Ça, tome 3

L'étau se resserre, on sent clairement que la confrontation avec Ça approche, aussi bien dans le passé que dans le présent. Alors on lit encore et encore, car on veut savoir comment ça va se terminer, dans les deux cas.

Ce fût, au final, une lecture bien plaisante. L'écriture est agréable, l'intrigue très bien menée, le(s) dénouement(s) superbe(s). Des moments de lecture comme je les aime : palpitants et addictifs.

Je commence cette année 2020 en beauté !

[Lu en janvier 2020]

Je n'aime pas les clowns, je ne les ai jamais aimé même enfant. Ce n'est pas de la coulrophobie mais je n'en suis pas loin. Je n'aime pas leur maquillage et leur humour tarte-à-la-crème.

Après avoir lu Ça, je peux le dire, j'avais bien raison de ne pas aimer les clowns. Souvent on me dit que Ça n'est pas un roman d'épouvante et là je fais les yeux ronds parce que ce bouquin m'a filer les miquettes.

J'ai adoré le récit sur deux époques et leur entrelacement. le bouquin est épais mais je ne me suis jamais ennuyée, il n'y a pas de temps morts ni de longueurs.

À mes yeux, Ça est un des meilleurs livres du King non seulement pour les thèmes abordés mais aussi pour la construction du récit.

Après un début assez prometteur, il y a un dernier moment un peu creux avant un bon final. Les quelques 200 dernières pages se lisent à une vitesse.
Les temporalités se s'entrecroisent magnifiquement.
Je ne veux pas trop vous en dire plus j'aurais peur de vous spoiler
Si vous n'êtes pas trop sensible je vous invite à faire la rencontre du club des ratés.

j'ai commencé a lire( ça) quand j'avais 12ans peut être 50 page je l'ai lu en entier je pourrais même dire dévoré 20 ans plus tard j'aurais même du attendre 7ans de plus cela aurais été ironique une histoire surprenante ou ont c'est tous fait peur quand on étais jeune ados et on n'aurais aimé être aussi courageux

Je suis vraiment impressionnée par ces 1500 pages d'intensité. On y découvre une forte amitié, de celles qu'on envie, de celles qu'on sait qu'elles seront violemment courtes, de celles dont on a envie de faire partie tout en sachant que ça finira mal. J'ai eu envie de faire partie de ce club des Ratés, tous unis contre "Ça" (à la mousquetaire). Bizarrement, je n'ai pas retenu grand chose du personnage "Ça". L'attrait principal de ce livre, c'est l'amitié, pas l'horreur clownesque (mais Ça est-il réellement un clown ?).

On se promène tout au long de la vie de ce fameux club de rejetés. J'avais la sensation de posséder une DeLorean volante et de faire des allers-retours constants entre 1958 et 1985 (presque les mêmes dates que dans "Retour vers le futur" en plus), en faisant du covoiturage avec Monsieur Quentin Tarantino. C'est vous dire la trash-attitude et l'instabilité de ce livre ! Cependant, la classification de "livre d'Épouvante" ne correspond par vraiment au roman à mon sens. le vocabulaire est assez cru pour les arrachages de bras, les crevages d'yeux et autres joyeuses décapitations (j'en faisais parfois la grimace dans le train, sans m'en rendre compte, c'est là que tu te dis que tu as sûrement l'air vraiment débile). Mais ça ne fait pas peur. C'est juste dégeu !

L'histoire se tient bien, même si mon avis est que les fins des Stephen King sont un peu fadasses, voire horribles (cf. Bazaar). Cette fin-ci n'est pas la pire que j'ai lue, pas la meilleure non plus.

Actuellement dans mon top 3 des Stephen King !

Plus qu'un roman d'épouvante, ce premier épisode de la trilogie "ça" est avant tout une formidable introduction aux évènements qui vont suivre... Les personnages sont profonds et réellement attachants. L'écriture est simple mais fluide et l'histoire passionnante, à tel point qu'on se surprend parfois à dévorer une partie du roman sans même voir les pages défiler.

J'ai vraiment passé un très bon moment avec ce premier épisode que je conseille à tout le monde. Vivement la suite !!

Mon seul Stephen King et je me souviendrait d'avoir lu ça...

Une lecture du temps de mon adolescence qui m'a habitée longtemps, et longtemps je me suis tenue loin des bouches d'égout !!! Et trois tomes, ça laisse le temps de laisser des traces ;-)

Mon premier Stephen King ! Oui oui, sans lire le premier, soyons fou ! Je n'étais qu'au collège et je me demande comment j'ai fait pour accrocher cet écrivain au style si particulier, parfois si lourd et pourtant tellement accrocheur... Pour revenir au roman j'ai quand même réussi à tomber dedans et ne pas le lâcher. Mais j'y ai trouvé des longueurs, ce qui m'amène à penser que j'ai bien fait de sauter le premier tome.

Angoisse profonde pour un final en beauté.