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sur 528 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Rappelle-toi juste que le bouton rouge est le seul que tu pourras utiliser plus qu'une fois.
- Et le noir ?

Je crois qu'il n'est pas nécessaire de posséder une imagination débordante, pour comprendre à quoi sert le bouton noir sur cette mystérieuse boîte en acajou, confiée à la petite Gwendy par le tout aussi mystérieux monsieur Farris...
Comme vous, quelque part, Gwendy le sait déjà.
Mais telle n'est pas la question.

Imaginez que vous tenez votre destin entre vos mains.
Mais pas seulement le vôtre - le destin du monde entier !
le King of Horror est du retour, et il n'est pas seul ! Soutenu par son collègue R. Chizmar, et l'illustrateur K. Minnion, il nous propose une petite histoire fort sympathique, qui se dévore en deux heures... pour l'oublier presque aussitôt, malgré le temps de lecture très agréable.

Castle Rock, 1974. Gwendy, douze ans, une fille "à lunettes" un peu enrobée est fermement décidée de prendre son destin en main avant d'entrer au collège. Il n'est pas question que ses nouveaux amis là-bas l'appellent Bibendum, comme cette peste de Frankie Stone !
Mais la rencontre (absolument pas fortuite, car elle est "l'élue" !) avec Mr. Farris, "l'homme au chapeau", devance en quelque sorte ses projets.
Elle se retrouve en possession d'une "boîte à boutons", qui peut gérer tant le bonheur que le malheur.
La boîte qui fait un peu peur...

Gwendy prend un nouveau départ foudroyant; tout lui réussit - mais est-ce vraiment à cause de la boîte magique ? Et tous ces boutons, qu'elle a peur seulement d'effleurer du doigt... Et si...?

En vérité, la vie est faite des boutons, et des "et si". Sans arrêt, on se demande, on pèse les "pour" et les "contre", on se lance ou on ne se lance pas. Parfois on jubile, parfois on regrette... mais il faut toujours passer à l'action, pour en avoir le coeur net !
Alors, va t-elle appuyer ?

Trois étoiles, pour moi - même si je l'avais lu d'une traite, je le vois davantage comme une histoire-fable. On ne s'attache pas vraiment aux personnages, qui ne sont là que pour donner la vie au récit; une idée qui est bonne, mais pas nouvelle.
C'est très court... et c'est très bien comme ça !
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Un roman pour ado.
Joliment construit pour une découverte du fantastique. Un fantastique très light d'ailleurs.

C'est un roman qui se lit très vite et assez bien.
Alors bien sûr je préfère les choses bien plus dense et plus complexes.
Néanmoins pour une découverte du genre , ce roman est sympathique.
Il permet également de se positionner sur différentes situations, sur différents avis.

Par contre en temps qu'adulte c'est vraiment trop léger pour moi.

Je lirai les autres romans de l'auteur ( mais apparemment sans le Maître) par curiosité.
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Je sais, je suis un gros plein de soupe.
Toute mon enfance, j'ai souffert des quolibets de mes camarades.
Patapouf, baleine bleue, Gros bain des bois.
Aujourd'hui j'ai atteint le poids pharaonique de 180 kilos.
Je vis reclus, avec pour seules compagnes mes bières, mes paquets de chips et mes jeux vidéos.

Exceptionnellement je suis de sortie aujourd'hui.
Je devais à tout prix me réapprovisionner au centre commercial. Mon sac à dos est rempli de canettes de 8.6 et de biscuits apéritifs.
Et tant que je suis dehors, autant en profiter pour passer à la boutique de jeux vidéos. Il y a un nouveau Tomb Raider qui me fait très envie et qui est sorti il y a quelques jours à peine.
Je traîne mon poids de graisse jusqu'aux escalators des suicidés. Hélas, ils sont en panne.
Motivé, je prends cependant mon courage à deux mains et je gravis à pieds les trois étages me séparant de mes heures de passion vidéoludique à venir.
Dégoulinant de sueur, le coeur battant à toute vitesse, j'ai enfin mon sésame entre mes doigts boudinés une demi-heure plus tard.

