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Emmanuèle Sandron (Traducteur)
EAN : 9782258071797
324 pages
Presses de la Cité (01/03/2007)
4.2/5   43 notes
Résumé :
Directeur d'une agence de pub à Amsterdam, Stijn est un branché heureux qui aime par-dessus tout la fête, le foot (surtout l'Ajax), ses potes et la drague, même s'il adore sa femme, la rayonnante Carmen, elle aussi dans la pub, et Luna, leur petite fille de deux ans. Cette vie dorée bascule brutalement lorsque Carmen découvre qu'elle est atteinte d'un cancer du sein. Stijn fait face, mais très vite il se sent déchiré entre l'amour qu'il voue à sa femme et une furieu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Stijn ne voyait pas la chose venir, vivre son amour avec sa femme n'a été possible que lorsqu'il se noyait dans l'alcool ou dans des relations extraconjugales. Quand le cancer de sein de sa femme est diagnostiqué, il pose un autre regard sur sa femme mais trop tard, elle est à deux doigts de la mort...

Un livre très prenant, on s'y attache, le style nous traduit bien plus les émotions dans leur phase les plus sauvages plutôt que de s'atteler à l'intrigue qu'on voit avancer aussi naturellement, on aurait dit qu'on est soi-même l'auteur de ce livre.
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" En plein coeur " de Ray Kluun (324P)
Ed. Presses de la Cité

Bonjour les fous de lectures...

Décidément, j'aime les auteurs néerlandais !

Voici un roman fortement inspiré par la propre histoire de Ray Kluun.

Carmen, Stijn et leur petite fille Luna formant une famille de "Bobos" hollandais comme tant d'autres.
Stijn a trois passions, le foot, la fête et LES femmes.
il souffre de monophobie et l'assume totalement.
Cette petite vie qui est la leur va brutalement basculer vers l'enfer lorsqu'on détecte un cancer du sein à Carmen.
Tout s'effondre autour d'eux, il va falloir se battre, s'organiser.
Ils espèrent, subissent, s'effondrent .. Carmen ne se relèvera pas.

Si le sujet a été déjà abordé plus d'une centaine de fois, ici c'est la plume de Ray Kluun qui est envoutante.

C'est Stijn (alias l'auteur) qui raconte leur histoire et malgré la lourdeur du sujet, on ne peut s'empêcher de sourire et même de rire.
On vit avec lui au jour le jour. on affronte directement la maladie er sans tomber dans le voyeurisme, il ne louvoie pas.
On rit et on pleure avec lui .
Il nous révolte aussi par moment, en effet, sa monophobie aïgue ne lui donne pas souvent le beau rôle. Sa soif de sexe et de paillettes nous agace mais ... c'est Stijn et sa franchise, nous comprenons sa soif de vodka citron et de rondeurs pour affronter la lourdeur des jours.

Sujet lourd abordé en toute sincérité du point de vue de l'accompagnant qui nous fait part de ses forces comme de ses faiblesses.

J'ai beaucoup aimé la plume de Kluun et son récit d'une incroyable franchise.

J'ai refermé ce livre en ayant envie de serrer Stijn dans mes bras, partager une vodka citron avec lui , pleurer Carmen et de m'étourdir dans les paillettes de la fête.

Le cancer du sein féminin vécu par un homme ... Messieurs, ce n'est pas tous les jours que nous avons vos impressions et vos ressentis sans fausse pudeur.

Bravo Ray Kluun vous méritez le succès littéraire dans votre pays. Et les autres qu'attendez-vous pour le découvrir ?
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Ce livre, sorti il y a 4 ans en France, est écrit par un certain Ray Kluunray, devenu très célèbre au Pays Bas, son pays natal, où le livre a connu un succès énorme et déclenché pas mal de polémiques également. En France, il a fait grincer aussi quelques dents chez les féministes, mais la plupart des gens qui l'ont lu ont reconnu, avec objectivité, la puissance émotionnelle de ce texte, souvent cru, parfois dérangeant, mais constamment bouleversant.

Plus Carmen sombre, plus son mari aura besoin de s'échapper par l'alcool et surtout par le sexe, car, se définissant comme "monophobe", son besoin de voir ailleurs sera encore bien plus fort avec la Grande Faucheuse qui rôde tout autour. Mais Stjin ne fera pas qu'avoir des histoires sans lendemain, puisqu'il entretiendra également une liaison sentimentale avec Rose, cette relation lui faisant comme une bouée de sauvetage

Le couple a également une petite fille, d'à peine un an lorsque la maladie de sa mère sera déclarée, et évidemment trouver un équilibre familial dans ce marasme n'est pas de tout repos, et l'auteur, qui a vécu cette histoire à peine romancée arrive parfaitement à nous faire revivre l'intimité de cette épreuve qu'il a traversée.

Certes, même si on ne peut juger sans connaitre la même situation, on peut quand même trouver l'attitude du narrateur lâche et condamnable, et le trouver parfois dépourvu de sensibilité, mais, dans la dernière partie du roman, certainement pris par l'étau de la culpabilité, il abandonne sa liaison extraconjugale pour se consacrer à 100% aux derniers jours de sa femme. Et cette dernière partie, où la mort se rapproche à pas de géant, est certes terriblement éprouvante, mais en tous points bouleversante.

