Le postulat de ce roman est plutôt alléchant, la folie consumériste dans toute sa splendeur est poussée à l'extrême sous la plume horrifique de
Stephen King. Seulement, voilà, je ressors de ce roman très dense (900 pages quasiment) avec un avis plutôt mitigé. En effet, le sujet est intéressant, mais j'ai vu d'entrée l'échelle qu'allait gravir laborieusement l'histoire.
Dans un premier temps, j'ai été gênée par le traitement des personnages. Il y a bien évidemment des personnages principaux et d'autres secondaires, mais le travail autour des personnages principaux n'est pas assez abouti pour que l'on s'y attache. Il y a un personnage en particulier qui caractérise cet effet avec tous les « mystères » qui l'entourent, c'est le personnage de Polly
Chalmers. On revient beaucoup sur un pan de son histoire, tellement que cela en devient presque lourd et quand on découvre son secret, patatra, c'est la déception parce qu'on s'attend à une révélation terrible. Pour ce qui concerne les personnages secondaires, certains sont parfois tellement inutiles qu'on ne les resitue pas, et d'autres sont particulièrement développés à un moment donné puis on passe très vite sur le sort qui leur est réservé, du coup on se demande s'il y avait un réel intérêt à se pencher autant sur eux.
Cela entraîne au final une impression de longueur, ça pédale tellement dans la semoule par moment, que l'histoire piétine et on n'avance pas (c'est peut-être ici que réside son côté effrayant d'ailleurs, parce qu'on se demande si on va un jour atteindre la dernière page). Résultat, tous ces éléments freinent l'histoire et desservent les rares moments d'action.
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