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sur 1886 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans une gare, Andie, un homme épuisé, victime du mal de tête du siècle, envoie sa petite fille, Charlie, 7 ans, chercher de la monnaie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la gamine ne part pas faire la manche, mais le tour des cabines téléphoniques qui, à son passage, libèrent la petite monnaie avec laquelle les voyageurs appellent leurs correspondants à l'autre bout du monde.
Des années auparavant… Andie McGee est un étudiant plein d'avenir mais fauché, comme tous les étudiants. Pour arrondir ses fins de mois, il lui arrive de participer à des expérimentations menées par les labos de recherche de l'université. Il s'inscrit à la dernière en date, au département de psychologie, qui est franchement bien rémunérée. C'est là qu'il rencontre Vicky, elle aussi étudiante, elle aussi fauchée, mais tellement jolie ! Mais l'expérimentation tourne plutôt mal pour nos deux étudiants, qui font un mauvais trip, dans lequel les autres étudiants qui ont ingéré comme eux la substance testée se mutilent, ont des crises d'agressivité, voire sont sortis de la salle recouvert d'un drap et les pieds devant.
Vicky et Andy eux, s'en sortent plutôt bien, et ne tardent pas à se fréquenter puis à se marier. Bien sûr, elle, elle peut faire bouger des objets avec la pensée. Pas une maison, mais les petites cuillères, aucun problème. Andy quant à lui pousse les autres à faire ou penser les choses qu'il veut. Ca lui vaut une migraine carabinée, mais c'est possible. le problème, c'est plutôt Charlie, leur petite fille. Son domaine, c'est plutôt la pyrokinésie, la maitrise du feu. Sauf qu'un bébé, ça ne maitrise pas grand-chose, et les oreillers qui prennent feu, ça tue encore plus le sommeil des parents que les pleurs d'un enfant affamé !
Des années plus tard, Andie et Charlie sont en fuite ; ceux qui ont lancé l'expérimentation des années auparavant veulent remettre la main sur eux, surtout sur la petite fille si prometteuse, et n'ont pas hésité pour cela à torturer et tuer Vicky. Un père et sa fille, contre le reste du monde, ça ne vous tente pas, comme histoire ?

Ah, quelle est jolie, cette petite histoire de Stephen King, même si ce n'est pas une des oeuvres les plus caractéristiques de cet auteur. On est bien loin de l'horreur ou de l'épouvante d'un Shinning ou d'un Ca. Charlie est à la frontière du thriller et de la critique sociale, avec un joli soupçon, enfin, une grosse poignée, de manipulation d'enfant. J'ai beaucoup aimé la relation père-fille décrite par King, j'ai beaucoup aimé également les "méchants" de l'histoire, la fascinant et fasciné (et cinglé aussi) Rainbird en tête, suivi de très près de Cap Hollister (le "chef" de la Boite, à l'origine de la substance testée) et du Dr Pynchot, le psy du service.
Comme dans Carrie, le "monstre", l'anormal, c'est l'héroïne, pourvue de pouvoirs immenses qu'elle doit apprendre à contrôler, poursuivie non pas par des adolescents cruels, mais par l'ensemble des forces du pays. Dans les deux cas, on reproche aux jeunes filles d'être ce qu'elles sont. Elles doivent apprendre à vivre avec leurs pouvoirs, et avec les autres. Mais là s'arrêtent les ressemblances. Car Charlie est aimée et choyée par un père attentif et aimant.
Bref, entre courses-poursuite, déchainement de feu, enfermement, rébellion, manipulation, c'est un bon moment de lecture à suspense que nous propose ce livre de King !
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Une enfant difficile ? Cette bambine de deux ans qui pique une crise dans un centre commercial, ses cris vous dérangent ? Imaginez si cette enfant avait le pouvoir de provoquer un incendie?

