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3,99

sur 1159 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
YOG-SOTHOTH RÈGNE

Venez-donc jeté un coup d'oeil à sa vitrine, il vous en plaira j'en suis sûr.


J'ai lu beaucoup de critique à propos de ce roman qui parlaient de « longueur », d'une façon péjorative. Si Bazaar est certes «  long », à mon sens, chaque pages écrites est indispensable au bon déroulement de l'histoire. Et une centaine de pages de plus, ne m'aurais pas dérangée, bien du contraire. En faite, je n'ai jamais dévoré un roman de la sorte!


L'histoire est Gantesque !


Ficelé avec une précision, et un talent que nous reconnaissons bien chez Stephen King !


L'atmosphère qui s'y dépeint, les personnages qui évoluent, ainsi que le « vilain », rendent le tout vraiment intriguant. J'avais des craintes dans les débuts quant aux nombre de personnages mis en scène, et finalement elles s'évanouirent avec le plaisirs de lecture. Il y a une forme d'intensité particulière dans ce roman. La façon dont tout les citoyens perdent peu à peu l'esprit au profit d'un état de transe semi-dirigé, est succulente ! le personnage atypique de Lelaund Gaut apporte une richesse, et une saveurs appréciable. Il est....


Grandis par son expérience, roublardise oblige.
Riche en vocabulaire, doué en affaire. (semble-t-il)
Encore plus intriguant que la plupart des «créatures » déjà mise en scène.
Gauntesque !


Rien à dire sur la cohérence, juste à saluer le travail de l'auteur. On passe des «  oohhhh » aux «  aaahhh », puis aux « haha », pour finir aux «  OH MON DIEU ! », Que diable si je n'ai pas adoré!


JUSTE MERCI !
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L'histoire se déroule dans la fameuse ville (imaginaire) de l'état du Maine, Castle Rock que l'on peut retrouver dans d'autres romans de l'auteur comme Cujo ou Dead zone. C'est dans cette bourgade qu'un étrange personnage (Leland Gaunt) a décidé d'ouvrir une boutique dont l'enseigne est tape à l'oeil, aussi originale qu'alléchante : le bazar des rêves.

Cette échoppe va beaucoup faire parler d'elle de par la rareté et l'authenticité des produits en vitrine mais aussi de par le caractère surprenant et intrigant du gérant.

Tout au long du roman, de nombreux personnages défilent chez ce marchand de rêves et comme si tout était possible, vont céder à leur avidité sans se soucier du prix qu'ils auront à payer pour assouvir leurs plus grands désirs.
Comme souvent avec l'auteur au-delà du coté divertissant du récit, Il y a un message. Stephen King a la volonté de dénoncer certains maux comme par exemple les dérives des sociétés de consommation qui poussent les hommes à faire le pire pour satisfaire leur convoitise.

Je ne vais pas philosopher mais le Désir est très souvent en contradiction avec nos besoins. C'est surtout un sentiment de manque et donc au final une souffrance. Ce roman fait écho à la pensée d'Oscar Wilde, qui dit que « le seul moyen de se délivrer de la tentation (donc du désir) c'est d'y céder ». Et ici nous avons une belle illustration de ce que peuvent faire les hommes lorsqu'ils perdent les pédales en même temps que la raison.

Malgré quelques longueurs et une multitude de personnages (on s'y perd parfois), ce roman est très bon. L'histoire prend du temps à se mettre en place mais le final est digne des plus grandes catastrophes voir même de l'Armageddon.

A lire dès que possible :)
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Ooouuuuuuuuch !

Ce que j'admire le plus chez le King : son talent à décrire l'ambiance et les gens dans des bourgades de quelques milliers d'habitants, pas plus. Cela me rappelle la mienne, de petite ville de province... Mdr !
La profondeur psychologique de ses personnages, aussi.
Voilà, ça, ce sont les deux choses que j'admire le plus.
Il y en a d'autres, comme sa façon d'amener le fantastique, puis l'horreur, petit à petit, dans le quotidien de ses villageois (oui, les siens...).

