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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une lecture déroutante au début car c'est un scénario de film donc il faut s'habituer à cette forme de récit. Heureusement ce n'est pas gênant ,on s'y fait très vite c'est même plutôt intéressant de voir comment peut s'écrire un film. Nous sommes sur l'île de Little Tall alors qu'une méga tempête arrive. Les habitants s'y préparent tranquillement lorsqu'une habitante est violemment tuée par un homme, Linoge. Celui-ci se laisse appréhender mais il inquiète par son attitude rapidement les habitants. D'autant que l'île ne dispose pas d'une vrai prison et que la tempête est là. Et rapidement, ils vont avoir raison de se méfier !
J'ai rapidement était totalement prise dans le récit, Stephen King a toujours le don pour nous embarquer dans un récit immersif, bourré de tensions et un peu d'hémoglobines ! C'est prenant mais aussi intéressant de décrypter les réactions d'une communauté en apparence soudée face à la peur et l'adversité. Des choix vont devoir être faits et l'on sait qu'ils auront de lourdes conséquences ! J'ai trouvé ça très juste, un peu triste et effrayant aussi. du bon Stephen King, je ne suis pas déçue et je vais en profiter pour lire un autre de ses romans dans le même mois.
Merci @laehb80 pour la pioche !
Pioche dans ma PAL sept 2021
Challenge Mauvais genres 2021
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Une tempête s'approche de Little Tall Island, petite île du Maine. Des tempêtes, les iliens en ont déjà vu et ils savent se serrer les coudes quand il le faut. « Et nous sommes capables de garder un secret, quand il le faut. C'est que nous avons fait en 1989. Les gens qui habitent ici n'ont pas ouvert la bouche. » (p. 27) Cette phrase, c'est le narrateur, Mike Anderson, qui la prononce au début de son récit, mais alors que la tempête est passée depuis plusieurs années. Qu'est-ce donc que les habitants de Little Tall Island ont caché après cette fameuse tempête ? Qui est André Linoge, cet inconnu à la canne à pommeau d'argent ? Et pourquoi répète-t-il sans cesse « Donnez-moi ce que je veux, et je m'en irai. » (p. 106) Oui, que veut Linoge, cette sinistre créature arrivée en même temps que la tempête ? Comment connaît-il tous les secrets, toutes les hontes et toutes les culpabilités des habitants ? Alors que la tourmente fait rage, Linoge met les iliens face à leurs pêchés, il les rend fous et les pousse à commettre leur pire, répétant qu'il veut qu'on lui donne ce qu'il veut. L'issue de la tempête sera tragique, le déchaînement des éléments n'étant qu'une brise au regard de ce qui va se jouer dans la salle de l'hôtel de ville, quand les habitants seront confrontés au choix le plus sinistre de leur existence.

Je me souviens avoir vu le film avec mon frère : nous étions alors tous minots, mais nous gardons de ce visionnage un souvenir hilare. le jeu des acteurs était atroce et la mise en scène pas moins mauvaise. Mais à découvrir le scénario, je suis surtout nostalgique d'une époque où nous regardions ensemble les pires nanars en pleurant de rire. Pour parler du texte lui-même, je salue la maîtrise de Stephen King : il connaît sa Bible, surtout le chapitre de l'Apocalypse qui, étymologiquement, signifie « révélation ». C'est bien ce qui se passe ici : les iliens voient leurs secrets révélés, puis leurs peurs et leurs lâchetés. Finalement, entre solidarité et survie, le choix sera dramatique et Linoge, en cavalier solitaire, mène à bien sa tâche macabre.
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Alors que la tempête fait rage sur l'île de Little Tall Island, un étrange individu répondant au nom d'André Linoge assassine une habitante... Découvrant ce massacre, un jeune habitant court prévenir la ville de sa découverte macabre. Cet assassin, reste assis, semblant attendre quelques chose ou quelqu'un. Alors que les autorité l'arrête, il les suit sans opposer de résistance. Cet homme connait tout le bien et tout le mal de chaque habitant, chose qui est très mauvaise. Plusieurs meurtres sont perpétrés, et à chaque fois une seule et même phrase revient : "Donnez-moi ce que je veux et je m'en irai".

