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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec un plaisir jubilatoire que je découvre une des premières oeuvres de Stephen King, car moi qui me targue tant d'être fan je n'avais pas encore lu (sans doute rebutée par le nombre de pages, 1500 sur les 2 tomes tout de même…) cette épopée post-apocalyptique, qui parait aujourd'hui un peu moins improbable que dans les années 70. Faut-il rechercher l'angoisse ou le malaise à vouloir lire un roman dont le sujet principal est une épidémie qui décime la population mondiale en quelques semaines… à notre époque, en pleine pandémie de coronavirus, dérivé de la grippe tout comme ce fléau « kingien »…

Un virus extrêmement contagieux issu d'un laboratoire secret se propage à une vitesse folle dans plusieurs villes des Etats-Unis. Il aura suffi d'un seul homme pour répandre cette pandémie dévastatrice, un employé du laboratoire qui prend la fuite, sans être conscient d'être infecté et du danger qu'il représente. L'épidémie touche également les animaux, tout être vivant sur terre. Seules quelques exceptions ne tombent pas malades, se portent même très bien, sans savoir pour quelles raisons ils sont épargnés. Ils vont se diviser en deux clans, symboliquement ceux du Bien et du Mal.

Ces personnages dont nous allons suivre le périple, sont guidés par leurs rêves vers une communauté, soit celle de Mère Abigaël, une vieille femme habitée de bonnes intentions, soit celle de Randall Flagg, énigmatique hors-la-loi aux multiples identités qui parcourt le pays et possède des pouvoirs paranormaux… Larry Underwood, ex-star montante de la variété voit sa carrière brisée par l'arrivée du virus; Frannie Goldsmith qui se retrouve enceinte par mégarde voit ses problèmes relationnels avec sa mère s'envoler comme peau de chagrin en raison du virus qui emporte tout sur son passage; Nick Andros, sourd et muet, en proie à des délinquants qui veulent sa peau se voit tirer d'affaire par la contamination de la bande; Stu Redman, l'un des premiers en contact avec le virus sera l'objet de tests médicaux pour tenter de comprendre son immunité, mais parviendra à s'enfuir… Tandis que Lloyd Henreid, délinquant emprisonné par les forces de l'ordre se voit libéré par le mystérieux Randall Flagg… Récit épique de la lutte entre le Bien et le Mal, de la volonté des survivants à reconstruire ce qui a été perdu: et si ce virus était une chance de tout recommencer sur Terre en évitant les erreurs?

Pur bonheur que de retrouver l'écriture frénétique de Stephen King, dans un style qui parfois s'envole, se sublime dans des scènes d'émeutes, d'exode, de panique, où tout vire rapidement à l'anarchie. Certains passages, notamment Larry dans le tunnel, ne sont pas sans rappeler un autre chef-d'oeuvre de la littérature post-apocalyptique « Je suis une légende » de Richard Matheson, dont on sent l'influence sur le jeune écrivain qu'était S.K à l'époque. Fortement influencé également par J.R.R Tolkien, King avait l'ambition d'écrire une épopée digne du Seigneur des Anneaux avec ce roman. le Fléau aura eu à ce jour moins d'impact cinématographique, mais il a assurément influencé plusieurs générations d'écrivains et de réalisateurs, aujourd'hui inspirés par la crainte d'une nouvelle menace sur la race humaine. La psychologie poussée des personnages, les questions soulevées par la lutte entre le Bien et le Mal, l'impact de l'homme sur la planète et sur ses semblables, font de ce roman une des oeuvres les plus puissantes de Stephen King. Une oeuvre majeure.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Un virus issu d'un laboratoire a décimé 99% de la population mondiale...
Les rescapés entament inconsciemment ube transhumance vers la Zone Libre pour y rejoindre Mère Abigael qui apparaît dans leurs rêves...
D'autres rejoignent l'ouest et Las Vegas,quel autre lieu que la cité du vice pouvait devenir la demeure de l'Homme Noir, incarnation du Mal...
