L'Institut

Plus proche du thriller que du style fantastique de ses autres romans, je me suis régalée.

Ca parle d'un jeune garçon surdoué de 12, qui est enlevé et emmené dans un institut.

Là bas, il y retrouve d'autres enfants et subit une batterie de tests/tortures dans un but obscur.

Encore un huis clos prenant, plein de tension. Toujours des portraits de personnages mêlant monstres et humanité.

Que dire, à part que c'est du grand Stephen King ?
Et qu'il n'y a pas une seule longueur dans ce livre? (Chose rare chez cet auteur)

Que vous n'avez qu'une seule envie, c'est de voir ces enfants botter les fesses de leurs tortionnaires? (Et c'est dit poliment 😝)

Franchement, les pages se dévorent: à lire!
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Une belle mais bien sombre histoire qui fut un réel plaisir à écouter en livre audio. Je souhaitais me replonger dans une oeuvre de Stephen King depuis un moment déjà et c'est en cherchant un TOP 10 de ses oeuvres sur Internet (quand on a aucune idée...) que je suis tombé sur "l'Institut".

Sans rentrer dans les détails de l'intrigue, des enfants et jeunes adolescents sont kidnappés par le gouvernement américain afin d'être envoyés dans un soit disant institut. La raison ? Ils possèdent des pouvoirs psychiques particulièrement utiles pour le gouvernement...

Avec cette oeuvre, Stephen King nous emmène dans un monde dystopique et cruel où des individus se retrouvent maltraités, persécutés et torturés car différents... En formulant cette phrase sur mon ordinateur, je me dis que cette histoire n'est pas tant de la science-fiction que cela...

J'ai adoré, même si la fin est surréaliste, mais c'est Stephen King, alors ...
L'histoire m'a happée immédiatement, elle m'a aussi touchée, probablement parce qu'il s'agit d'enfants.
Enorme pavé plus dévoré que lu.
Un excellent roman de Stephen King qui va vous ravir, ... je l'espère du moins.

Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu un roman de Stephen King ; le dernier, c'était "22/11/63", publié en 2013. Je me suis donc rattrapée avec "L'Institut" qui m'a attirée, notamment grâce à son résumé :
"Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?"

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il fait partie de ces livres qu'on a hâte de finir, afin de connaître le dénouement, tout en ayant envie qu'il ne se termine jamais et qu'on referme à regret.

C'est un thriller psychologique extrêmement efficace. Mais, si vous vous attendez à de "l'horreur" ou du "gore", vous risquez d'être déçu. On est plus dans la réflexion, dans l'analyse psychologique, avec une pointe de paranormal, et surtout beaucoup de suspense. Cest un roman dense, parfois poignant, et très prenant, dans lequel Stephen King évoque l'idée d'un complot gouvernemental, un thème déjà utilisé dans "22/11/63" par exemple.

J'ai trouvé que l'intrigue était vraiment bien construite, avec des rebondissements habilement placés tenant le lecteur en haleine du début à la fin ; même si l'auteur met du temps à mettre en place l'ambiance angoissante. En effet, certains trouveront peut-être que la première partie consacrée à Tim est un peu longue, d'autant qu'on ne comprend pas tout de suite le rapport qu'a ce veilleur de nuit de Dupray - une petite ville située à plusieurs centaines de kilomètres de l'Institut - avec Luke et les événements mentionnés dans le résumé.

J'ai aimé découvrir une multitude de personnages, dont la plupart sont des enfants, à qui l'auteur a donné une personnalité complexe, induisant une dimension sentimentale importante et rendant donc ces personnages particulièrement attachants.

J'ai apprécié l'écriture très visuelle et le schéma narratif "cinématographique", très rythmé, avec des chapitres courts ; ce qui rend cette lecture très addictive.

J'ai vraiment aimé retrouver cet auteur, sa construction fouillée des personnages, son talent à rendre une atmosphère angoissante et à conter des histoires prenantes, sa plume narrative envoûtante. J'aime qu'il prenne le temps d'installer les choses, de mettre tranquillement son histoire en place, de décrire ses personnages, avant d'accélérer brutalement l'action, conduisant ainsi son lecteur à ne plus pouvoir lâcher son bouquin.
Bref, un thriller passionnant, que j'ai lu avec énormément de plaisir : je ne resterai plus aussi longtemps avant de relire un "Stephen King"...