Cet ouvrage est rédigé sous le style d'un scénario, dont le narrateur n'est autre que... et oui, Maître Stephen King, dont rien qu'à l'évocation de ce nom on sait déjà à quoi s'attendre.
Auteur incomparable des oeuvres cultes comme "Shining", "Christine", "Ça", "Misery" et j'en passe, puis très souvent portés à l'écran, est et restera le Maître du genre.
Avec "La tempête du siècle", il signe un ouvrage qui vous emmènera sur une île, dont l'arrivée d'un homme étrange, André Linoge, un français, va bouleverser la petite vie tranquille de ses habitants.
Comme à l'accoutumée, Stephen King nous plonge dans un univers où le bien se bat contre le mal. Chacun des personnages à l'exception d'André Linoge, va devoir se remettre en question, leurs erreurs passées révélées à tout le monde, ce qui créera suspicion et méfiance entre les habitants de l'Ile. Des suicides étranges ainsi que des meurtres vont les amener à faire un choix douloureux. Accepter ou non la proposition de cet homme, qui est venu chercher quelque chose de précis...
Le fait que l'intrigue se passe sur une île ajoute au malaise, et le fait que la tempête fait rage empêche tous les occupants de la quitter. C'est une petite île, où tout le monde connait tout le monde et pourtant, bien des habitants ont des choses à cacher.
Ce roman-script est servi avec un style impeccable, une belle touche d'humour cru et toujours ce sens du pathétique qui fait sombrer les personnages dans le désespoir, la peur et finalement le chaos. le Maître connaît la recette de nos cauchemars les plus profonds, sachant toujours exploiter ce don avec délectation, pour notre plus grand plaisir en nous donnant la satisfaction de notre amour du macabre.
Ce petit bijou avait été conçu pour être adapté sous forme de mini-série. le génie avait réutilisé les petits paragraphes que l'on trouve également dans "Peur Bleue", chose qui nous change habituellement des livres conventionnels. Un huis-clos épouvantable que je vous recommande sans aucune réserve.
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J'avoue avoir été un peu perturbée par le style.
Ce livre n'est pas un roman, mais un scénario de film, ou plutôt de série télé.
On y lit tous les détails du placement des acteurs, de la caméra.

Et puis petit à petit on entre dans l'histoire.
Celle de cette petite communauté vivant sur une île au large des côtes du Maine, qui s'apprête à subir la pire tempête que le pays ait connu.
Oui mais voilà avant même que les vents dévastateurs ne se ruent sur l'ile, avant même que la neige ne recouvre tout, un inconnu se présente chez une vieille femme et l'assassine sauvagement.
Il se laissera arrêter par Mike Anderson le constable de l'île qui est aussi l'épicier local.
Si Mike est habitué à gérer son épicerie, son boulot de constable lui ne l'occupe qu'occasionnellement dans cet endroit ou tout le monde connaît tout le monde, et où la pire des choses qui arrive c'est qu'un homme boive un peu trop.
Mais très vite, tout va déraper, il va bientôt y avoir un autre mort, puis 2, puis 3, et ça ne s'arrête plus entre meurtres et suicides inexpliqués alors que l'île est totalement coupée du monde.
Auprès de chacun des morts, un même message « Donnez-moi ce que je veux et je partirai »
Il semblerait que l'homme arrêté par Mike soit derrière tout cela alors même qu'il est en prison.
Mais d'ailleurs est-ce bien un homme ? La communauté en doute de plus en plus.
Pour en finir, la communauté va décider de lui donner ce qu'il veut.
Mais que veut-il en fait ? Personne ne le sait.
Et lorsqu'il fera part de sa demande, la communauté se divisera et plus rien ne sera jamais comme avant sur l'île, alors même que la tempête s'éloigne.
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Stephen King raconte dans la préface, comment lui est venue l'idée de l'histoire, et comme pour certains de ces livres, c'est juste une image. le personnage du "méchant" dans une cellule, les pieds remontés sur le banc, la tête sur ses genoux. Il raconte encore comment lui est venue l'idée d'écrire cette histoire comme un film, ou même un téléfilm en plusieurs parties. Il en profite pour dézinguer quelques films tirés de ses livres, qu'il n'a pas aimés.
L'histoire se passe dans une petite ile au large du Maine, celle-là même où se situe l'action d'un de ses précédents livres, Dolorès Claiborne. C'est Little Tall Island, petite communauté de moins de 400 personnes lorsque tout le monde y est. Au moment où l'histoire commence, beaucoup sont sur le Continent, les enfants de plus de 6 ans qui sont internes, les ados et les jeunes, en pensionnat. Et ceux qui y travaillent, et aussi ceux qui ont décidé de se mettre à l'abri sur le continent de l'énorme tempête qui menace.
Les actions, les vues sont tous distribuées par petites parties en gras, style "intérieur du supermarché, jour", et "la caméra est braquée sur le visage de Mike", par exemple.
Tout est montré de cette manière, la nature, les maisons, les gens, et c'est incroyablement facile de rentrer dans ce récit.
On commence par voir de dos un homme habillé strictement, avec une canne à pommeau d'argent en forme de tête de loup, qui rentre chez une vieille dame, fait valser son déambulateur dehors, et la tue dans l'entrée à coups de canne. Puis l'homme s'assied dans le fauteuil de la pauvre Martha, et attend. Un jeune voit le déambulateur dehors, entre chez Martha, voit le corps de Martha, le sang, et aperçoit, dans le fauteuil un homme dont les vêtements sont ensanglantés mais dont le visage sourit abominablement, on lui voit des crocs, et ses yeux sont entièrement noirs. le gamin détale et va voir le constable, qui est propriétaire du seul supermarché de l'Ile, où tous les résidents sont en train de faire des provisions pour la tempête à venir.

