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sur 1276 notes
Un livre drôle et triste. de l'humour et du drame tour à tour se côtoie. Une histoire invraisemblable, magique, des personnages attachants une saga familial truculente, une histoire comme je n'en avais jamais entendu ni lu. Une belle découverte, et derrière ce conte philosophique un pan de l'histoire de l'Estonie dument bien expliqué dans les notes à la fin du livre. Un super moment de lecture à qui sait lire entre les lignes. Bravo à l'auteur Andrus Kivirähk et son imagination délirante.
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Merci mon fils pour ce beau cadeau de Noel. Il est resté trop longtemps sur ma bibliothèque après que j'ai lu les premières pages. Il me paraissait difficile d'accès...et pourtant, quel roman.
Un livre addictif qui est le fruit du croisement entre Bilbo le Hobbit et une analyse sociologique sur le "c'était mieux avant" . Dis comme ça, ce n'est pas très vendeur, mais ce qui est sûr c'est qu'une fois rentré dans l'histoire, à la recherche de la Salamandre, difficile de poser l'ouvrage. Que de rebondissements, que d'aventures, que de charme et de magie.
impatient de lire un autre roman du même auteur.
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Gros coup de coeur pour ce roman estonien qui m'a envoûté de la première à la dernière page.
L'auteur place l'action au Moyen - âge, où l'homme commence petit à petit à s'éloigner de la vie de la forêt pour s'intéresser à la vie de la campagne.

On y trouve des situations drôles, de l'humour, des personnages intéressants, une écriture imagée.
Même si des événements tristes se produisent de temps en temps, la tristesse ne s'installe pas longtemps.
Une très belle découverte que je me dépêche à mettre sur la liste des livres que je prendrais bien sur une île déserte.
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C'est un savoureux roman qui se lit comme une légende, un conte, une fable.
Un récit qui vous mène vers des terres étranges et lointaines (le moyen-âge et l'Estonie).
C'est aussi un rappel, une sorte de morale qui nous incite à ne pas oublier d'où on vient.
Le modernisme a détruit de bien belles coutumes et de vieilles traditions que nous ne retrouverons pas.
J'ai aimé cet humour siglant, et je fus transporté dans la langue des serpents que j'aurais bien aimé apprendre.
La fin est prévisible, MAIS elle est dite dès le début du roman.

Un auteur que je vais continuer à lire !

Extrait :

(note à la fin du livre, tout est dit)
Le roman est surtout une réflexion sur ce que c'est qu'être « le dernier des Mohicans », être en retard sur son temps, être en décalage avec le reste du monde ; réflexion menée, de manière très centre-européenne, par le biais de l'identité, du mode de vie, de la culture, de la langue. 

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Un livre que je suis triste d'avoir terminé. Bon du début à la fin et il nous reste dans la peau longtemps. Une réflexion surpreante sur le progrès et sur l'évolution du mode de vie des humains, qui n'a pas du se faire sans heurts. Même si beaucoup d'éléments sont complètement fous, on y croit, car tout est cohérent. Un beau moment que cette lecture.
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Il y a des livres qu'on ouvre sans trop savoir pourquoi, et qu'on referme le coeur gros, parce qu'on a trouvé entre leurs pages le reflet de quelque chose qui nous touche immensément.
C'est le cas de ce roman bouleversant, oeuvre d'un écrivain estonien que je découvre avec ravissement et gratitude, pour m'avoir emmenée si loin dans l'espace et dans le temps, loin des sentiers battus.
L'action, en effet, se déroule au fin fond de la forêt estonienne au Moyen-Âge. C'est là que la mère de Leemet est revenue vivre la vie de ses ancêtres, après une expérience malheureuse au village . Feu son mari voulait devenir moderne, le sot; manger du pain au lieu de gibier, cultiver la terre au lieu de discuter avec les animaux dans la langue des serpents. Il n'a donc rien compris lorsqu'un ours - amant de sa femme - l'a décapité d'un coup de patte .
Bref.
Leemet, sa mère et sa soeur vivent donc dans la forêt, à l'ancienne. Près d'un couple d'australopithèques, près d'une famille de vipères couronnées fort sympathiques, près de gens plus ou moins avenants qui partent, les uns après les autres, rejoindre le village.
Tant et si bien que Leemet reste le dernier homme de la forêt, le dernier à savoir la langue des serpents qui commande aux bêtes, le dernier à rêver de la Salamandre qui pourrait repousser les intrus, chevaliers et moines .
Une histoire bien triste, donc, en apparence. Mais jamais le narrateur ne s'apitoie, et c'est raconté avec tellement de verve, d'humour , qu'on se prend bien vite d'affection pour ce monde de la forêt. Et qu'on regrette la fin des temps anciens en arrivant à la dernière page.
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Il y a des signes qui ne trompent pas. Quand pendant la journée on pense régulièrement au livre en cours, qu'on a hâte de le retrouver, qu'on s'y replonge dès que possible et qu'on a du mal à le lâcher… Alors on sait qu'on tient un coup de coeur ! Et pourtant, j'en aurais mis du temps avant de me lancer dans la lecture de ce roman, dont je n'avais entendu que du bien, mais qui attendait dans ma PAL depuis plusieurs années.