Ici, il s'invite d'entrée de jeu.
Leland Gaunt arrive en ville et installe sa boutique, le Bazar des Rêves. Aussitôt, tels des lucioles attirées par une lumière tout ce qu'il y a d'illusoire, de nombreux habitants sont happés par "LE" trésor dont ils ne savaient même pas qu'ils rêvaient jusque là... Chacun le sien, qui en appelle aux fantasmes et désirs les plus cachés des uns et des autres.
Leland Gaunt est un fin commerçant. le prix en argent est presque toujours modique... Mais n'est pas le seul paiement.
Faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir... A un prix qui semble si dérisoire. Vous auriez du vous méfier !
Arfeu !

C'est de main de maître que S. King orchestre sa mise en scène. Il y a de nombreux personnages, tous très cohérents, qui vont plonger dans le piège que Gaunt tend à toute la ville. Titillant une jalousie par ci, une culpabilité par là, une rivalité de ce côté, une perversion de l'autre côté, appuyant sur les bons boutons, tirant sur les bonnes ficelles, tout se met en place petit à petit. Mais c'est dès la moitié du bouquin que ça commence à partir en quenouille... Et à partir de là, l'ambiance noircit et se glauquifie (oui je sais, ça n'existe pas, m'en fiche) à chaque page, pour atteindre son acmé dans une centaine de dernières pages hallucinantes de folie collective !!!
Brian le gamin est sans doute le personnage le plus pathétique, avec celui de Nettie... Ce sont eux qui provoquent le plus d'émotions, tant il sont "justes". le fait que Gaunt s'attaque à eux le rend tout à fait diabolique. Car, sans ces deux personnages "innocents" (ou pas, mais c'est une autre histoire, mdr !), on pourrait presque le trouver sympathique, finalement, ce diable de Gaunt ! Ses autres victimes, on les suit, fasciné, mais franchement, on est plutôt content de ce qui leur arrive, non ?
Bien sûr que si !

Après, il est relativement sympa, le King. Il met tout ça sur le compte de Gaunt et d'une sorte d'hypnose collective.
Mais vous et moi savons bien qu'il n'est pas besoin d'un Méphistophélès, pas besoin non plus d'hypnose ou quelque chose du genre, pour réveiller les pires monstres qui soient, celui que chacun d'entre nous cèle bien profond en espérant que jamais les conditions pour qu'il se réveille ne soient réunies... Que ce soit chez nous, ou chez les autres...

Mais chez certains, il s'avère qu'il est plutôt très chatouilleux...

Voire qu'il erre dans les rues en ayant enterré bien profond l'ange que chacun d'entre nous recèle aussi...
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À mon sens, l'un des meilleurs et plus sombres romans du prolifique Stephen King.
Gros malaise à Castle Rock, depuis qu' un certain Leland Gaunt s'est installé!
Très malin, le Leland. Sa boutique qui vend du rêve fait un tabac.
King, en grand prince de la petite horreur qui monte - qui monte, nous emmène dans un crescendo de violence à la mesure des frustrations manipulées de certains habitants de la petite bourgade.
Comme chaque fois, la frontière est mince entre folie et fantastique.
L' apothéose finale sera grandiose.