Totalement immersif, glaçant, surnaturel.
On retrouve avec plaisir l'univers de Stephen King dans ce dernier opus, maître incontesté, il réussit comme toujours à instaurer l'ambiance, et à nous faire plonger dans son univers.
J'ai dévoré en un week-end les 608 pages, happée par ce roman, subtile mélange entre "ça" et "Charlie".
Action, rebondissements, science-fiction, pouvoirs psychiques et manipulations médicales sont au rendez-vous, certains passages n'étant pas sans rappeler les récits des camps de concentration...
Glaçant et immersif, le récit de ce monde totalitaire, de ces relations enfants/ adultes, nous immerge totalement dans cet univers où règne cruauté et profond sentiment d'injustice, qui nous happe dans ces méandres obscurs.
Une fois ce livre terminé, ces personnages, aux pouvoirs psychiques mais tellement humains, ne m'ont pas quitté et m'ont suivi dans mes pensées...

L'Institut est une lecture captivante, quoique parfois horrifiante.
Stephen King est un grand conteur et l'Institut présente nombre de ses forces et de ses traits : nous avons un récit captivant, des enfants et des adolescents dotés de capacités psychiques et une armée de personnages maléfiques.
Alors que l'Institut est à bien des égards un "roi de classement", son histoire m'a frappé pour sa représentation incroyablement pertinente du climat politique et social de l'Amérique (de Donald Trump aux anti-vaxx). La principale préoccupation du roman est cependant le traitement inhumain des enfants : des enfants utilisés et traités comme des marchandises, privés de leurs droits, de leur liberté et de leur libre arbitre.
Leur âge, le fait qu'ils soient bien des enfants ou des mineurs, devient une arme qui est utilisée contre eux. L'histoire de King subvertit la notion sociale des enfants, leur rôle et leur place dans la société : les enfants s'enfuient de chez eux, ils sont impolis. À l'Institut, non seulement les adultes maintiennent les enfants dans l'ignorance, mais ils utilisent leurs connaissances limitées et leur manque d'expérience contre eux. Ceux qui travaillent pour l'Institut kidnappent, emprisonnent et torturent des enfants. Ils croient qu'en tant qu'adultes, ils ont le pouvoir, sinon le droit, de punir et d'éduquer les enfants.

Ce récit propulsif est peuplé d'un éventail de personnages crédibles. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les enfants, ceux qui sont opprimés par l'Institut, le récit de King est polyphonique. Nous nous familiarisons avec les adultes qui commettent des actes horribles, leur dynamique de travail, leurs motivations et leurs croyances. Même si nous voyons qu'ils considèrent eux-mêmes leurs propres actions comme nécessaires, les lecteurs trouveront toujours la plupart, sinon la totalité, de leur comportement et de leurs valeurs tout à fait épouvantables.

Malgré les thèmes sombres et les sujets difficiles du roman, ce roman n'est jamais lourd. King parvient à injecter dans cette histoire une bonne dose d'humour et de compassion. Il est également l'un des rares auteurs capables d'intégrer la culture populaire américaine d'une manière accessible aux lecteurs non américains (la plupart de ses références sont claires parce qu'elles ne sont pas simplement jetées à l'air libre, elles ont un certain contexte).