En sortant du magasin, un individu louche avec une casquette m'approche.
- Hé, petit, tu t'appelles comment ?
- Antyryia, mais vous pouvez m'appeler Anty.
- Ok Anty. Moi je suis Richard Farris. Dis, ça te dirait d'avoir la nouvelle manette de la Playstation 2 en avant-première ?
"J'ai quelque chose pour toi. Un cadeau. Parce que tu es l'élue."
- Bien sûr que j'en ai envie ! Mais pourquoi m'avoir sélectionné ? Je ne gagne jamais rien d'habitude.
"De tous les individus à la surface de cette planète ronde, pourquoi t'a-t-il choisi, toi ?"
- Parce que tu as de grandes choses à accomplir. Tu es unique, crois-moi. Je t'observe depuis très longtemps déjà. Ta vie va être bouleversée.
Je regarde alors plus attentivement le joystick, et je m'aperçois qu'il ne se présente pas du tout de la façon habituelle.
Il y a huit boutons de formes et de motifs inédits ( une lune vert clair, un trapèze bleu ... ) et deux leviers sur les côtés.
- Comment elle fonctionne exactement ? Est-ce qu'elle vibre ? Elle est sans fil ?
- Je vais d'abord te parler des leviers. Ce sont des accessoires. Tire dessus pour voir ! me dit monsieur Farris.
Encore à moitié saoul avec tout l'alcool ingurgité ce matin, je dois m'y reprendre à plusieurs reprises mais finalement un petit compartiment s'ouvre, libérant pas la même occasion un filet jaunâtre que je m'empresse de mettre dans ma bouche.
Le goût de la 1664 ravit mes papilles.
- Tu verras Anty. Ces quelques gouttes vont suffire à étancher ta soif et ton alcoolisme pour le reste de la journée.
- Et l'autre levier, il sert à quoi ?
- Tu n'as qu'à essayer. Tu pourras le faire une fois chaque jour.
D'un geste plus assuré, je libère cette fois un chips orangé. La saveur du paprika se diffuse dans tout mon palais.
Et pour la première fois depuis ces dix dernières années, je n'ai plus ni faim ni soif.
- Et tous ces boutons alors, ils servent à quoi ? A courir, à sauter, à escalader, à tirer sur les ennemis ?
- C'est un peu plus compliqué que ça. Tu ne devras y toucher que quand tu seras sûr de toi. Il en va de ta responsabilité. Ces touches ont de grands pouvoirs. Quand tu te sentiras prêt, tu appuieras très fort sur le bouton de ton choix.
"Les boutons sont très difficiles à pousser. Il faut appuyer avec le pouce, et y mettre de l'huile de coude."
Quand je relève la tête, il a disparu, ne laissant derrière lui que sa casquette qui virevolte dans un nuage de poussière.

De retour chez moi, je m'installe devant le téléviseur après avoir rangé mes bières au réfrigérateur.
Je jette à peine un oeil à la crasse qui a totalement envahi mon appartement. Je me suis fait un petit chemin entre les montagnes de canettes vides et la vaisselle à faire. Je ne prête plus attention à la vermine et aux mouches qui grouillent un peu partout.
Tout ce qui m'intéresse, c'est de retrouver ma petite crevette, ma somptueuse Lara Croft, et de la guider dans de nouveaux dédales remplis de pièges.
Avec impatience, je branche ma nouvelle manette. Mais quand Lara est envahie par une horde de squelettes, j'ai beau m'échiner à appuyer comme un dingue sur les boutons, elle ne réagit pas et se fait démembrer tandis que mon écran affiche "Game over".
Contrarié, je me fais pourtant la réflexion que je n'ai ni faim ni soif.
J'ai bizarrement envie de remettre un peu d'ordre. Je prends un grand sac poubelle et commence à faire le tri dans mon amas d'ordures.
Je ressens à peine la fatigue, comme si mon corps lourdaud pouvait de nouveau se mouvoir avec une relative facilité.
J'ouvre mes volets pour faire rentrer la lumière du jour.
J'appelle un ancien ami avec lequel j'avais coupé les ponts, moi qui refusait tout lien social depuis longtemps. Et notre conversation est étrangement fluide, se passe étonnamment bien.
"Qu'est-ce que c'est que cette boîte, nom d'un chien ... et qu'est-ce qu'elle me fait ?"
Je ne me reconnais plus.
Est-ce qu'il est possible que ma métamorphose soit liée à cette nouvelle manette ?