L' adaptation cinématographique de ce Bazaar, est aussi excellente.
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Je vous demande de me croire quand je vous dis que le Maître en a fait de ce "Bazaar", un roman péremptoire, exécutoire, tout en nous narrant une histoire jubilatoire et épuratoire, très loin d'être dérisoire.
L'ensemble du contenu de l'intrigue ne pas m'a vraiment effrayé mais plutôt bien captivé. Et c'est notamment l'un des plus complets, l'un des plus noirs et sarcastiques sur les liens quotidiens, emprunt d'une hypocrisie que chacun de nous possédons envers les autres. Puis la manière de nous démontrer que nous sommes tous dépendant des choses matérielles et que nous serions prêts a tout pour l'objet convoité, ainsi que de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La bassesse et la cupidité de l'être humain y sont bien reflétées, la tactique de Mr Gaunt est infaillible. C'est aussi grâce à ce pouvoir de "béatification" des objets que Leland peut manipuler les habitants comme des pantins jusqu'à divertir (avec amusement) les vieilles animosités entre les individus. Un salaud qui sait se servir de ce que nous avons de pire en nous. Ses seules armes sont NOTRE esprit de commérage, NOTRE mesquinerie, NOTRE méchanceté et NOTRE corruption. Par ailleurs, ce qui me passionne le plus dans l'ensemble de ses oeuvres, c'est la façon dont il aborde la psychologie des personnages ainsi que les petits détails intermédiaires. Une ambiance pesante, un scénario original et oppressant qui évolue à un rythme très brillamment orchestré.
Le dénouement final est foncièrement apocalyptique, servi en guise d'un déchainement de violence époustouflant.
Un succulent pavé machiavélique avec une sacrée imagination sans faille SANG% Kingien. Un gigantesque puzzle littéraire. Je vous le recommande fortement.
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Ou comment oublier sa chronique....

Et oui, je l'ai lu en Novembre dernier, où je devais avoir moultes chroniques à vous rédiger je suppose parce que j'ai complètement zappé de vous l'écrire. Ce qui est particulièrement dommage car c'est un livre réellement terrifiant et plutôt bien réussi de l'auteur. Inutile de vous présenter Stephen King que je lis depuis que je n'ai plus peur de dormir la nuit la lumière éteinte. Mais j'ai un rapport un peu bizarre avec Stephen King c'est qu'il y a des romans de lui que je suis incapable quasiment de terminer. Ou alors dans de grandes souffrances car parfois, j'ai du mal à comprendre où il veut m'emmener. L'exemple le plus frappant, et j'essaierai de le relire du coup. C'est Dreamcatcher. Cela doit faire quatre ou cinq fois que je tente de lire le livre, cela ne passe pas. Mais j'adore le film.

Bref, Bazaar, j'avais tenté de le lire il y a quelques années, juste avant ou après le BAC donc cela remonte. Mais je l'avais laissé tombé. Et comme maintenant je suis une madame et qu'on ne me dit même plus que je fais très jeune. Je me suis dit qu'il était temps de s'y remettre. Très curieusement, cette fois ci, il était passé comme une lettre à la Poste. Comme quoi des fois, il y a un temps pour lire certains livres. Et de les chroniquer aussi, manifestement, puisque je ne m'en suis souvenu qu'hier que je ne vous l'avais pas faite.


Stephen King penserait il que nous ne vivions qu'à travers des objets ?

Bandes de consuméristes ! Mais l'auteur nous montre que nous sommes facilement manipulés par le fait de gagner des choses assez facilement. Prenons Leland Graunt. C'est le méchant de l'histoire. Il vous donne l'impression de vous vendre des merveilles. Et pas d'arnaque ! Vous pourrez payer plus tard. En faisant une petite blague par exemple. Et vous voilà complètement obsédés par un objet tout pouilleux et vous vous retrouvez non seulement à vous aliéner mais aussi à faire du mal aux autres à cause de cet objet. de là à dire que vous vendez votre âme au diable pour des broutilles, il n'y a qu'un pas.

Heureusement, et comme toujours, Stephen King nous donne des personnages très attachants et humains et très accessibles pour résoudre nos petits problèmes de malédiction. Malheureusement pour nous, il fait pareil avec ceux qui nous enfoncent. Donc, on est tiraillés pendant tout le roman à être tristes non seulement pour les gentils mais aussi pour les méchants. Quant au grand méchant, il nous inspire une sainte répulsion qui donne tout son sens à l'expression : Ne pas sentir quelqu'un.