Il n'y a pas de poste de police dans une si petite communauté, il y a un bureau et une petite cellule au fond du supermarché. le constable, Mike, emmêne son second pour aller voir la scène de crime, et ils trouvent l'homme, ou ce qu'il semble être, les attendant. Il n'oppose aucune résistance. Les deux hommes chargés de la police l'emmènent, vite parce que le froid est de plus en plus vif et les tourbillons de neige masquent de plus en plus la route, et qu'il faut que tout soit prêt pour la tempête, la nourriture, la salle "de survie" pouvant accueillir deux cents personnes au sous-sol de l'hôtel de ville, que Mike aille chercher sa femme Molly à la maison, où elle tient une petite école maternelle pour les huit enfants de moins de 6ans de l'Ile, et tout ce qu'il y a encore à rentrer, barricader, vérifier. Mais le meurtrier, traversant le supermarché, menottes dans le dos, assène à voix forte des "vérités" pas vraiment bonnes à dire, surtout dans ce public où tout le monde se connait. L'une qui s'est fait avorter et ne l'a jamais dit, l'autre qui a trompé sa femme et ne l'a jamais dit, celui qui a laissé mourir sa mère.... ce monstre, en trois minutes avant d'être dans la cellule, a instillé un poison dans cette petite communauté. Et dehors, le vent hurle, les arbres s'abattent, c'est aussi terrifiant dehors que dedans, avec ce type, capable de faire perpétrer des crimes par ces citoyens en usant de bizarres comportements.

Stephen King aime ses personnages. Surtout ici, cette petite communauté. Même avec un monstre, une tempête comme rarement cette ile en a eu, les gens sont tellement bien campés, soudés que c'est une joie d'y vivre. A part le Maire qui est un affreux trouillard condescendant, et une belle-mère qui a tout de la Reine Victoria qui tyrannise sa bru, personne ne craint rien. Ou presque.
Encore un roman magnifiquement prenant, distillant peur et suspense, pas un "pavé", c'est un excellent King.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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C'est du Stefen King tout craché j'adore ! je suis fan ! Je crois qu'il fait parti de mes favoris ! Il est angoissant mais pas trop ! Un peu violent mais pas trop! Je l'ai dévoré !!
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Une autre excellente oeuvre pour le roi du polar horrifique.