C'est de ce pouvoir terrible qu'est dotée la petite Charlie, une sorte de mutation. Et tout ça à cause d'une « expérience scientifique » à laquelle ses parents se sont inscrits lorsqu'ils étaient des étudiants sans ressources. Charlie n'est pas une enfant difficile, elle maintenant sept sans, elle est seule avec son père, traquée par des hommes en noir.

« C'est impossible ! » me direz-vous. Je ne vous donnerai pas tort, mais c'est le propre de la littérature de faire vivre des choses incroyables. Et, à part ces pouvoirs qu'on pourrait qualifier de magiques, Stephen King place toujours ses héros dans une Amérique typique, la petite ville, le brave fermier dans sa maison centenaire ou le chalet au bord du lac. On ajoute une omniprésente ramification de la CIA, un sujet toujours chaud dans les années post-Watergate où le livre a été écrit.

La petite est fort sympathique, torturée entre le plaisir d'exercer sa puissance et la frayeur de faire le mal. Son père possède une autre forme de pouvoir et il a surtout l'amour paternel indéfectible pour son enfant.

On tourne les pages avec plaisir, même si pour ma part, je n'y ai pas éprouvé le grand frisson des autres oeuvres de King, celui des monstres qui sont peut-être cachés sous mon lit.
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Et voilà, une deuxième lecture commune fait avec ma soeur de plume Magali (Mag3375) qui s'achève. Merci une fois de plus à toi pour ces beaux échanges autour d'un livre de notre auteur chouchou. Je garde en mémoire, précieusement, le Wopunaise qui est tombé, comme un cheveu dans la soupe et m'a littéralement tué de rire. Dommage de ne pas avoir eu le même coup de coeur que toi. le petit Cory de Zephyr en Alabama était encore trop présent à mes côtés. Néanmoins cette lecture a été plaisante, ça reste un Stephen King pardi. Alors… Action !

Comme je viens de l'évoquer, je n'ai pas apprécié à sa juste valeur Charlie. Je ressors d'un énorme coup de coeur pour le livre Zephyr Alabama de Robert McCammon. Difficile de passer à une autre lecture dans ces circonstances, non ?
Je me sens en panne d'inspiration pour parler de Charlie, pourtant c'est de mon auteur de coeur qu'il est question, je me dois de faire l'effort.


Bienvenue en absurdi (Merci M de Groodt).

Bon, je commence simplement en vous disant que c'est un roman de Stephen King.

Et voilà, tout est dit.


Merci à vous et bonne lecture…

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TOC
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Oui, c'est pourquoi ? … Comment ! Ce n'est pas assez, ah bon ! J'ai respecté les 250 caractères imposés par Babelio et puis, je vous ai dit que je suis à sec niveau inspiration… Bon d'accord, je vous aime bien et mon amie Onee, elle ne va pas fort en ce moment, je ressens le besoin de la faire à minima sourire et par la même occasion lui transmettre toute ma tranquillité…

Comment ça tu ne connais pas Onee (nom de code la bienveillante)? Elle est à l'origine d'une critique qui est devenue pour moi un vrai coup de coeur pour sa plume. C'est celle sur Pessoa… mais non pas le Passoã, faut que t'arrête l'apéro !!!. Pessoa l'écrivain portugais, oui c'est ça l'intranquille comme moi. Bon je peux faire la critique maintenant, ils attendent là, j'te signale…
Désolé pour cette conversation entre les hémisphères Nord et Sud de mon cerveau. L'un d'entre eux est à l'Ouest alors qu'il ferait mieux d'être tourné vers le pays du soleil levant. Mais bon les Cardinaux sont Points à la messe mais plutôt à la masse chez moi. Je reprends…


Oh ! Monsieur le gendarme, je recommence vu que vous n'avez pas compris. C'est l'histoire d'un Taureau, … euh ??? à zut je me goure de livre (je viens juste de le commencer celui-ci) … Je reprends, désolé…

La maison dans Laquelle est un livre de Mariam Petrosyan qui… re zut, je ne l'ai même pas encore lu (bientôt Onee, bientôt j'enfilerai ma perle…sur le collier).
Sincèrement désolé je rebranche le bon fusible. CONCENTRATION MAXIMUM NICK !!!