Un roman à ne pas louper !
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ah il est fort le bougre...
Je me répète mais, d'abord, quel talent pour raconter une histoire. J'ai beau en avoir désormais lu quelques-uns, je ne me lasse pas de cette capacité à nous entrainer dans l'aventure et à nous tenir pas le plaisir de lire.
Mais, plus encore, alors que je ne suis en général pas très fan du merveilleux et du fantastique, chez le King ça passe presque tout seul et alors, ici, particulièrement bien. C'est qu'il n'est pas seulement question de l'inexpliqué dans cette petite ville de Castle Rock. D'aucun veulent y voir une nouvelle histoire des guerres de religion, d'autres le mythe de Faust revisité, d'autres encore une critique du capitalisme, voire une illustration de l'état de nature comme guerre de chacun contre chacun (lorsque c'est l'humeur du désir seul qui commande les relations interpersonnelles)… Ne serait-ce d'ailleurs pas là le propre d'un classique que de permettre des lectures multiples ? Je donnerais une jolie somme d'argent pour faire un bond dans le future (disons un ou deux siècles) et ouvrir un livre d'histoire de la littérature pour savoir la place que Stephen King y tiendra.
De tous les romans de Stephen King que j'ai lus, si 22-11-63 continue de garder ma préférence, Bazaar vient y prendre une place de choix : le mal me semble, ici plus qu'ailleurs encore, particulièrement bien senti. Plus que la peur (Ça) plus que le pouvoir (l'Institut) plus que la tromperie (trilogie monsieur Mercedes), plus que le sadisme même (marche ou crève, Running), le mal n'est-il pas en effet d'abord et avant tout, fondamentalement, ce qui sépare, ce qui oppose, ce qui dresse les uns contre les autres. le nom même du Diable ne signifie-t-il pas « celui qui divise » ? Et que le diable se niche (ici) sur les étals d'une échoppe dédiée à tout et rien, à rien surtout, voire à l'illusion (celui du bonheur comme plaisir personnel), n'est-ce pas ce qui peut se dire de plus juste sur le sujet ?
Bazaar est un très grand cru pour ce qui me concerne.
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Ah je me souviens. Un vieux commentaire, je le retrouve et vous le partage. J'avais écrit cette intro après avoir ingurgité quelques king books bien corsés.
Je n'ai pas lu tous les livres de l'incomparable architecte de la hantise, du suspens et de l'horreur. Fautes de blé et de temps. Certains prétendraient que c'est un barbacole aujourd'hui. Comment se fait-il que ses bouquins soit encore vendu en masse? Combien d'auteurs influence-t-il encore de nos jours? Il m'a subjuguer, je ne peux m'empêcher de revenir à lui entre deux autres lectures. Dans sa fresque littéraire, ses personnages se rapprochent d'un quotidien banal ou souvent la vie est pénard, ils se complaisent dans leurs banalités ou en sont fatigués. du langage courant de monsieur tout le monde. La simplicité, la réalité, le Main, l'essentiel. le passage de ces vies classiques dans un autre monde, irréel et si proche...Rose Madder, Insomnie, Salem, Bazaar, Simetierre...D'autres ouvrages plus directs et réussis comme Jessie, Mysery, Blaze ont également fait mouche. le talent de King pour dépeindre des émotions dans toutes situations de manière si complète rend des sujets parfois presque innaperçus,car tristement courants, en phénomènes qu'on ne voudrait pas rencontrer. Sa capacité de nous emmener dans l'inquiétude, dans la folie d'une victime ou celle d'un malade, dans la noirceur du monde, dans l'imaginaire est ébouriffante... J'aime toutes les oeuvres, sans exceptions, du prolifique Monsieur Stephen King... Dans le cadre du challenge Stephen King 2011, je partage juste des impressions de lectures sans vouloir chroniquer. Laissons ce boulot là pour les pro et amusons-nous entre fans.
Puis vient enfin la brève impression sur Bazaar:
Les premiers mots qui viennent à l'esprit, après la lecture de ce qui est incontestablement une oeuvre d'art, titrée « Bazaar » en 1991, de l'incontournable et talentueux Stephen King ; c'est colossal.
Du point de vue de l'écriture, elle est parfaitement claire, sous forme de commérage de grand-mère qui se pavane en terrasse. Une écriture qui nous laisse deviner les décors du Main cher à l'auteur, sans complexes, une fresque complète au grain de poussière près.
Pour l'histoire. Un quotidien mignon, trop tranquille qui suffit à anesthésier la populace sous une chaleur du Main à Castle Rock, se voit subrepticement transformé par l'ouverture imminente d'un magasin de brocanteur, un coin à brol, dont la façade charmante suscite la curiosité des habitants du coin… L'animation des vacances est née.
La suite, sans vouloir dévoilé le déroulement de l'intrigue, sans en apprendre une exclusivité sur le genre du maître pour les lecteurs avertis et fervent admirateur du king, tend vers un chaos malignement bien agencé et sans retour possible en arrière. C'est le chuchoteur de Donato Carrisi version king avec quelques années d'avances. C'est bien ça une histoire excellente d'un chuchoteur fantastique. Un être démoniaque par l'intermédiaire de sa connaissance des désirs cachés, des caprices ou des plus profonds souvenirs douloureux ou joyeux des habitants de Castel Rock provoque un enchaînement de règlement de compte. Il jette les dés et la ville respire le mal. le tout devient au final un vaste « meurtre en série », orchestré dans le but de raser une ville et de se nourrir des âmes qui l'occupaient.
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Je viens de terminer, ce matin, BAZAAR.

