est très bien menée et très addictive et l'action devient ensuite vite effrénée. Néanmoins, la fin est un peu trop rapide et m'a semblé un peu trop fantastique.
À lire si vous n'avez pas peur des pavés et si une longue mise en place ne vous freine pas.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
Commenter  J’apprécie          182
Un nouveau magasin s'ouvre dans la petite ville de Castel Rock : un brocanteur qui vend une foule d'objets hétéroclites. La boutique a tout de même une petite particularité : à chaque fois qu'une personne y entre, elle y trouve comme par magie l'objet dont elle rêvait depuis toujours sans oser se l'avouer. le vendeur est toujours serviable, et le laisse en échange d'une petite blague anodine, à faire à un autre habitant de la ville. Sauf que cette blague est loin d'être anodine pour la personne qui la vit... Petit à petit, des vieilles blessures se rouvrent, des personnes fragiles sont bousculées, la haine monte lentement dans la ville. Puis un dernier évènement vient mettre le feu aux poudres.

Bazaar est un des meilleurs King que j'ai lu jusqu'à présent : les histoires s'entremêlent, la tension croit lentement, mais l'horreur est bien au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          180
Urghhhh ... ça y est une fois de plus j'ai avalé (sur plusieurs jours) 800 pages de plus du King de l'angoisse et des histoires tordues.
Nous voilà une fois de plus à Castle Rock où tant de choses s'y sont passées auparavant et notamment ce terrible chien (Cujo) qui déjà avait semé la terreur !
Maintenant le Diable en personne s'installe dans la petite ville sous le nom de Lelaund Gaunt, ce nouveau et très sympathique marchand qui ouvre une nouvelle boutique : le Bazaard des Rêves. Personnage intrigant qui vend tout et rien ... Objets d'illusions, tout ce dont vous avez rêvé vous le trouverez dans cette nouvelle boutique au prix de l'argent que vous avez sur vous... mais avec un revers de médaille.
Le shérif Alan Pandgborn ne saura plus quoi faire quand sa petite ville sera le théâtre de crimes, de révolution, des habitants qui deviennent fous à cause de leurs objets fétiches ...
J'ai tout de suite mordu dans cette histoires complètement tordue, mais j'avoue que ce livre est compliqué à suivre puisque il n'y a pas vraiment d'acteur principal. L'histoire met en scène en bonne douzaine de personnes où on se perd un peu au début puisque il faut bien retenir les noms et prénoms (voir surnom) de chacun. Moi qui dévore 3 ou 4 livres en même temps j'avoue avoir délaissé les autres pour me consacrer à l'histoire pour ne pas me perdre dans les personnages et l'histoire. Malgré cette critique on se retrouve à Castle Rock ... une fois de plus !
Commenter  J’apprécie          160
Quelques pages d'introduction, l'auteur s'adresse à nous, en prenant les traits d'un habitant de Castle Rock. Vous l'écoutez, nous parler de la pluie et du beau temps, mais aussi, nous colporter tous les potins de cette petite ville. A votre insu, vous êtes intégré aux habitants, vous êtes pris dans le filet, vous êtes aux aguets, et vous pressentez le drame, qui va se jouer....
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (3146) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}