Charlie

Touchant, ce roman assez rythmé m'a captivé.

Etudiants, Andy et Vicky font partie de la douzaine de cobayes sur qui va être testé un nouveau composé chimique, le Lot Six, décrit au départ comme un simple hallucinogène. Mais, rapidement, ils vont développer des capacités psychiques étonnantes: Vicky va être capable de déplacer des objets rien qu'en y pensant quand Andy va pouvoir contrôler les gens qui l'entourent avec ce qu'il appellera la poussée. Quelques années plus tard, les deux jeunes gens sont mariés et ont une fille, Charlie. Entre autres capacités mentales extraordinaires héritées de ses parents, la fillette possède le don de pyrokinésie - elle peut faire brûler tout ce qu'elle souhaite: elle-même, des objets, des gens... Mais ses parents ne sont pas les seuls à s'en rendre compte; la Boîte, organisation gouvernementale américaine veut à tout prix exploiter ce don. Après avoir tué Vicky, ils traquent désormais Andy et Charlie.

Tout à son univers fantastique, Stephen King, "le génie de l'épouvante" (dixit le résumé), peut aussi livrer des romans très tendres, comme l'est "Charlie".
Entre fuite désespérée et scènes d'action, l'écrivain met en avant le côté psychologique de son histoire, l'amour filial entre un père et sa fille, et la difficulté d'éduquer un enfant doté de capacités incroyables. Ca m'a vraiment passionné; la limite entre le bien et le mal est parfois si ténue qu'on ne peut qu'être admiratif face au comportement d'Andy et à la compréhension mature de Charlie. La fillette subit énormément sa vie; elle n'a pas choisi sa différence et fait preuve d'un courage remarquable; quels que soient les actes qu'elle commet, on lui trouve forcément une bonne excuse - on réagirait exactement comme elle, en vérité -, ce personnage fascine tout autant que celui de son père, dont les questionnements incessants sur le mieux à faire dans leur situation sont très intéressants.
Ce roman pourrait comporter deux grandes parties: la traque (ou la fuite, selon le point de vue) et l'enfermement. Ce second point prend une place considérable; bien que j'ai apprécié suivre son déroulement, j'aurai cependant bien aimé que la fuite soit plus étendue.
Il y a quelques longueurs, mais j'admire chez Stephen King qu'il étaye ses propos de bases scientifiques, cela apporte beaucoup de véracité à ses histoires et nous propose une autre manière de lire le fantastique: il y a celui que nous lisons en sachant que tout relève de l'imagination, et il y a celui qui nous laisse penser que ça pourrait arriver un jour !

Des personnages attachants, un rythme intéressant et une histoire passionnante: j'ai adoré !
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Mon préféré du maître de l'épouvante, certainement car celui-là n'est pas aussi effrayant.
La jeune Charlie a des pouvoirs de pyrokinésie. Elle enflamme tout si elle a peur ou si elle est en colère.
Ses parents sont eux aussi dotés de pouvoir. Son père peut influencer les gens mais son pouvoir lui cause de fortes migraines et sa mère fait de la télékinésie. Ils fuient un organisme appelé "La boîte" qui cherchent à comprendre et maîtriser leurs pouvoirs.
Un roman très agréable à lire pour une novice dans ce genre de littérature comme moi.

J'avais déjà lu ce roman il y a quelques années et, je l'ai redécouvert avec tout autant de plaisir.
Il m'avait marquée la première fois et, si du coup je me souvenais de tous les événements, le suspense créé au fil des pages a perduré.

Chaque personnage, chaque rouage de l'engrenage dans lequel nous emmène ce roman est extrêmement bien travaillé.
Aucune longueur et pourtant, rien n'est laissé au hasard.
Pour moi, il s'agit encore aujourd'hui du meilleur roman écrit par le maître du suspense qu'est S. King.

En conclusion, un roman que je vous conseille fortement, vous ne le regretterez pas !

[...] Pour conclure, "Charlie" n'est pas mon titre préféré mais il reste un bon King dont je retiendrai surtout le couple père/fille très touchant.
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J'ai sorti ce livre de ma pile à lire dans le cadre du #pumpkinautomnchallenge pour remplir la catégorie "Rocket Racoon on the run" dont j'ai retenu les mots clés mutation et expérience scientifique.

Bon clairement, je n'ai pas adoré. le livre a été publié en 1980, le thème n'était pas encore tourné et retourné dans tous les sens comme aujourd'hui. Il m'a donc paru vu et revu parce que c'est bien le cas. On sent les prémisses de ce genre de thème et forcément pas d'étonnement ou de surprises en le lisant.

Je l'ai trouvé extrêmement long. La psychologie est très bien travaillée mais on en aurait pu en couper une partie que ça n'aurait rien changé. Pour autant, ce livre m'a marqué, j'en ai rêvé. Stephen King sait nous atteindre et nous déranger avec ses histoires.

Le dernier film adapté du roman dont le titre est Firestarter est actuellement sur Netflix si l'histoire vous intrigue.

Un bilan mitigé mais je suis tout de même contente qu'il ait participé à cette ambiance si particulière du #pumpkinautumnchallenge

Je l'ai lu oh la la il y a des années, quand j'étais ado, et ce livre m'a marquée mais à un point ! Entre Carrie la télékinésiste et Charlie qui allume des incendies, mon coeur balance. Je me suis imaginée mille scénarios après ces lectures. du King comme on l'aime.