J'ai récemment commandé le livre dans une édition grand format Albin Michel de 1992. Ce livre comporte l'histoire complète, j'avais peur qu'il me manque la partie 2. le livre grand format fait donc 678 pages, contre 900 pages pour sa version intégrale en poche.

J'ai lu le livre en 8 jours, ce qui pour moi constitue un rythme rare. BAZAAR est le meilleur Stephen King qu'il m'était été donné de lire depuis... depuis quand, au juste? Peut-être bien depuis la fin de ma lecture de la saga de LA TOUR SOMBRE, en 2011, saga qui est en quelque sorte ma mesure étalon absolue de ce que j'aime chez King (pour moi, il ne pourra jamais faire mieux... et n'a jamais fait mieux).

J'ai retrouvé dans BAZAAR (Needful Things, en version originale), une folie narrative, une ambition, une violence et une inventivité que je n'avais pas, je crois, observée dans les livres que j'ai lu de lui dernièrement.

Tout fonctionne, d'après moi, dans ce roman. Il s'autorise tout, et tout passe. Sa manière de rendre crédible les personnages, de les faire exister chacun indépendamment, de les incrémenter dans le récit pour que tout semble parfaitement à sa place, est ici plus que jamais présente. On sent que King suit un plan élaboré et précis, qui ne l'empêche cependant pas de donner un aspect chaotique et désorganisé à l'ensemble.

Le rythme du récit est très bien travaillé, impossible de ne pas sentir le crescendo s'opérer, la construction en spirale de l'histoire se ressent fortement et est redoutable d'efficacité.

BAZAAR, surtout si vous êtes un lecteur averti de King, ne vous laissera pas indifférent, et vous serez sans doute content d'en sortir, une fois le récit terminé, tant il est, de mon point de vue, déroutant et oppressant.

Une grande fresque perverse sur l'humanité et ses travers.
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Mon premier SK! Celui qui m'a donné envie de continuer à le lire. J'ai adoré le fait qu'il y ait plusieurs personnages, dont les histoires finissent par s'entrechoquer, qu'on ait le point de vue de chacun, dont celui de "l'antiquaire". Il y a chez Stephen King un mélange entre bondieuseries, magie, mesquineries... Ce livre n'y échappe, au contraire!
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