Les semaines passent.
Chaque jour, je me contente d'un chips à la forme et au goût toujours inattendus : bolognaise, moutarde, oignon, barbecue, en fonction de ce que le levier accepte de me distribuer.
Je calme ma soif avec quelques gouttes à peine de houblon, reconnaissant l'arôme d'une Duvel, d'une Desperados, d'une Kwak ou d'une Trois Monts.
Chaque jour je perd quelques kilos, jusqu'à retrouver non seulement une forme humaine, mais même l'apparence d'un garçon plutôt séduisant.
Mon appartement est propre et rangé, il émane même un frais parfum de chacune des pièces.
Je fais du sport : course à pieds, planche à voile, parapente.
J'ai retrouvé une vie sociale et sentimentale, même si je dois parfois affronter le regard jaloux de mon entourage.
"Ca finit toujours par aller mieux."
Je suis toujours obsédé par ce fameux joystick qui a changé ma vie. Comme s'il avait une forme de pouvoir, comme si cet objet avait la capacité d'influencer ma vie et mes décisions.
"Lorsqu'on la laisse tranquille, elle peut représenter une force puissante au service du bien."

Quelques mois ont passé lorsque je ressors ma console et m'attèle à une nouvelle partie de Tomb Raider.
Les généreux leviers me permettent me sustenter avec un chips au fromage en forme de fer à cheval et une goutte de Chimay brune.
Quand les morts-vivants attaquent ma petite Lara, j'appuie comme un dératé sur la touche qui représente un hexagone jaune. Victoire ! Mon héroïne tranche les têtes de ses ennemis d'un seul coup de sabre.
Je n'ai pas tellement prêté attention aux bruits de freins et de violente collision dans ma rue, pas plus qu'aux hurlements des sirènes qui ont suivi quelques minutes plus tard.
Si j'avais levé la tête de mon écran pour jeter un oeil à ce qui se passait par ma fenêtre, j'aurais alors vu les corps décapités de plusieurs adolescents gisant dans une mare de sang.
Mais non, j'ai accédé à l'énigme suivante de mon jeu vidéo. Lara Croft doit trouver une façon de franchir un fossé tapissé de piques meurtrières afin de pouvoir pénétrer dans une forteresse Inca.
Rien de très compliqué. Deux petites tours peuvent lui permettre de passer à condition de les détruire : Elles devraient former comme un pont-levis lui permettant de franchir l'obstacle.
Je fabrique des explosifs que je dispose au pied de chacun des monuments, et j'appuie simultanément sur la touche en forme de pentacle violet et sur celle qui représente un trapèze bleu.
Les tours s'écroulent.
C'était le 11 septembre 2001.
Et je crois que j'ai fait une boulette.

* * *

Quelques années plus tôt, en 1974, c'est à la petite Gwendy Peterson, alors âgée de douze ans, que Richard Farris a confié cette fameuse boîte et toutes les responsabilités qui allaient avec.
Un immense pouvoir qui ne devrait pas se retrouver entre les mains d'une enfant.
L'histoire de Gwendy, je vous laisse la découvrir entièrement, disons simplement qu'elle n'est pas sans rapport avec ce que j'ai moi-même vécu des années plus tard.

Inutile de présenter Stephen King, et dispensable de présenter le co-auteur Richard Chizmar ou l'illustrateur Keith Minnion ... Puisque ce n'est à priori pas leurs noms qui vont influencer ou non la lecture de cette longue nouvelle.
Un petit mot en revanche sur le traducteur, Michel Pagel, qui est aussi parallèlement l'auteur de la prodigieuse saga fantastique de la comédie inhumaine, avec laquelle tous les amateurs de fantastique devraient se régaler.
Ses romans L'ogresse et L'oeuvre du diable m'avaient vraiment fait passer des moments extraordinaires de lecture.

Si les déboires et les fortunes de l'enfance ou de l'adolescence font partie des thèmes récurrents dans l'oeuvre de l'auteur américain, celles de la jeune Gwendy sont relatées sans le style si reconnaissable de l'auteur de Bazaar. Il s'agit tout à fait du genre de fable moderne qui correspond à son inépuisable boîte à idées, mais comme écrite en revanche par un tiers.
En ce sens, on ressent tout de même l'écriture à quatre mains.