Le coffret est juste magnifique, et le roman écrit il y a plus de 30 ans est terriblement d'actualité en ces temps de pandémie...
À lire ou relire absolument !!!
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En 1990, un bidasse et sa famille s'enfuient d'une base militaire, emportant avec eux un virus mortel qui contaminera plusieurs états des USA. Roman post-apocalyptique, mais pas que. En réalité, Stephen King fera s'affronter deux clans bien distincts, encore une fois le bien contre le mal.
D'un côté Mère Abigaël, quitariste centenaire, et de l'autre Randall Flagg, l'homme en noir.
Les personnages, au caractère bien trempé, sont remarquablement décrits par l'auteur, comme à son habitude, nul n'est laissé de côté. Son addiction aux petites villes se fera sentir, dont Castle Rock, bien évidemment, avec ses petites boutiques (et "dépendances"). Et... le maïs, qui finit par faire figure de vedette à part entière, de certains livres à un autre.
L'un des chefs-d'oeuvre du King. Beaucoup à lire, mais quand on aime on ne compte pas, et j'ai vu des nouvelles dont j'ai eu plus de mal à venir à bout.
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1990, un laboratoire secret du gouvernement américain, créé un virus appelé "la super grippe", qui a la particularité d'être extrêmement contagieux. Lors d'une manipulation, le virus s'échappe et le système de sécurité devant confiner le laboratoire met du temps à se déclencher, permettant à un militaire de s'enfuir rejoignant sa famille et quittant la ville en fugitif, semant derrière lui le virus.
Après quelques jours, une minorité de personnes sont immunisées, alors que 90% des humains ont péri et commence une longue épopée pour se retrouver entre survivant.

Cité comme l'un des meilleurs livre que le maître de l'horreur ait écrit, il est vrai que le sujet est bien traité et qu'on y retrouve tout ce qu'il doit s'y trouver, en y ajoutant la touche fantastique.
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Ouah ! C'est le moins que l'on puisse dire quand on referme ce pavé de 1500 pages.
En pleine épidémie de covid19, j'ai décidé de m'attaquer à ce monument du King, et à raison. Quel moment de lecture palpitant !
Clairement, trois parties dans ce livre : d'abord, le développement de l'épidémie, comment elle enfle et se propage aux Etats-Unis, puis dans le monde entier. On commence à s'intéresser à quelques personnages, dont on devine qu'ils font faire partie des 1 % de survivants. Deuxième partie, la survie et l'exode de chaque personnage, et comment ils se rencontrent. Enfin, l'installation, et le début de la lutte du bien et du mal.
Car ce n'est pas qu'un récit post-apocalyptique, mais bien aussi le roman de la lutte de Dieu contre le diable, ou du bien contre le mal, ou des bons contre les mauvais, ou de la lumière contre l'obscurité. Enfin bref !
On continue à suivre tous les protagonistes dans cette effroyable ronde.
Captivant, rythmé, bien écrit, du grand King !
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Roman de Stephen King.