L'intertextualité occasionnelle du roman (la fiction d'horreur est après tout un genre plutôt dérivé) crée des moments de divertissement, mais c'est son auto-référentialisme qui est particulièrement efficace (“Ils se tenaient par la main et serraient des poupées aussi identiques qu'elles étaient. Ils rappelaient Luke des jumeaux dans un vieux film d'horreur »).
L'histoire de l'Institut et ses personnages, même l'écriture de King elle-même, sont, à plus d'un titre, incroyablement vivants. Avec son histoire palpitante et à travers de nombreuses poursuites et scènes d'action slam-bang, ce livre est une lecture pleine d'adrénaline.
King examine la manière dont les structures de pouvoir et/ou les personnalités faisant autorité abusent et oppriment ceux qu'ils perçoivent comme extensibles (dans ce cas, les enfants) et il dépeint avec des détails presque douloureux la manière dont Luke, Kalisha et Avery sont privés de leur « innocence ». '.
La narration captivante, les dialogues captivants et l'intrigue au bord du siège se combinent pour créer une expérience de lecture exceptionnelle.
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Livre audio : 19h11 – Lu par : Benjamin Jungers, narration 5*

Je m'attendais à trouver un peu de terreur dans ce roman qui se situe péniblement dans le fantastique par la finalité des actes ! Un peu d'horreur mais pas du tout là où on pense la trouver, l'horreur c'est ce qui est fait à ces enfants, la manipulation extrême à laquelle ils sont soumis !

J'ai souvent oublié que c'était un livre se Stephen King, ne retrouvant pas sa “patte” dans l'histoire. de plus il y a pas mal de longueurs, qui sont passées facilement avec la narration de Benjamin Jungers et je pense sincèrement que j'en aurais arrêté la lecture parce que les personnalités sont survolées, il n'y a pas de démonstration sur les pouvoirs des enfants !

La fin est un bon roman policier, mais bien que le livre commence avec des personnages d'une petite ville, là où elle se finit aussi, ils sont trop décrits ou trop peu, toujours est-il qu'il y a un déséquilibre certain et une frustration ! Il aurait été préférable que ces personnes soient totalement inconnues, j'attendais quelque chose de plus par rapport à l'importance qui leur a été donnée au début.

Challenge Pavés 2022

Dans ce roman récent, le King nous embarque dans un étrange Institut, où sont enfermés des enfants aux capacités étranges.

Luke, après avoir été enlevé à ses parents, fait maintenant partie de ces enfants. Plus tenace que les autres, il va tout faire pour comprendre ce lieu et essayer d'en sortir.

Bien que ce ne soit pas mon roman préféré de King, on y retrouve les codes qui font de ses oeuvres de grands succès. On évolue dans un monde angoissant et sombre, étonnamment proche du nôtre, le surnaturel y fait une percée discrète d'abord, puis de plus en plus importante. Enfin on retrouve le sujet de l'innocence des enfants qui tente de prendre le dessus sur le mal engendré par des adultes corrompus, avides de pouvoir et d'argent.

J'ai été facilement embarquée par cette histoire bien qu'elle parte un peu loin par moments, et elle a réussi à me provoquer quelques nuits blanches 😅

Lu en audio. Cela me prend toujours du temps en audio, c'est suivant mes trajets voiture. cela m'a pris 35 jours. Et je ne sais pas si j'ai aimé ou pas…

Globalement, j'ai bien aimé, je me suis attachée aux enfants et j'ai bien aimé la thématique de la télékinésie.

Mais j'ai trouvé que par moment c'était assez long. J'ai toujours difficile de savoir si c'est parce que c'est l'audio qui fait ça ou si c'est le texte.

Cela dit, je le suis dit qu'il pourrait convenir pour une jeune ado qui voudrait se lancer dans des lectures un peu « angoissante », plus « adulte ». A voir évidemment suivant la sensibilité de l'ado.

Luke 12 ans, se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.

Des personnages attachants, une histoire intrigante, un peu de Charlie, un peu de Carrie.... Ça commence très bien!
Tout ça sur fond de régime totalitaire.... Prometteur !

Mais.....La grande fan de King que je suis est un peu déroutée....En effet, oui j'ai aimé ce bouquin, mais j'aurais aimer atteindre un degré d'angoisse supérieur, j'ai l'impression que King ne rentre jamais dans le vif du sujet. J'aurai aimé live quelque chose de plus sombre.
La seconde partie est top! On y arrive enfin, une belle montée en puissance pour finalement redescendre sur une conclusion plutot décevante.

je suis mitigée... Mais qui suis je pour juger King..... J'attends le prochain avec grande impatience