Gwendy et la boîte à boutons n'est pas seulement une histoire qui nous rappelle que l'on doit s'accepter tel qu'on est vraiment, avec ses qualités et ses défauts, sans le soutien d'une mystérieuse boîte magique.
Il n'est pas non plus uniquement question de l'effarante responsabilité qui pèse sur les épaules d'une jeune femme pourtant comme les autres, en possession d'un bouton rouge qui peut détruire n'importe qui ou n'importe quoi.

Ce petit conte n'est finalement pas si fantastique malgré les idées totalement folles qu'il met en avant.
Parce que l'analogie avec un certain président actuel avide de pouvoir avant tout, à la personnalité qui semble en totale inadéquation avec les responsabilités du poste qu'il occupe paraît évidente.
Parce que cette boîte existe bel et bien.
Et Richard Farris semble l'avoir confiée de nos jours à un certain Donald Trump.
Qui pourrait être beaucoup moins mesuré que la petite Gwendy dans l'utilisation de ce fameux bouton rouge le jour où il se sera levé du pied gauche.


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En cet été 1974, Gwendy Peterson s'impose tous les matins un footing qui se termine en haut des ''marches des suicidés''. Elle a 12 ans, des lunettes et quelques kilos en trop mais elle est bien décidée à prendre son destin en main et à maigrir avant d'entrer au collège. Hors de question qu'on la surnomme encore Bibendum, comme le fait la petite frappe du quartier, Francky Stone. Ses efforts commencent à porter leurs fruits quand, un matin comme les autres, un inconnu l'aborde et lui offre une mystérieuse boîte en acajou. Peu d'explications, quelques recommandations et l'homme disparaît, laissant Gwendy seule avec la boîte. Sur le dessus, des rangées de boutons de couleurs, par paires, sauf le rouge et le noir qui sont uniques. Une boîte effrayante et pourtant...Soudain tout lui réussit : kilos envolés, examens réussis, amies populaires, famille réunie...Pourtant, ce secret lui pèse, la boîte n'est pas seulement source de joie, c'est aussi une responsabilité et des tentations...

Castle Rock, une boîte aux pouvoirs magiques, de l'angoisse et des drames, on est en territoire connu, dans l'univers confortable de Stephen King, celui où l'enfance déraille à cause d'un petit grain de sable qu'on ne peut écarter en soufflant simplement dessus. Cette fois, le maître de l'horreur s'est associé à Richard Chizmar pour un format court, à l'intrigue rapide mais tout de même riche en émotions. Sombre sans être franchement noir, ce roman est plutôt un conte fantastique, une allégorie sur la misère du monde. Dès les premières pages on prend fait et cause pour la pauvre Gwendy, une enfant sensible mais déterminée, qui doit grandir, mûrir et surtout veiller sur une boîte dont elle ne maîtrise pas les pouvoirs. Entre raison et curiosité, haine et addiction, il lui faut bien du courage pour résister à son emprise, la garder hors de portée de gens mal intentionnés et se garder de ses éventuels méfaits.
Ce n'est certes pas le livre du siècle mais c'est un plaisir de se promener à nouveau à Castle Rock, la petite ville du Maine qui n'en finit pas de subir les effets néfastes de l'imagination fertile de Stephen King qui en a fait son terrain de jeu préféré.
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Quand Netgalley et le Livre de poche proposent à la lecture un ouvrage estampillé Stéphen King, on ne peut que les remercier et postuler pour la lecture.

Mais quand on aime Stephen King, il est frustrant de n'en avoir que pour une centaine de pages. J'ai appris à apprécier le format de la nouvelle à de nombreuses occasions, mais je trouve qu'il est plus agréable dans un recueil où on peut changer d'univers entre plusieurs textes courts alors qu'avec un texte "moyen" comme ici, on ressent plus la frustration.

La nouvelle , notamment dans le fantastique, a une aura particulière. Elle est souvent le format de démarrage des auteurs, qui se font connaitre grâce aux revues spécialisées. King s'associe ici à Richard Chizmar, spécialiste du genre. L'occasion était sans doute belle pour eux de collaborer et de prendre plaisir à écrire à quatre mains (par métaphore avec le piano car je ne pense pas non plus qu'on est affaire à deux ambidextres).

