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3,98

sur 2819 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce nouveau produit de Stephen King présente les mêmes qualités que les précédents : poésie du vagabondage avec le personnage de Tim, sensibilité remarquable à l'enfance et à son monde, efficacité des oppositions simplistes entre bons et méchants. Les mauvais traitements subis par les enfants enlevés et enfermés à l'Institut sont pénibles à supporter : peut-être même le traducteur est-il conscient des sinistres connotations du mot "institute/ institution" en anglais américain, où "to be institutionalized", c'est être interné de force dans un asile de fous, alors que l'Institut, en France, est une noble école de très haut niveau créée par Bonaparte. Même, à la fin, la perspective s'élargit à des questions géopolitiques et on retrouve le King paranoïaque habituel, si américain, des Tommyknockers ("la police de Dallas") ou du Fléau (où un Institut étudie les rescapés de la Super-Grippe au point de les tuer). Voilà donc Stephen King tel qu'on le connaît, qui même, par éclairs de lucidité, dépasse sa propre bêtise manichéenne. Cependant Bret Easton Ellis avait raison, dans son dernier ouvrage ("White") où il donne une description hilarante de la bourgeoisie américaine de gauche et de ses obsessions hystériques anti-Trump. Alors que les précédents romans de King semaient la méfiance envers l'état fédéral en général, ici Donald Trump est injurié nommément, et les pauvres enfants enlevés, ou les victimes innocentes de l'Institut, sont démocrates. On croise même au passage Saint Obama et Sainte Hillary, tandis qu'un gentil leader arabe du Moyen-Orient et un sénateur au nom soigneusement choisi pour être juif, sont éliminés grâce à l'Institut. Voici donc une couche de militantisme de plus, sur ce qui pourrait être un produit de divertissement sans conséquence comme l'auteur sait si bien en livrer. Cela ne gênera pas le lecteur courant qui croit aux médias, bien sûr, mais qu'adviendra-t-il de ce pauvre roman militant quand les fièvres du moment seront retombées, à la fin de 2020 ou dans quatre ans ? quand les médias milliardaires et les "beautiful people" lacrymatoires se seront trouvé un autre bouc émissaire à détester ensemble ? Cette couche de haine militante perdra toute signification et fera perdre au reste du livre tout intérêt, malgré ses qualités. Même dans la littérature du niveau de Stephen King, "la politique est un coup de pistolet au milieu d'un concert", pour citer Stendhal, romancier aux idées progressistes.
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J'ai terminé il y a peu de temps l'institut de Stephen King et j'ai été un peu décue.

Avec le succès qu'il a eu, je m'attendais à un truc de fou ! Mais à peine commencé, je n'ai pas réussi à accrocher tant que ça. J'ai trouvé le début assez long à démarrer (j'ai commencé à accrocher un peu mieux au bout de 100 pages il me semble).

Il y a certains passages qui m'ont pas mal ennuyé et d'autres, notamment les passages dans l'institut, qui m'ont beaucoup plu. Un coup ça allait, un coup non.

J'ai trouvé certains passages avec les enfants (ceux qui l'ont lu comprendront) assez durs. Je n'ai pas de mal avec la violence dans les livres en général mais là c'était assez cruel et gratuit.