Quel incroyable, fascinant et étrange roman ! Dans cette fable, le merveilleux est habituel. Les hommes vivent dans la forêt, ils parlent la langue des serpents, se nourrissent du lait des louves qu'ils montent pour partir au combat. Mais ce monde est en train de disparaître. Leemet est le dernier de sa lignée, le dernier garçon né dans la forêt, le dernier à parler la langue des serpents. Après l'arrivée des moines et des chevaliers allemands, il voit son peuple abandonner la forêt et les traditions de leurs ancêtres, pour devenir paysans, prier dans les églises et oublier la langue des serpents.

L'auteur nous dit que les hommes cherchent désespérément des explications à ce qu'ils ne comprennent pas. Pour le Sage de la forêt, ce sont les esprits, qui punissent ou qui récompensent. Pour les villageois, le diable trompe et Dieu protège. Peu de différences finalement… L'homme n'est que le jouet d'esprits supérieurs et ne peut que se plier à leurs volontés et tenter de s'attirer leurs bonnes grâces, par les sacrifices ou la prière. Outre cette critique de l'obscurantisme religieux, aussi ignorant que violent, le texte nous met en garde aussi bien contre la fascination devant les promesses de la modernité ou le repli sur un passé idéalisé.

Conte, fable, pamphlet, … ce récit protéiforme est aussi l'histoire profondément émouvante d'un jeune garçon que nous voyons devenir homme et qui voit son monde s'effondrer. Il nous raconte son histoire, avec une voix tantôt innocente, tantôt sarcastique, tantôt révoltée, … Avec lui on rit, on pleure, on tremble de peur ou de rage. Ils sont rares les romans à provoquer une telle réaction ! Je n'oublierai pas de sitôt Leemet, Ints la vipère royale, Nounours l'ours brun libidineux, les anthropopithèques et leur élevage de poux…
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Andrus Kivirähk nous livre une fable surprenante, drôle et tragique.

L'histoire se déroule en Estonie. Depuis la nuit des temps, les hommes vivent dans la forêt, et apprennent la langue des serpents. Tous les mammifères connaissent la langue des serpents (sauf le hérisson qui est trop bête), ce qui est bien pratique pour les appeler et remplir son assiette. Les ours son tellement mignons, surtout quand ils se parent de couronnes de fleurs, qu'il est difficile pour une femme de ne pas leur ouvrir sa couche. Tout semble respirer l'harmonie. Mais les sirènes du monde moderne attirent de plus en plus de monde vers les villages, ou les traditions se perdent au détriment d'une culture chrétienne qui place le serpent en créature du diable.

Au delà de la fable, ce roman est aussi une satyre sur la perte des racines et les croyances religieuses.

On rit beaucoup, même si le côté sombre de l'histoire est omniprésent. Une belle découverte.
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Une écriture magnifique est une histoire des plus authentique ! La plume de l'auteur nous plonge facilement dans cette Estonie imaginaire où l'homme parle au serpent et fréquente les ours. Une histoire avec des valeurs où " le dernier homme" se bat pour garder sa forêt ( même s'il s'écarte du chemin de temps en temps). Des personnages attachant et d'autres détestables... Mais une lecture fort agréable qui m'a donné envie de lire les autres livres de cette auteur.
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Découvert grâce à ma bibliothèque où il était mis en avant. Gros coup de coeur.
Univers à la fois réaliste et fantastique. Drôle et apaisant (pour moi c'est rare un livre aussi apaisant! C'est surprenant) mais pas ennuyeux deux secondes. Tous les personnages sont supers singuliers, et attachants, les plus louffoques comme les plus discrets.
L'histoire commence doucement, mais j'ai été tout de suite prise dans l'univers. J'ai eu l'impression qu'il y avait un fond historique réel, avec une problématique sociale et culturelle qudans laquelle les personnages sont pris et nous prennent avec eux. Et puis, alors qu'on ne s'y attend pas, d'un coup péripéties, suspens, action !
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