Au coeur de l'été 1990, une procédure tourne mal dans une base militaire américaine et voilà que se répand un virus mortel qui s'adapte à toute vitesse et décime 99,4 % de la population. « Puis il se mit à tousser, une série d'explosions qui catapultèrent hors de sa bouche de longs filets glaireux. » Les rares survivants, d'abord hagards, savent qu'ils doivent se regrouper et aller vers l'est, à la rencontre de Mère Abigaël, une vieille femme qui leur apparaît en songe et qui semble la seule capable de s'opposer à Randall Flagg dont le visage hante les cauchemars de chacun, « le visage d'un homme heureux dans la haine, un visage où rayonnait une chaleur horrible et belle. » le terrible homme en noir recrute à l'ouest. Rapidement, il devient évident que deux principes vont s'opposer, le bien et le mal. « Des jours terribles attendent, des jours de mort et de terreur, de trahison et de larmes. Et nous ne serons pas tous là pour en voir la fin. »
C'est tout à fait volontairement que je ne donne pas plus de noms de personnages. En quelque 1475 pages, vous vous doutez qu'ils sont une flopée et surtout qu'ils sont nombreux à crever : inutile donc de trop s'y attacher ! Parmi eux, des fous de dieu, fous de feu, fous de peur, fous de pouvoir. « Parfois, j'ai l'impression que la super-grippe nous a peut-être épargnés, mais qu'elle nous a tous rendus dingues. » Dans cet énorme roman, Stephen King propose des portraits très touchants où le manichéisme n'a pas sa place. Les survivants sont des êtres abîmés, déjà marqués par leur passé et encore plus malmenés par le nouvel ordre qui s'installe. Tout est à rebâtir, car l'espoir ne meurt jamais, mais plus rien ne sera comme avant. « Je n'ai plus besoin de faire des cauchemars pour avoir peur. »
C'est avec le fléau que Stephen King introduit Randall Flagg dans son oeuvre, son antagoniste le plus puissant et le plus terrible, le plus terrifiant aussi. Il prend de l'ampleur dans le cycle de la tour sombre et on le retrouve dans Les yeux du dragon. « L'homme noir voyait des choses invisibles pour les yeux humains. Pour lui, tout était lent et rouge, comme si le monde entier était plongé dans un bain de sang. » Comme quoi, il faut toujours prendre au sérieux un nez qui coule et une gorge qui gratte.
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J'ai l'impression que pour chaque Stephen King pour lequel je laisse un commentaire je commence par "C'est mon livre de Stephen King préféré" mais c'est bien le cas : celui-ci est en haut de ma liste !
Fan de maître et des environnements post-apocalyptiques, j'ai été gâtée avec ce roman, assez long et toujours aussi fouillé !
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"Le fléau" est vraiment un must have pour tout ceux et celles qui ont lu, ou qui liront Stephen King. Ce roman figure en bonne place dans mon top 10 Kingien, tellement il représente la quintessence de ce que le Maître a pu accomplir. C'est le gros pavé (avec "Ça") qui m'a tenu éveillé de longue heures dans la nuit et celui qui m'a fait frémir à chaque pages. Il est vrai que l'histoire peut sembler longue à se mettre en place mais en réalité, cette longue mise en place est nécessaire pour que l'on puisse saisir l'ampleur de l'histoire et notamment s'attacher aux personnages hyper bien détaillés qu'ils sont si nombreux et la plupart du temps, attachants.
Tout est bonnement hallucinant, tant d'un point de vue descriptif sur les effets d'une épidémie que sur l'introduction des protagonistes. La narration ne perd jamais le lecteur, puis le rythme est ajusté bien comme il faut. Et surtout cette ambiance post-apocalyptique qui est délicieuse avec ses deux micro-sociétés qui se forment très différemment avec en
prime, les superbes analyses sociologiques du professeur Batman euh... : Bateman.
Pour ce qui est du côté dit, "religieux", je trouve effectivement qu'il est très bien implanté dans le décor et colle parfaitement au thème de
l'affrontement final. Bon, il est vrai que cela peut paraitre un peu (trop ?) poussif au bout d'un certain moment, mais il ne m'a aucunement dérangé. La construction du récit est très cinématographique, servie avec une intrigue haletante au suspense permanent. Et le point fantastique (si cher au grand Maître King), fait une apparition subtile au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture.
L'auteur en a fait de ce bouquin, une oeuvre mystique, violente et émouvante. Une très belle épopée du bien contre le mal dans la lignée
du "Seigneur des Anneaux".
Un sublime chef-d'oeuvre intemporel, une épique passionnante et époustouflante. A lire et à relire sans modération ce grand classique Kingien.
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J'ai beaucoup de mal a trouver les mots a la fin de cette lecture. J'ai la chance d'avoir découvert ce roman sans en connaître l'histoire et j'ai été surpris de découvrir que l'épidémie n'était pas le centre du roman mais son introduction.
La grande force de ce roman, c'est ses personnages, creusé, intéressant et qui évoluent tous au fil du roman, j'ai vraiment vibré avec chacun d'eux.
La construction du monde post épidémie est intéressant et amène beaucoup de questions.
