Cette "critique" vaut pour toute la série, lue en pointillés depuis la parution du premier tome en 2018 et mes emprunts successifs. Les séries invitent à la possession, pour pouvoir s'y replonger avant d'attaquer un nouvel opus. Où à laisser tomber comme j'aurais pu et dû le faire pour cette série.
Mais bon, je voulais découvrir l'univers
Kirkman, parce que "The walking dead"...
Graphiquement, j'ai coincé. Je ne me suis pas du tout retrouvé dans les graphismes des mondes parallèles, des monstres et autres "sans-visages" improbables (désolé...).
Je crois que cette difficulté a empiré avec les volumes. J'ai lu que d'autres ont apprécié, tant mieux.
Au niveau scénario, j'ai coincé dès le deuxième tome avec cette histoire de frères amis-ennemis qui prétend à la philosophie...
Et puis bien sûr, le côté série télévisée, où on brode des histoires de couples, de luttes de pouvoir ce qui tire en longueur, et cette apologie sous-jacente des héros se battant (et triomphant) pour le "bien"...
Bref, à partir d'un certain point, je crois que je n'y croyais plus, que je lisais pour la forme, distraitement...
Ce dernier volume, plein de blablatage m'a achevé. Visuellement et intellectuellement. Peut-être une forme de vaccination aux différentes formes de "soft power" insidieux qui abreuvent nos écrans et nos médias?