Le plaisir du lecteur est lui plus relatif. Comme souvent avec King on est dans l'enfance-adolescence, dans les années 60-70... et ça fonctionne, même si le cadre est moins posé que d'habitude, les personnages plus stéréotypés. On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages secondaires que déjà ils disparaissent au coin de la page, au bout de chapitres qui tiennent parfois sur deux pages. Même l'héroïne centrale m'a semblé plus fade que d'habitude. Bien sûr l'idée de départ est originale, et les différentes possibilités sont explorés et il n'y aurait pas forcément eu matière à un roman.

Restent tout de même les jolies illustrations de Keith Minnion qui égayent une lecture vite avalée et un personnage mystérieux plutôt réussi et qui mériterait lui peut-être des développements plus conséquents.

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Gwendy s'est fait remettre une boîte à boutons en acajou bien étrange par le non moins étrange Mr Farris, un jour où elle faisait une pause dans sa course aux kilos. La boîte se révélera mystérieuse, peut-être maléfique et accompagnera Gwendy jusqu'à l'âge adulte.

Dans cette nouvelle un tantinet fantastique, Stephen King nous met en présence d'une boîte à boutons qu'on pourrait retrouver au Bazaar. Oscillant entre bien et mal, les conséquences d'une manipulation des étranges boutons hantent une jeune adolescente. Une nouvelle dans la plus pure tradition King
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Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar, présentation
A Castle Rock, Gwendy, 12 ans, monte 305 marches chaque jour. Elle a effectué son dernier jour d'école primaire. Elle a perdu du poids depuis.

Richard l'aborde. Il lui dit qu'il l'a observée et qu'il va lui donner quelque chose.

Avis Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar
Les auteurs nous racontent l'histoire de Gwendy, qui a 12 ans, et qui monte, tous les jours, depuis la fin de l'école, 305 marches. Depuis la fin de l'école, elle a déjà perdu du poids. Lors d'une de ses escapades, elle rencontre Richard. Bien entendu, elle essaie d'appliquer ce que ses parents lui ont appris, ne pas parler aux inconnus et ne rien accepter. Mais cet homme semble réellement la connaître et il lui offre une boîte à boutons et lui explique comment ça marche.


Gwendy accepte cette boîte et se rend très vite compte que le chocolat qu'elle mange chaque jour l'aide vraiment en tout. Elle devient très belle, est première partout, réussit en tout. L'autre compartiment renferme une pièce qui a énormément de la valeur. Gwendy fait en sorte que personne ne trouve cette boîte comme cela lui a été conseillé. Et les boutons dans tout ça ? Elle est vraiment intriguée par ces boutons mais le noir l'angoisse réellement.


Gwendy grandit, tout en conservant cette boîte mais elle n'en fait pas une fixation. Sauf lorsque des drames se produisent.


C'est donc l'histoire d'une jeune fille qui pense que tout ce qui lui arrive est dû à ces fameux chocolats; C'est vrai qu'il y a l'argent. Mais Gwendy n'en profite absolument pas. Elle s'en sert pour se payer l'université, en plus de sa bourse. Harcelée par un garçon de son école, elle essaie, toutefois, de se défendre, sauf lorsque devenue jeune femme, ce jeune homme prend les plus mauvaises décisions qui soient et anéantit le futur bonheur de Gwendy.


Une bonne part d'imaginaire, une bonne part de cauchemars également, car rien n'est tout rose, surtout lorsque l'on est le dépositaire d'une boîte que l'on souhaite voir reprendre. On s'y attache. Entre envie et répulsion. Entre obéissance et peur de faire le mal, pour ensuite apprendre la vérité sur qui l'on est, les évènements vécus et ceux qui vont en découler. Car dans tous les romans de Stephen King, il y a toujours une histoire d'auteur, de romancier qui traîne. Et également le Maine, lieu privilégié de Stephen King.


Un petit Stephen King en nombre de pages, qui fait passer un agréable moment sans être vraiment un coup de coeur avec, comme très souvent, un enfant qui grandit, un monsieur bizarre mais qui semble attachant. En tous les cas, j'ai bien aimé Gwendy qui est une jeune fille qui sait ce qu'elle veut, qui n'en profite pas, qui réfléchit également sur ses actes, ce que cela peut avoir entraîné. Elle sait que ce coffret est bizarre, qu'elle est la gardienne du temple et que personne ne doit le trouver, pour éviter toute manipulation dangereuse.

