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Une tempête de neige, lecture rafraîchissante pour une fin d'été, surtout quand elle provoque des frissons d'horreur…

Je l'avoue, je suis fan de Stephen King. J'ai longtemps mis de côté ce livre parce qu'il s'agit d'un scénario, pas d'un roman. Il est réapparu sur ma PAL par hasard, et j'ai décidé de m'y attaquer, je me suis demandé ce que ça change que ce soit une histoire écrite pour la télé…

De prime abord, la lecture est beaucoup plus aride, le découpage en plan de caméra, avec les décors, les comédiens et les indications d'effets, c'est dérangeant. C'est plus difficile d'entrer dans l'histoire, j'avais constamment l'impression d'apercevoir les coulisses du spectacle, de découvrir le « making-of » plutôt que l'oeuvre elle-même.

Peu à peu, j'ai l'impression de m'habituer à me faire mon cinéma à partir des indications de l'auteur et j'arrive à ressentir les émotions des personnages : ces habitants du petit village de la côte du Maine aux États-Unis, des gens habituellement amicaux et solidaires dans l'adversité, qui se trouvent aux prises non seulement avec la plus grosse tempête jamais vue, mais aussi avec des crimes affreux, des suicides incompréhensibles et des disparitions inquiétantes.

L'histoire semble bien ficelée, mais les nécessités de l'écriture scénaristique imposent des raccourcis et ce peut être décevant de déceler comme des trous dans la cohérence.

Je suis contente d'avoir finalement parcouru ce scénario, mais même si, à la fin, j'ai été captivée par l'horreur je crois qu'à l'avenir, je vais m'en tenir aux romans de King une forme beaucoup plus agréable à lire.
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C'est une lecture déroutante au début car c'est un scénario de film donc il faut s'habituer à cette forme de récit. Heureusement ce n'est pas gênant ,on s'y fait très vite c'est même plutôt intéressant de voir comment peut s'écrire un film. Nous sommes sur l'île de Little Tall alors qu'une méga tempête arrive. Les habitants s'y préparent tranquillement lorsqu'une habitante est violemment tuée par un homme, Linoge. Celui-ci se laisse appréhender mais il inquiète par son attitude rapidement les habitants. D'autant que l'île ne dispose pas d'une vrai prison et que la tempête est là. Et rapidement, ils vont avoir raison de se méfier !
J'ai rapidement était totalement prise dans le récit, Stephen King a toujours le don pour nous embarquer dans un récit immersif, bourré de tensions et un peu d'hémoglobines ! C'est prenant mais aussi intéressant de décrypter les réactions d'une communauté en apparence soudée face à la peur et l'adversité. Des choix vont devoir être faits et l'on sait qu'ils auront de lourdes conséquences ! J'ai trouvé ça très juste, un peu triste et effrayant aussi. du bon Stephen King, je ne suis pas déçue et je vais en profiter pour lire un autre de ses romans dans le même mois.
Merci @laehb80 pour la pioche !
Pioche dans ma PAL sept 2021
Challenge Mauvais genres 2021
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Little tall island sera notre décor pour ce roman écrit en 1998. Petite île de deux cents âmes, hommes femmes et enfants, elle se situe à quelques encablures de la côte maritime du Maine. Ne cherchez pas sur google map, cette île est fictive ! Les habitants vont être confrontés à un déchaînement des éléments : la tempête du siècle, mais aussi et surtout à Mr André LINOGE. Personnage inquiétant qui va bouleverser leur vie. Dès son arrivée, meurtres affreux et suicides s'enchaînent dans une ambiance surnaturelle. La vie va s'organiser dans ces conditions et on va faire connaissance avec une foison de personnages (on retrouvera une structure d'écriture équivalente avec Dome). Un Maire qui veut diriger sa communauté tout en préservant ses propres intérêts. Un directeur de supermarché qui fait aussi office de police locale, Michael ANDERSON (personnage utilisé pour Dolores Claireborn) qui va s'efforcer de mettre au clair la situation. LINOGE va les soumettre à un choix crucial dont va dépendre la vie de tous les insulaires..

C'est mon quarante deuxième roman de Stephen King, autant vous dire que je suis dans la case « fan de » et pourtant j'ai failli abandonner ce roman au bout de dix pages et à d'autres reprises encore.
SK nous explique dans un avant-propos d'une vingtaine de pages que ce récit est prévu pour une série TV. On a dans les mains le scenario de cette série. La lecture en est déroutante dès le départ et il faut s'accrocher pour entrer dans l'histoire. le texte dirige la caméra et guide le metteur en scène.
Une adaptation est sortie en 1999 en deux épisodes de quatre heures. Je vais y jeter un oeil, parce que malgré un démarrage laborieux de ma lecture, il fallait que je sache qui était LINOGE et la fin m'a laissé agréablement et tristement songeur. Je n'en dirais pas plus. Ce ne sera pas mon meilleur SK mais il a quand même réussi, une fois de plus, à me capter.
Bien à vous tous amis babéliens !
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Scénario.