Où est Charlie ? Non, ce n'est pas la bonne question, de plus le livre n'a même pas d'image où chercher. La question la plus pertinente serait : qui est Charlie ?

Charlie est une jeune fille de 7 ans née d'une union qui tourne autour d'une histoire à 200$. Et oui, pourquoi ? Comme d'habitude je ne vous en dirais pas plus car si vous voulez le savoir et bien lisez le livre (machiavélique moi, ben non pourquoi ???).

Bon, allez, une petite info de plus (de toute façon elle doit être sur certaines quatrième de couverture), Charlie dispose d'un don/malédiction (à vous de choisir) qui est la pyrokinésie. Quèsaco (ou Quézac eau si vous avez une petite soif) ? Pour faire simple c'est très utile pour le 14 juillet ou le 31 décembre, pas besoin d'amorce pour le feu d'artifice. Grâce à la pensée, Charlie arrive à mettre en feu ce qu'elle désire. Je me souviens qu'un certain Nounours en a fait les frais, une vraie guimauve le pauvre.

C'est un très bon King, comme souvent l'enfant est mis en avant dans se livre, cela devient de plus en plus récurrent dans mes lectures (peut-être que mon insouciance d'antan me manque). Charlie, comme me l'a si bien rappelée ma complice de lecture à des traits de ressemblance avec le mythique personnage de Carrie, hormis l'âge et leurs premières années de vie. Je considère le livre comme un multi genre, parfois polar/thriller, souvent suspens et principalement fantastique. J'ai également trouvé en quelque sorte des similitudes avec son excellent roman " l'Institut " sur les études comportementales des personnes ayant des facultés particulières.

L'histoire en elle-même est bien ficelée, ben ouais c'est un King et il sait y faire pour ne rien laisser au hasard. On ne peut que s'attacher à la pauvre petite Charlie et son père Andy qui ne peuvent compter que l'un sur l'autre pour se soutenir. Les personnages sont toujours aussi crédibles et tellement humains avec Stephen King. Nous étions bien d'accord avec Magali concernant un protagoniste, espérant qu'il lui arrive les pires atrocités possibles.
Je pense que Stephen King (attention ça reste une théorie fumeuse sortie de ma caboche, pas fiable la mémère) souhaitait par ce livre dénoncer les expériences sur les animaux voir probablement sur les études des prémices de la médecine moderne (aliénistes, …).

Globalement, je ressors satisfait de cette lecture, les 3 derniers chapitres sont exceptionnels, haletants. Je me dois de le relire afin de l'apprécier à sa juste valeur.

Veuillez m'excuser de ne pas avoir été pleinement convainquant et bien souvent hors sujet. Je suis certain que vous trouverez une bien meilleure critique chez ma soeur de plume Magali. Allez, filez la voir… Et toi là-bas derrière, oui oui, toi derrière allez on y va, c'est Mag3375 le pseudo si tu ne sais pas où chercher. Hop hop hop ;-)

Belle lecture à vous toutes et tous.


PS 1 : Onee j'espère t'avoir donné un peu de baume au coeur et je t'envoie tous mes bonnes ondes de soutien et encore une lampée de bisous magiques. Reviens nous vite en pleine forme avec toute cette belle personnalité bienveillante que tu représentes.