L'histoire de l'homme noir et de la lutte entre le bien et le mal est surprenante mais intense mais surtout bien construit qui amène vers une conclusion bien écrite et cohérente.
Bref, triste de quitter après autant de temps tous ses personnes qui m'ont ému et touché. du très grand Stephen king qui permet de rappeler qu'il n'est pas la par hasard et qu'il mérite toute la reconnaissance.
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Vois-tu, lire « le Fléau » en pleine pandémie mondiale, c'est un peu comme tenter de digérer l'« Impact » de Norek en plein réchauffement climatique ou lire le « Brokeback Moutain » de Proulx un soir sous la tente pendant que le cow-boy dans le duvet d'à-côté te regarde d'un oeil timide mais gourmand. Bref, tu l'auras compris, « le Fléau » a ceci de proche avec l'actualité qu'il évoque des Etats-Unis (mais on peut imaginer que c'est le monde, puisque dans l'esprit américain, il n'existe rien d'autre au monde que les Etats-Unis - cliché quand tu nous tiens !) en proie à un virus. Mais attention, THE virus ! le truc mortel qui te décime les 250 millions d'américains (l'action se situe en 1990) en moins de temps qu'il n'en faut pour que le cow-boy dans le duvet d'à côté te propose une chevauchée fantastique ! Au milieu de l'hécatombe, il existe des survivants qui très vite se mettent à faire des rêves et cauchemars communs. Les rêves des uns font apparaître Mère Abigail, une vieille femme noire qui leur donne rendez-vous à Boulder (Colorado) afin d'y créer une communauté de gentils survivants, et les cauchemars des autres montrent Randall Flagg, une sorte d'incarnation du Mal attirant ses suppots vers son Mordor perso : Las Vegas.
Oui, l'allusion au « Seigneur des Anneaux » n'est pas anodine, King voulait faire de son Fléau, sa version du roman de Tolkien avec, tu l'auras compris, un Flagg aussi aimable qu'un Sauron et une Abigail, aussi jeune qu'un Gandalf. Un poil illuminée, guidée par les visions qu'elle dit recevoir de Dieu, la vieillarde est une sorte de Jésus en jupon, prophétesse guidant ses disciples dans la lutte contre le méchant Flagg. J'avoue, l'excès de bondieuseries qui entourent le personnage d'Abigail m'a un peu lassé, alors que le charisme diabolique de Flagg était plutôt séduisant.
Le roman fleuve de King est un gros pavé d'une qualité assez inégale mais qui, de façon globale, m'a séduit.
La lecture du premier tome a été laborieuse, avec ses longueurs trop bavardes chères à King mais qui finissaient parfois par rendre la lecture indigeste. Mais j'y ai trouvé aussi quelques morceaux de bravoure comme la description de l'expansion épidémique qui, pour le coup, trouvait quelques échos dans notre actualité. Qu'on ne s'y méprenne pas, le virus n'est que l'élément apocalyptique de ce roman post-apo (comme on dit dans le milieu), le point de départ à une narration, dans le tome 2, principalement basée sur l'établissement des communautés de survivants qui tentent de faire société – avec les traitrises, les amourettes, les abus de pouvoir ou les jalousies que cela comporte – puis d'organiser la lutte contre le camp adverse. Ce tome 2 m'a davantage accroché, suspendu que j'étais à l'avenir de ces personnages très nombreux qu'au fil du roman (la tâche est ardue dans le tome 1) on finit par bien identifier. J'ai retrouvé ce que j'aime chez King, cette faculté d'installer un climat, un univers, des situations horrifiques, des personnages forts, tout ce qui donne au roman son caractère épique fascinant et, comme le disait @voslivresfontdesordre dans son post consacré au tome1, sa « force d'évocation cinématographique exceptionnelle ». Ce n'est d'ailleurs pas innocent si « le Fléau » a déjà été adapté en série en 1994 puis fait de nouveau l'objet d'une série, The Stand sur CBS dont la diffusion en français sur Starzplay commence… aujourd'hui, 3 janvier.
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