Dès les premières pages, j'ai été happé par l'histoire, je me suis toute de suite attachée à Charlie et à son père. L'amour qu'ils ont l'un pour l'autre est inconditionnel. Bien qu'au début, ne sachant pas trop de quoi ils sont capables avec leur « pouvoir », on sait très vite qu'ils sont en fuite et pourquoi.
Ce roman, c'est aussi une histoire d'agence secrète scientifique qui exerce certaines expériences sur les humains.
Plus on avance dans l'intrigue, plus on comprend le danger que court Charlie et son père et, qu'ils peuvent même se tuer à cause de leur « pouvoir ». Ils sont vraiment touchants et Charlie est une petite fille intelligente que l'on voudrait voir vivre en paix.
L'histoire est vraiment bien ficelée, sans temps morts, j'ai eu du mal à faire des pauses tant que c'est prenant. Quant au dénouement, bien qu'émouvant, il est superbement réussi, je ne pouvais pas espérer mieux.
Bref, « Charlie » entre dans la liste de mes romans préférés lus jusqu'à maintenant de Stephen King.
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La première raison qui m'a amenée à lire « Charlie » est l'adaptation qui en a été faite à l'écran. Je vous propose donc cette chronique qui sera fortement liée à celle du film ! Quand j'ai vu le film, pas mal de questions sont restées en suspens et je suis donc allée chercher les réponses dans le livre …

Je pense avant tout qu'adapter un film de King n'est pas simple puisque tout ce qui est génial dans les romans repose parfois sur la manière de décrire, le style si particulier de l'auteur… Dans le livre, on a parfois des chapitres qui servent uniquement à camper un personnage ou une anecdote. Ce qui peut être plus difficile dans un film ou au moins pas sur une seule scène… Les détails des scènes les rendent immersives alors qu'elles auraient pu paraître complètement incongrues sinon. Et c'est ce qui est parfois arrivé dans le film…

Les personnages sont terribles dans King et ce n'est pas que Charlie qui donne la peur dans le roman mais ceux annexes, notamment celui de Rainbird. Ce dernier, difficile à retranscrire, est complètement travesti dans l'adaptation. C'est donc là aussi que le bât blesse puisque certains éléments horrifiques sont occultés. La galerie des personnages est bien plus riche dans le roman sans que le lecteur soit perdu. Chacun est, en effet, décrit par une anecdote ou un détail angoissant.

Le rythme est différent selon les deux supports. le livre est relativement long vis-à-vis de l'histoire qu'il a à raconter. Mais on ne s'y ennuie pas une seconde ! Pour le film c'est quasiment l'inverse : il manque de scènes pour le rendre vraiment intéressant. On reste donc sur une histoire de course poursuite, sans tout ce qui la rend unique…

L'adaptation du livre n'est pas ratée. Elle suit la trame du roman qui est en fait la course poursuite de nos deux personnages clés par une organisation gouvernementale. Cependant l'ensemble est beaucoup plus fade. On ne s'ennuie pas mais on ne ressent pas la même palpitation que dans le roman.

Cela m'amène aussi sur la fin. Parfois déroutante ou carrément décevante dans certains romans de King, celle-ci est plutôt réussi dans Charlie. L'adaptation prend cependant un autre chemin et cela amène également un autre message selon moi… La fin du roman reste semi-ouverte alors que celle du livre laisse encore plus de possibilités !

J'ai donc beaucoup aimé Charlie que j'ai eu du mal à quitter à la fin. C'est, de nouveau, une belle démonstration du talent de King puisque l'histoire en elle-même est intéressante sans être stupéfiante. Et je pense que c'est pour cela que l'adaptation est en demi-teinte pour ma part. Difficile d'adapter un roman dont la force est la manière de raconter de l'auteur, sauf peut-être en envisageant un format plus long ?

On entre tout de suite dans l'action avec ce roman. Les personnages sont attachants du début à la fin. Il y a une réflexion intéressante sur les secrets d'état et les enjeux de sécurité nationale. Mais quand on joue aux apprentis sorciers celà peut se retourner contre nous malgré toutes les précautions.

Je vais commencer par dire que j'ai vu le film (le remake de juin 2022) avant la lecture du livre. Donc je connaissais la trame principale de l'histoire.
Mais franchement il n'y a pas photo, l'histoire du livre est incroyablement plus riche.

Il n'y a presque pas de temps mort, des le premier chapitre Stephen King nous offre de l'action. Tout commence par l'étude d'un produit, injecté à des étudiants volontaires pour gagner deux cents dollars. Cette étude et ce produit ont permit aux deux parents de Charlie de se rencontrer. Cependant le produit est censé stimuler une zone du cerveau qui pourrait être impliquée dans les capacités psychiques. le labo veut se servir de l'eugénisme et de ses capacités psychiques à des fins malveillantes. le père de Charlie gagne la capacité de "pousser" les gens à faire ce que bon lui semble, sa femme avait gagné le don de télékinésie et Charlie leur fille aura le don de Pyrokinésie.