PS 2 : Magali, encore une fois (quand on aime on ne compte pas ^_^) un GRAND MERCI à toi ma soeur de plume pour tous ces bons moments passés ensemble à discuter de nos ressentis, suppositions, ... Ce sont des réels moments de bonheur à chaque fois. Ne change rien et reste cette belle personne que tu es, pleine d'humour, de sagesse, pétillante, … On remet ça dans quelques livres et pages, je te laisse la responsabilité de l'exactitude avec ton unité de mesure fétiche ;-)

PS 3 À vous tous les Babalami(e)s, présent, futur, passé (snif), subjonctif imparfait, gérondif, chou de Bruxelles, je vous remercie d'être arrivé jusqu'à la. Quel courage, moi-même, je me suis arrêté avant ??? (c'est pour de telle circonstance que la paradoxe existe). Pour cela je vous fais de gros poutous (pas Philippe (quoique (si vous passez par ici M Poutou, j'aime vos idées et vous fais des poutous (je digresse pas mal, oups (ça me fait penser à un autre Philippe… (ah oui, Jaenada (tiens il me reste 3 livres de lui dans la pàl (chouette (bon faut que je ferme les parenthèses (je remonte))))) encore 5 si mes comptes sont bons ^_^)))))

PS 4 : Si vous me lisez jusqu'ici, sachez que je vous ai bien eu concernant la critique de Magali car elle n'existe pas ha ha ha. Comment ça je ne suis pas sympa avec les autres, dans le pire des cas ils iront voir ses autres beaux billets ;-)

PS 5 : Dernier-né de chez Sony, ce petit bijou de technologie…



PS 210947 : Promis, c'est le dernier et puis je suis quand même sympa, j'en ai enlevé un sacré paquet. Juste pour m'excuser auprès de vous tous les érudit(e)s pour les fautes de français, ça doit vous piquer les yeux. J'essaie d'être vigilant un maximum et je paille mes années d'étude à préférer les maths et être dans mes pensées pendant les cours de français. Pauvre de moi ^_^


This is the end
Beautiful friend
This is the end

Ciao ;-)
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Charlie est un des classiques de Stephen King que je n'avais pas encore pris le temps de lire, c'est enfin chose faite. J'ai plutôt été emballée par le jeu du chat et de la souris assez haletant qui, dans la première partie du récit, s'instaure entre Charlie / son père et les agents de la Boîte qui tentent de récupérer la petite fille, bombe à retardement pyrokinésique dont l'agence gouvernementale est indirectement responsable après des essais cliniques effectués sur ses parents avant sa naissance. L'on retrouve dans cette partie tout ce que j'apprécie particulièrement chez cet auteur, que ce soit la mise en place d'un suspense savamment dosé, ou les petites pointes sarcastiques qui viennent critiquer, même si par l'intermédiaire de la fiction, le gouvernement américain et ses secrets plus ou moins bien gardés…

J'ai été malgré tout bien moins convaincue par la deuxième partie du récit, plus poussive, moins crédible dans son développement narratif – je ne veux cependant pas entrer dans les détails pour ne pas trop en dire, ce qui est le problème pour ce genre de romans -, surtout la fin qui arrive brutalement, comme un cheveu sur la soupe un peu trop miraculeux. C'est ce que j'avais déjà reproché à Jessie, lu cet été, ce qui me fait me rendre compte que j'ai une préférence pour les oeuvres au long cours de Stephen King (Le fléau, Ça, Bazaar…) qui prennent le temps de décrire un univers, une atmosphère comme aucun autre.

En bref, ce fut une lecture dans l'ensemble plaisante, même si j'ai trouvé que le récit finissait par s'essouffler, et moi avec.
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Épouvante, épouvante ? Est-ce que ce roman a une tête d'épouvante ?? Ben non ! Pourtant, c'est noté sur la couverture… Sans doute que les gens de l'époque étaient vite effrayés…

Ma foi, on est loin d'un roman d'épouvante, bien que certaines choses fassent frissonner, mais pas de là à se planquer sous le lit !

Pourtant, si un tel pouvoir existait chez l'Homme, je pense que trouverions ça horrible, monstrueux et que nous aurions la pétoche…

L'Humain n'aimant déjà pas trop les petites différences, alors, celle que possède Charlie, soit ça le fait flipper, soit ça lui donne des mauvaises idées.