Comme la plupart de ses oeuvres, nous nous retrouvons dans un patelin américain, vivant sur une île et s'apprêtant à subir une tempête de bonne envergure. La neige, les éclairs et les vents violents ne sont pas les seuls à troubler la petit communauté, cependant. Un homme mystérieux, Linoge, de noir vêtu, amorce une série de crimes, tout aussi odieux qu'inexpliqués. Et tout en semant toujours plus de peur dans la communauté, il martèle le même message:"Donnez moi ce que je veux et je m'en irai". Seul le shérif de la ville semble suffisamment courageux pour ne pas céder à ce être démoniaque, mais peu à peu, la faiblesse humaine des "gentils habitants" prend le dessus, jusqu'à commettre l'irréparable.

Une fois de plus, King exploite le côté sombre qui habite les gens. Leurs penchants égoïstes, leurs secrets inavoués, leurs "péchés", le démon semble tout exploiter afin d'avoir suffisamment de pouvoir sur la psyché des gens et, une fois qu'ils sont suffisamment terrifiés, leur demander ce qu'il veut. J'aime aussi que le démon ait une apparence humaine normale, ça renforce l'impression que la cruauté est fondamentalement intrinsèque. Et les meurtres sont originaux. Je dois l'avouer, je n'ai pas deviné ce que Linoge voulait, mais quand il en a fait part aux habitants, à la fin, je me suis fait la réflexion qu'au fond, ça a du sens.
Bref, l'un de mes Stephen King préféré, avec "Misery" et "Bazaar".
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Little Tall Island, une petite île où tout le monde se connaît et où il ne se passe jamais rien d'exceptionnel. Hormis quelques tempêtes mais les habitants ont l'habitude.
Sauf que celle qui arrive, est différente des autres, non seulement elle va durer et mettre en difficulté la survie des habitants de l'île, mais en plus elle permettra à un meurtrier de s'installer au coeur de l'île et d'engloutir l'âme de ses occupants. Voici la tempête du siècle.

"La tempête du siècle" est écrit à la manière d'un scénario de film.
Plutôt original !

Avec Stephen King, ça passe ou ça casse dès les premières lignes !

Bien que j'appréhendais cette construction de roman au début, j'ai rapidement réussi à m'immerger dans l'histoire et me mettre à la place de la caméra en train de tourner les scènes du scénario.

Cette fabrication récit ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire ni de savourer la plume de l'auteur !

À mon sens, Stephen King nous offre avec "La tempête du siècle" un huis-clos immersif, horrifique et source de tension à la fois pour ses habitants que pour le lecteur.

J'ai adoré !
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Je l'ai lu il y a plus de 20 ans et je m'en rappelle très bien. Cette atmosphère diabolique, envoutante, sur cette ile isolée du monde. Un huis-clos terrifiant dans lequel la tension monte crescendo avec cette longue scène que l'on n'oublie et que bien évidemment je ne dévoilerai pas même sous la torture. Quoique.
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Sur une petite île du Maine, une tempête s'abat violemment avec un vent violent et de la neige comme les habitants n'en ont jamais vu. Au début de cette tempête, une vieille dame se fait tué chez elle. le tueur reste sur place attendant d'être arrêté. le responsable de la police le met en prison mais doit aussi gérer les problèmes liés à cette tempête qui empêche tout communication avec l'extérieur.
Mais cet homme étrange en prison a un pouvoir : il peut contrôler les personnes : celles dont il prend le contrôle se suicident ou tuent. Sa seule parole est : "donnez moi ce que je veux et je partirai".
Mort après mort, au plus fort de la tempête, l'homme fait part de son souhait à l'ensemble des habitants de l'île réuni. Il est venu chercher un enfant qu'il élèvera et à qui il enseignera son pouvoir car il devient vieillissant. Mais il ne peut prendre cet enfant, c'est aux parents de lui donner. le choix doit se faire entre 7 enfants sinon les 7 meurent. le fils du chef de la police est choisi et part avec l'être maléfique.
Stephen King a créé toute une communauté dans les moindres détails mais on ne se perd pas avec la quantité de personnages. Sous cette couche apparemment tranquille d'une petite île sans histoire, l'être maléfique soulève et révèle les petites histoires de chacun : trafics, coucheries...
Du grand King pour ce côté. Mais concernant l'être maléfique, rien d'exceptionnel, il repart avec l'enfant sans savoir vraiment qui il est, d'où il vient et où il va. SK nous laisse le loisir de l'imaginer...
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