En plein coeur est donc un livre qui fait réflechir, voire débattre (sur l'euthanasie par exemple, qui est légalisé en Hollande), et qui, aucunement, ne peut laisser indifférent. Ce qui, par rapport à la majorité de la production littéraire française, est déjà un argument imparable pour vous recommander cette découverte littéraire.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Stijn van Diepen se définit comme un monophobe aigu. C'est-à-dire qu'il ne peut s'empêcher d'être infidèle. Pourtant, il est heureux avec sa femme Carmen et sa fille, Luna. Jusqu'à ce qu'il apprenne que Carmen est atteinte d'un cancer du sein. Pas facile de gérer ça avec sa vie de bon vivant…
C'est bien son histoire que Ray Kluun raconte à travers Stijn. Une vie de pleine de sorties, de cafés, bars, boîtes, de femmes et de matchs. Quand il apprend le cancer de sa femme, il ne rompt pas avec sa vie, son besoin de liberté. Après ca devient dur, on suit le traitement du cancer, la dégradation de Carmen, la déchéance de Stijn… Pour moi, ça a été difficile et même impossible de m'identifier au narrateur, surtout pour sa vision de l'amour, mais je comprenais la souffrance, la douleur de ne pas voir grandir son enfant, la perte…
Un roman dur à lire. Parfois j'avais envie de le fermer devant tant de souffrance, de tristesse et aussi devant le comportement de Stijn. Mais c'est un livre qui m'a marqué.
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Si vous êtes trentenaire (ou à la rigueur quadra, le roman datant déjà d'une dizaine d'années), que vous aimez le foot, la musique pop-rock (avec une préférence pour Bruce Springsteen), les fringues de marque, les sorties en boîte dopées à l'ecstasy et les séries américaines, alors vous avez une chance d'aimer ce livre. Moi qui ne réponds à aucun de ces critères, et malgré des efforts considérables d'imagination, j'ai détesté ce livre dès les premières pages. Tous les poncifs associés à la soi-disant "postmodernité" occidentale s'accumulent : vocabulaire "branché" (c'est-à-dire inaudible pour qui ne partage pas les us et coutumes d'une certaine caste sociale aisée, cultivée et émancipée), activité sexuelle débridée et déconnectée d'un quelconque sentiment amoureux, et surtout, surtout, cette priorité donnée aux apparences que véhicule, et entretient, une publicité omniprésente dans la vie de chaque jour. Et pourtant, le sujet est grave : la maladie, la mort, l'amour (le vrai), l'amitié, la tendresse, le bien et le mal. L'auteur a vécu les événements qu'il a mis en récit avec des personnages fictifs. Mais pourquoi en avoir fait cette œuvre snobinarde, complaisante au possible ? Le succès du livre, tant aux Pays-Bas que dans le reste du monde (à en croire la quatrième de couverture), laisse penser que la mort de cette jeune femme atteinte d'un cancer du sein a été "marchandisée" pour en faire un best-seller. Un dernier conseil, à ceux et celles qui le liront tout de même : la législation française en matière de fin de vie est aux antipodes de l'hollandaise, renseignez-vous avant…
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
...maar kanker, lul ! KA.N.K.E.R. Als in doodziek, kaal, tiet eraf, bang om de pijp uit te gaan. Hoe denk je verdomme dat het bij ons thuis is, klootzak !? "

...mais cancer, couillon ! C.A.N.C.E.R. Comme dans malade à en crever, chauve, nichon coupé, la peur de casser sa pipe. Comment crois-tu, merde, que c'est chez nous à la maison, connard !?

(J'ai traduit textuellement...)
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Luna, il y a souvent une centaine de mauvaises raisons pour ne pas réaliser un désir fou, mais moi, je te dis que s'il n'y a qu'une seule raison de faire quelque chose, cette seule raison suffit ! Ce serait dommage de t'en priver.Car chaque nouvelle expérience est source d'apprentissage.
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Ça commence à faire beaucoup, me dis-je en franchissant la porte à tambour de l'hôpital Saint-Luc pour la troisième fois en quelques jours. Cette fois, nous devons nous rendre au premier étage, local 105, est-il écrit sur la carte de rendez-vous de Carmen. Le couloir est plein à craquer. Au moment où nous tentons de nous faire une petite place, un vieil homme - manifestement coiffé d'une perruque - brandit sa canne vers une porte.- Vous devez d'abord vous inscrire.Nous hochons la tête et nous entrons gauchement dans le local 105. Dr Scheltema, interniste, dit une plaque à côté de la porte. La vraie salle d'attente, c'est ici - le couloir absorbe le trop-plein de patients, je comprends, maintenant. À notre entrée, l'âge moyen des patients baisse de quelques dizaines d'années. Nous voici observés des pieds à la tête, d'un œil presque compatissant. A l'hôpital aussi, il y a une hiérarchie. Manifestement, nous sommes les petits nouveaux, les touristes de la salle d'attente, notre place n'est pas là. Dans le sein de Carmen, le cancer a un avis très différent sur la question.
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histoire autobiographique qui aborde l'amour dans ce qu'il a de plus terrible : la maladie (le cancer de sa femme)
l'auteur ne tombe jamais dans le " terrible" au contraire il a beaucoup d'humour, il nous emmène dans son histoire avec son 'émotion et sa sensibilité, un délice !!
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_C'est pourtant comme ça, non? L'année dernière, on nous a annoncé qu'on ne savait pas comment les choses allaient évoluer, nous nous sentions impuissants. Maintenant, au moins, nous avons une certitude.
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