Parce qu'ils avaient besoin d'un peu de fric et qu'ils étaient jeunes, Andy McGee et Vicky Tomlinson, deux des cobayes, se sont portés volontaires pour une expérience, ils se sont aimés et reproduit : Charlene (Charlie) était née.

"Mais où est Charlie?" se demandent justement les gens de la Boite, sorte d'accouplement contre nature entre la CIA, Big Brother et la NSA. Oui, c'était un plan cul à trois…

Pourquoi veulent-ils attraper cette petite fille de 8 ans ? Parce qu'elle peut leur allumer tous leurs barbecs ou leur rôtir leurs poulets sans problème et sans s'énerver sur les allumettes ou sortir les boute-feu.

Enfin, j'ai l'air de le prendre tout ça à la légère, mais l'espèce de savant fou qui a participé aux expériences sur le Lot 6 (où se trouvaient les futurs parents de Charlie), est persuadé qu'elle pourrait déclencher une apocalypse de feu si elle le voulait. Oui, elle a le don de pyrokinésie. Pratique pour les barbeucs, comme je disais.

Pourtant, Charlie n'est pas une méchante fille, elle n'aime pas se servir de son don, elle sait que c'est mal. Fini ses grosses crises de colère d'enfant ou de bébé.

De plus, elle n'aime pas s'en servir parce que les gens, lorsqu'ils apprennent ce dont elle est capable, la traitent de monstre ou de sorcière.

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » et l'Homme scientifique a voulu tenter le diable avec des expériences sur des humains, sans imaginer un jour qu'un être doté d'un tel pouvoir pourrait naître.

Même si le roman est prenant, on est loin de l'épouvante ou de l'horreur d'un ÇA, d'un Simetierre ou d'un Peur Bleue !

Pourtant, une chose fout la trouille : La Boite ! Une organisation qui a beaucoup de pouvoirs et qui a l'air d'agir sans filet, sans mors, sans contrôle, employant des barbouzes qui manient le flingue comme d'autre le rouleau à pâtisserie.

Oui, les pleins pouvoirs, quasi. Et ça fout la trouille, croyez-moi ! le King devait viser les agences gouvernementales (CIA, NSA, FBI) et il tire dessus à boulets rouges tout en restant dans le réalisme pour cette organisation.

Niveau Méchants, on est des gros gâtés car ces derniers sont travaillés, chacun ayant son degré de méchanceté, que ce soit des tarés malades froid comme le serpent (Rainbird), le chef de la Boite qui à l'air bienveillant (Cap Hollister), le psy du service qui devrait consulter un confrère (Dr Pynchot), le Docteur Joseph Wanless ou Hockstetter.

Des méchants dont on n'aimerait pas croiser la route, sans pour autant que ce soit des méchants sanguinaires, mais ils fichent la trouille. Et ce genre de malade existe dans la nature, nous en avons sans doute croisé dans notre vie.

Les personnages principaux que sont Andy et sa fille Charlie, ils sont attachants, plaisants, on aimerait les aider, les héberger, les soustraire de ces tarés d'agents du gouvernement qui les pourchassent sans cesse.

J'ai eu du mal à les quitter à la fin du livre. J'avais un gros faible pour Charlie, qui, du haut de ses 8 ans, est déjà très mature comme fille, obligée qu'elle était de grandir d'un coup.

Entre nous, j'aimerais bien posséder le don de suggestion d'Andy, moi : je pousserais mon boss à quintupler mon salaire et à tripler mes jours de congés… Dommage que ce pouvoir donne des migraines carabinées…

Un roman qui n'a rien d'épouvantable et qui se lit facilement, tant le King a bien ordonné son récit, nous plongeant dans la traque du présent et revenant sur le passé pour nous dire comment tout à commencé.