Sur l'ïle de Little Tall tout le monde se prépare. La tempête du siècle approche. Mais ce n'est rien par rapport à cet étrange visiteur qui vient d'arriver sur L'île.

Je ressors mitigée de ce Stephen King. L'histoire est intéressante sur le papier mais il ne s'agit pas d'un roman. C'est un scénario de téléfilm. J'ai du mal à comprendre l'intérêt de le publier tel quel. J'aurais préféré lire une novélisation de ce scénario.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire à cause de la forme. Tous les effets de mise en scène sont indiqués et alourdissent l'ensemble. Néanmoins je me suis peu à peu habituée à ces derniers.

L'histoire en tant que telle se laisse lire. Mais ce n'est pas du grand King. le dénouement devient progressivement prévisible et le développement des personnages n'est pas aussi soigné que d'habitude.

Bref, j'ai plus eu l'impression de lire un fond de tiroir qu'autre chose, même si l'histoire reste plaisante.

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On aimerait bien retrouver une prose à la stephen King, non, là on retrouve une écriture destinée au cinéma donc un scénario. Mais l'histoire est tout au moins intéressante qu'à un moment on se pose soi-même la question de savoir qui sur terre n'a jamais commis un acte immoral? un comme la femme adultère pour laquelle Jesus-Christ a demandé à tous ceux la condamnaient: celui qui n'a jamais commis de péché, jette le premier une pierre sur cette femme. Et personne n'a osé...

Je dirais que c'est cet aspect qui m'a saisi dans ce livre. Cela est apparu comme un jugement dernier, chaque personnage voit resurgir des délits enfouis bien loin dans leurs souvenirs par un personnage étrange qui apparaît comme ça dans l'île de Little Tall au moment où la météo annonce une grande tempête....

La population de l'île doit alors en même temps affronter les rigueurs de la tempête et tous les dégâts qui l'accompagnent et des crimes qui se succèdent téléguidés par l'étrange personnage de Linoge malgré le fait qu'il soit mis en prison....il n'est simplement pas humain...
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Une tempête s'approche de Little Tall Island, petite île du Maine. Des tempêtes, les iliens en ont déjà vu et ils savent se serrer les coudes quand il le faut. « Et nous sommes capables de garder un secret, quand il le faut. C'est que nous avons fait en 1989. Les gens qui habitent ici n'ont pas ouvert la bouche. » (p. 27) Cette phrase, c'est le narrateur, Mike Anderson, qui la prononce au début de son récit, mais alors que la tempête est passée depuis plusieurs années. Qu'est-ce donc que les habitants de Little Tall Island ont caché après cette fameuse tempête ? Qui est André Linoge, cet inconnu à la canne à pommeau d'argent ? Et pourquoi répète-t-il sans cesse « Donnez-moi ce que je veux, et je m'en irai. » (p. 106) Oui, que veut Linoge, cette sinistre créature arrivée en même temps que la tempête ? Comment connaît-il tous les secrets, toutes les hontes et toutes les culpabilités des habitants ? Alors que la tourmente fait rage, Linoge met les iliens face à leurs pêchés, il les rend fous et les pousse à commettre leur pire, répétant qu'il veut qu'on lui donne ce qu'il veut. L'issue de la tempête sera tragique, le déchaînement des éléments n'étant qu'une brise au regard de ce qui va se jouer dans la salle de l'hôtel de ville, quand les habitants seront confrontés au choix le plus sinistre de leur existence.

Je me souviens avoir vu le film avec mon frère : nous étions alors tous minots, mais nous gardons de ce visionnage un souvenir hilare. le jeu des acteurs était atroce et la mise en scène pas moins mauvaise. Mais à découvrir le scénario, je suis surtout nostalgique d'une époque où nous regardions ensemble les pires nanars en pleurant de rire. Pour parler du texte lui-même, je salue la maîtrise de Stephen King : il connaît sa Bible, surtout le chapitre de l'Apocalypse qui, étymologiquement, signifie « révélation ». C'est bien ce qui se passe ici : les iliens voient leurs secrets révélés, puis leurs peurs et leurs lâchetés. Finalement, entre solidarité et survie, le choix sera dramatique et Linoge, en cavalier solitaire, mène à bien sa tâche macabre.
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Ce n'est pas le fait que l'histoire soit écrite comme un scénario qui fait que ma critique est plutôt mitigé mais plutôt le fait que je fais un peu une "surdose" de Stephen King en ce moment et donc j'ai eu un peu de mal avec l'un des derniers King qui me restait dans ma pile à lire. En ce qu'il s'agit de l'histoire, même en scénario, on retrouve bien le style de l'auteur qui nous plonge dans son univers bien propre à lui avec un exercice de style intéressant. Mais voilà même si j'ai était à fond dans l'histoire au début, je me suis retrouvé dans l'ennuie à partir du milieu du livre jusqu'à la fin.
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"La Tempête du Siècle" est une lecture qui peut déstabiliser. Écrite comme un scénario de film, (de téléfilm en l'occurrence). On ne peut qu'appréhender le format, la découpe du livre avec ses nombreux travelling et termes cinématographiques.
Mais une fois passé ce stade, la lecture s'avère plaisante et on se prend au jeu.