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Gwendy et la boîte à boutons est une novella où l'on retrouve bien l'univers de Stephen King.

Entre faits étranges et inquiétants, tout y est pour passer un agréable moment en compagnie de Gwendy.

L'histoire est intéressante, mais j'ai trouvé ça un peu court. J'aurais préféré que tout soit un peu plus développé.

Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une lecture agréable.
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Une histoire intéressante mais que j'ai trouvé assez convenu et très gentillette. Je pense que je m'attendais à autre chose.

J'ai tout de même aimé la réflexion sur l'impact des choix personnels de Gwendy et le fait que la boite à boutons soit une sorte d'allégorie qui l'aide à traverser des périodes difficiles de sa vie tout en révélant ce qu'elle est profondément...
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Été 1974, à Castle View chaque jour Gwendy Peterson, 12 ans, monte au pas de course les marches du suicide qui mènent au haut du falaise. Durant l'été, ce point de vue vie au rythme des cris des plus jeunes dans le terrain de jeu, des balles qui frappent les battes de baseball des plus grands qui s'entraînent pour la Grande Ligue. Et, durant cet été, Gwendy va faire connaissance avec un certain Richard Farris qui lui confie une mystérieuse boîte à boutons...

Un Stephen King et un titre et une couverture qui m'ont de suite attiré, il n'en fallait pas plus pour que je veuille découvrir Gwendy et la boîte à boutons !

Quand cette mystérieuse boite est confiée à Gwendy, la petite fille se pose bien des questions, tout comme nous d'ailleurs. À quoi sert-elle ? Que se passe-t-il si elle appuie sur le bouton rouge, jaune, ou pire le noir ? Et ces deux trappes qui délivrent des chocolats ou des dollars en argent, comment est-ce possible ? Vous l'avez compris, tout cela est bien mystérieux !

Dès les premières pages, nous découvrons avec Gwendy cette mystérieuse boîte à boutons et nous entrons de suite dans le vif du sujet. Cette boîte, Gwendy la gardera cacher durant de nombreuses années, ne la sortant que quand elle est seule et à l'abri du moindre regard. Celle-ci ne sortira jamais de son esprit, avec son lot de questions, de doutes et cette envie de découvrir aussi ce qui se produit quand elle appuie sur un des fameux boutons. Tout le suspens réside autour de cela : quel est donc le pouvoir de la boîte à boutons ?

On se laisse poster au fil des pages par l'histoire de Gwendy, la voyant grandir et s'épanouir. Elle réussit dans tous les domaines, elle devient une belle jeune femme, y a t'il un lien de cause à effet ? Mais, parce qu'il y a tout de même un côté sombre à cela, les cauchemars restent présents, la tentation de céder et d'appuyer sur un bouton de plus en plus forte, et cette sensation d'être épiée par Richard Farris ne la quitte pas non plus. Alors rêve ou cauchemar ? La frontière n'est jamais bien loin avec Stephen King...

En se plongeant dans Gwendy et la boîte à boutons, on se plonge dans une histoire où le mystère est présent du début à la fin, où les questions sont nombreuses et on dévore alors ce roman sans s'en rendre compte. Court roman de moins de deux cent pages, ce livre se lit véritablement d'une traite. Parce que même si on pouvait s'attendre à quelque chose de plus horrifique ou de plus sombre venant de Stephen King, l'intrigue est bien ficelée et le mystère de la boîte à boutons reste présent jusqu'aux dernières pages.

Avec l'histoire de Gwendy, c'est l'histoire d'un secret lourd et pesant qui empoisonne un peu l'existence, l'histoire d'un objet qui devient plus précieux que tout le reste, de la tentation à laquelle nous ne pouvons résister et de l'emprise que tout cela peut avoir sur nous.

Même si je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus sombre, j'ai passé un bon moment à découvrir Gwendy et la boîte à boutons. Ce court roman se lit vraiment rapidement et facilement et a sa part de mystère qui plane au-dessus de chaque page. Et puis finalement, ces fameux boutons ne sont pas sans rappeler ceux que les grandes puissances du monde ont à leur disposition. Vous savez, ce fameux bouton nucléaire...

Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar est disponible aux Éditions le Livre de Poche.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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