Pas mon roman préféré du King, mais un roman dont j'ai pris plaisir à découvrir, où je me suis attachée aux personnages, et dans lequel notre auteur critique la société américaine avec des petites piques bien senties.

(3,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Charlie, petite fille, a le pouvoir de déclencher des incendies. Ce pouvoir, elle le tient à cause de ses parents, qui ont participé à une expérience scientifique lorsqu'ils étaient étudiants. Des années ont passées, mais Charlie intéresse des gens qui ont menés l'expérience. Une traque se déroule… son père fera tout pour ne pas que sa fille tombe entre les mains de ces hommes mal intentionnés. J'ai embarqué direct dans l'histoire. King est sans pareil pour susciter un intérêt qui ne fait que croître chez son lecteur. Ce n'est pas le meilleur King, mais il est tout de même drôlement chouette. Un bon moment de lecture.
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« Charlie » est un bon King, mais qui ne recevra pas de ma part les louanges attribuées à ses autres chefs-d'oeuvre. Je déplore d'ailleurs une grande similitude avec « Carrie » en termes de pouvoirs attribués…J'aurai justement apprécié qu'il lui accorde d'autres facultés surnaturelles que la pyromanie, d'autant plus que ce n'est surement pas en imagination que pêche SK.

Cela dit, ce livre se démarque clairement de ses autres oeuvres. Il n'est pas question ici d'épouvante ou d'horreur. SK s'est essayé ici au roman policier/espionnage. Je serai même tenté de dire qu'il y a un peu du X-men dans ce classique du maître (une fille pyromane, un père qui contrôle les pensées des autres…).

Une leçon à retirer de cette lecture ? : Les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on pense être.

Bonne lecture à tous !
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Il est toujours agréable de retrouver le maître de l'horreur M.King comme quand on rentre à la maison et qu'on enfile ses bonnes vieilles pantoufles.

Charlie n'a pas dérogé à la règle.
Et force est de constater qu' avec l'âge ( et probablement la nostalgie des années 80/90 ),je me régale des vieux succès d'un de mes auteurs favoris.

Les ingrédients sont réunis et on rentre rapidement dans l'histoire de ce père et sa fille poursuivis par une branche obscure du Gouvernement américain.
En effet, la petite Charlie possède des pouvoirs terrifiants qui suscitent bien des convoitises mal intentionnées par de vilains personnages comme M.King sait si bien les dépeindre.

On s'attache forcément à ce père complètement paumé et à cette pauvre gamine prise entre plusieurs feux qu'elle ne maîtrise pas.

Malheureusement, même si le maître a rempli sa part du contrat et m'a tenue en haleine, je reste sur un petit goût d'inachevé.

A l'instar de Fléau, Charlie aurait mérité une suite, même si en soit, le roman à lui seul peut suffire.

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C'est le premier King que j'ai lu...j'avais tout juste sept ans...j'avoue, c'est un peu jeune pour commencer ce genre de lecture mais ma curiosité à l'époque déjà très forte, je n'avais pu m'empêcher de lire ce livre en cachette de ma grand-mère.

J'ai eu du mal à le finir, à sept ans rien d'étonnant remarque, mais je me rappelle que l'histoire de cette Charlie, petite fille pyromane m'a beaucoup marqué.

Grâce à King, j'ai radicalement changé mes lectures par la suite, j'ai laissé tombé le Club des Cinq au profit de Misery, Shinning, Carrie,...

Et voilà comment être contaminé par un auteur aussi talentueux!
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Charlie, le premier Stephen King qui me permet d'aller au bout de ma lecture.
J'avais essayé Histoire de Lisey mais n'y comprenant rien, j'avais du arrêté ma lecture.
Charlie m'a prise au jeu du suspense, de l'intrigue. On s'attache à cette petite fille de 7 ans, qui malgré elle, allume des feux.
Une bonne première lecture du roi qui me laisse envisager de continuer à découvrir l'univers de cet auteur de renom.
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