Le téléfilm est vraiment pas mal en lui même et on verra sensiblement avec plaisir après lecture du bouquin la patte de King à l'écran. Parmis toutes les adaptations de Stephen King à l'écran, "La Tempête du Siècle" ne fait pas pâle figure. Mais il faut se remettre dans le contexte des années 90. Autant le livre n'a pas mal vieilli, autant l'adaptation sur petit écran accuse le coup des années.

Ça n'en reste pas moins un bon thriller fantastique qui plus est rattaché à "La Tour Sombre" par des clins d'oeil. Mais il faut outrepasser le livre écrit comme un réel scénario pur et brut. Mais dès qu'on prend le coup, ça se lit avec grand plaisir et c'est une excellente histoire.
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Alors que la tempête fait rage sur l'île de Little Tall Island, un étrange individu répondant au nom d'André Linoge assassine une habitante... Découvrant ce massacre, un jeune habitant court prévenir la ville de sa découverte macabre. Cet assassin, reste assis, semblant attendre quelques chose ou quelqu'un. Alors que les autorité l'arrête, il les suit sans opposer de résistance. Cet homme connait tout le bien et tout le mal de chaque habitant, chose qui est très mauvaise. Plusieurs meurtres sont perpétrés, et à chaque fois une seule et même phrase revient : "Donnez-moi ce que je veux et je m'en irai".

Cet ouvrage est rédigé sous le style d'un scénario, dont le narrateur n'est autre que... et oui, Maître Stephen King, dont rien qu'à l'évocation de ce nom on sait déjà à quoi s'attendre.
Auteur incomparable des oeuvres cultes comme "Shining", "Christine", "Ça", "Misery" et j'en passe, puis très souvent portés à l'écran, est et restera le Maître du genre.
Avec "La tempête du siècle", il signe un ouvrage qui vous emmènera sur une île, dont l'arrivée d'un homme étrange, André Linoge, un français, va bouleverser la petite vie tranquille de ses habitants.
Comme à l'accoutumée, Stephen King nous plonge dans un univers où le bien se bat contre le mal. Chacun des personnages à l'exception d'André Linoge, va devoir se remettre en question, leurs erreurs passées révélées à tout le monde, ce qui créera suspicion et méfiance entre les habitants de l'Ile. Des suicides étranges ainsi que des meurtres vont les amener à faire un choix douloureux. Accepter ou non la proposition de cet homme, qui est venu chercher quelque chose de précis...
Le fait que l'intrigue se passe sur une île ajoute au malaise, et le fait que la tempête fait rage empêche tous les occupants de la quitter. C'est une petite île, où tout le monde connait tout le monde et pourtant, bien des habitants ont des choses à cacher.
Ce roman-script est servi avec un style impeccable, une belle touche d'humour cru et toujours ce sens du pathétique qui fait sombrer les personnages dans le désespoir, la peur et finalement le chaos. le Maître connaît la recette de nos cauchemars les plus profonds, sachant toujours exploiter ce don avec délectation, pour notre plus grand plaisir en nous donnant la satisfaction de notre amour du macabre.
Ce petit bijou avait été conçu pour être adapté sous forme de mini-série. le génie avait réutilisé les petits paragraphes que l'on trouve également dans "Peur Bleue", chose qui nous change habituellement des livres conventionnels. Un huis-clos épouvantable que je vous recommande sans aucune réserve.
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La Tempête du siècle est avant tout un script destiné à la télévision, et les explications techniques cassent un peu le rythme du récit.On a donc un peu de mal à s'immerger totalement.
La ville entière est parfaitement décrite, comme d'habitude, les personnages un peu moins fouillés cependant, mais cela ne m'a pas trop dérangée. Nous sommes donc dans une sorte de huis-clos sur cette île, dont tous les habitants se connaissent, surtout un assassin notoire, Linoge, qui est au fait des secrets passés et méfaits de tout un chacun.
Ambiance malsaine à souhait, sensation de malaise permanent, prédominent dans cette histoire, d'autant que même après l'arrestation dudit Linoge, les meurtres continuent.
Bon, La Tempête du siècle reste un bon livre, si l'on fait abstraction de cette histoire de scénario, qui explique aussi peut-être pourquoi cette fois les personnages habituellement si bien décrits par Stephen King ne le sont qu'un peu superficiellement.
Il est dommage qu'il ne soit pas sorti une version purement littéraire.
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