Pour finir, je n'ai pas trop compris la fin et j'ai été très déçue. Je ne m'attendais pas vraiment à ça et c'est un peu parti en cacahuètes.
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Premier roman de Stephen King que je lis.
Le sujet me plaisait, un enfant est kidnappé et il se retrouve dans un institut avec d'autres enfants ayant une intelligence plus élevée que la moyenne et aux pouvoirs psycho-sensoriels particuliers. Des expériences sont faites sur eux.
Mais j'ai trouvé le roman long, trop long je me suis lassée.
Il y a trop de répétitions qui à mon sens n'apportent rien de plus à l'histoire.
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Même si le synopsis est alléchant et intéressant, pfiouuuu que c'est long et ennuyeux !! C'est exactement ce que j'appelle "faire du suspens pour faire du suspens" 😃 757 pages ! alors que 200 pages auraient largement suffit !!! L'histoire se résume en une seule phrase mais à force de tourner en rond, le king m'a perdu ! Cela n'engage que moi biensuuuuur mais le king et moi ce n'est pas une grande histoire d'amour ... Hélas 🙁
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Quand on fait un livre de 700 pages, ça va être difficile de garder le lecteur en haleine, à moins de s'appeler Dan Brown.
Je ne suis donc pas étonné d'avoir décroché au bout de 550 pages, et j'ai fini ma lecture en diagonale pour connaître la fin. L'histoire me paraît très, trop proche de Stranger Things (des jeunes qui ont des pouvoirs, un caisson d'isolation, un centre qui fait des expériences...) je ne vois pas l'originalité.
La partie sur l'institut est interminable, remplie de scènes répétitives. Comme souvent avec King, il y a beaucoup de personnages secondaires qui se succèdent, parfois sans la moindre description physique. J'ai beaucoup de mal avec cet enchaînement de chapitres génériques sous couvert de réalisme.
Cet arc de l'institut finit par subir un basculement, et le roman gagne un nouveau souffle, pour un temps seulement. Je suis très nostalgique du King des années 80, que je ne retrouverai jamais de toute évidence. Rage, Charlie, les vieux recueils de nouvelles; je sens vraiment une perte d'intensité et d'inspiration. Il est temps pour moi de me diriger vers d'autres caps. C'est grâce à cette déception que j'ai découvert Irène Frain. Rien à voir, et c'est tant mieux.
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Est-ce parce que Stephen King rabâche un peu trop souvent les mêmes histoires, ou ma propre fatigue de lecteur envers l'auteur, mais à une autre époque peut être que ce livre m'aurait plu, surtout qu'il me fait penser à Charlie.
Aujourd'hui, je trouve qu'il aurait juste sa place sur la table de chevet d'un théoricien du complot, qui twitterait qu'un institut enlève des enfants pour leur capacité surnaturelle, les torture sans pitié (mention spéciale aux encadrants de l'institut qui sont tous des sadiques) et les utilise pour faire régner un ordre mondial secret. Quelle fatigue.
La moindre fake news fait désormais preuve de plus d'originalité. La réalité a dépassé la fiction sur ce sujet.
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Et bien nous sommes bien loin de Ça, Cujo ou même 22/11/63. Ce bouquin est ennuyeux. Pas de grosses frayeurs, pas d'angoisse pour les personnages principaux. Bref c'est pas du vrai Stephen King. Très déçue par ce nouvel opus. Et le type qui faisait beaucoup de recherche pour tous ces bouquins est décédé. Alors quid du prochain …
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Luke, 12 ans, est enlevé, ses parents tués, car il est surdoué. Il rejoint alors l'institut et ses autres enfants ayant eux-mêmes un don. Aucune humanité, les enfants subissent les expérimentations de leurs gardiens. Mais l'arrivée de Luke va changer les choses.
Inconditionnelle des tout débuts, je ne retrouve plus cette ambiance, cette psychologie des personnages. le thème ne me tient pas en haleine, les personnages ne m'émeuvent pas... Même si des petits clins d'oeil sont toujours présents (Salem), je ne retrouve pas la magie qui m'a fait dévorer les premiers romans.
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Une lecture en demi-teinte : je l'ai lu rapidement car j'avais très envie de connaître la suite mais je me suis ennuyée.
Ce King est le 4eme que je lis, après Marche ou crève (moyennement aimé), Revival (pas aimé du tout) et Running Man (oublié). Mon expérience avec le King ne se poursuite pas de la meilleure des façons.
Avec l'Institut, je m'attendais à du frisson, voire de l'horreur, au moins quelques tremblements. Finalement de l'ennui et la désagréable impression de lire un livre pour ado, le gros du roman reposant sur les récits des pensionnaires et peu sur la mécanique derrière la création de l'institut.
Une déception.
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Mais où est passé Stephen King, sa narration immersive, les descriptions passionnées de ses protagonistes, sa minutie dans la contextualisation du récit ???? Outre une thématique réchauffée, l'intrigue reste haletante et peu convaincante.
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