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Marshal Bass tome 9 sur 10

Igor Kordey (Illustrateur)Darko Macan (Scénariste)
EAN : 9782413075400
56 pages
Delcourt (24/05/2023)
3.76/5   17 notes
Résumé :
Le Marshal, rejoint par sept Texas Rangers sans foi ni loi, traque une bande de Comanches. Mais certains secrets, qu'il aimerait ne jamais découvrir, refont surface...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome fait suite à Marshal Bass, tome 8 : La mort misérable et solitaire de Mindy Maguire (2022) qu'il faut avoir lu avant. Sa première publication date de 2023. Il a été réalisé par Darko Macan pour le scénario, Igor Kordey pour le dessin et la supervision des couleurs, et par Nikola Vitković pour la mise en couleur. La traduction et le lettrage ont été assurés par Fanny Thuillier. le personnage principal est inspiré de Bass Reeves (1838-1910), premier shérif adjoint noir de l'United States Marshals Service à l'ouest du Mississippi, qui a essentiellement officié en Arkansas et en Oklahoma. Il comprend cinquante-quatre pages de bandes dessinées.

Janvier 1878, une ferme au milieu de nulle part. Deux hommes accueillent Doc Moon, la docteure, la femme restant en arrière avec quatre enfants dans ses jupes et un cinquième dans les bras. Ils s'assurent que c'est bien celle qu'ils attendaient, ce qu'elle confirme en indiquant que les Watterson là-bas lui ont dit qu'ils avaient besoin d'elle. C'est pour leur père qui alité sur une couche de paille dans l'étable. Elle ne peut rien faire pour lui. Ils la détrompent : ils souhaitent qu'elle fasse quelque chose pour eux. Leur père met un temps infini pour mourir : voilà deux ans qu'il est allongé ici, et ils ont besoin du lit et de nourriture pour les petits. Elle entre dans l'étable et leur demande de la laisser seule. Elle s'adresse au vieillard impotent : elle n'est pas vraiment une docteure. Elle lui demande de ne pas avoir peur : il est temps de s'en aller, il est temps de rejoindre ceux qui l'aimaient, tout en plaçant une main sur sa bouche pour l'étouffer. Il rend son dernier soupir, et elle verse une vraie larme. Son acte accompli, elle ressort, reçoit une bouteille de whisky et un peu de bacon comme paiement et s'en va, vers la ferme des Abott qui souhaitent son passage. Elle se répète pour elle-même : Des tombes… Des tombes… Des tombes avides… Les êtres humains construisent des maisons et des cathédrales. Ils construisent l'espoir mais au final, seules leurs tombes leurs survivent.

Quelque part dans l'ouest du Texas, dans une région désertique, à cheval, le marshal Bass arrive devant une petite maison isolée. Il descend de cheval et hèle l'habitant : pappy Segar. Ce dernier se met à lui tirer dessus avec son fusil, une balle à la fois, le ratant à chaque fois, de peu ou de beaucoup. le chien du fusil finit par casser blessant son bon oeil. Bass n'a pas cessé d'avancer vers la bicoque : il ouvre la porte et flanque un grand coup de pied dans la main droite de Segar, faisant sauter le revolver qu'il venait de saisir. Pappy tient des propos racistes, pendant que Bass le neutralise. Doc Moon est parvenue à la ferme des Abott et elle salue la fermière qui est en train de donner le sein à sa petite dernière, avec quatre autres enfants autour d'elle. Elle l'emmène dans la grange et lui demande ce que la Doc peut faire pour sa petite fille de deux ans. Moon lui propose : l'emmener dans les bois et l'y laisser pour qu'un animal la trouve et l'élève comme un des siens ?

Au cas où le lecteur l'aurait oublié, la première séquence lui rappelle sans concession qu'il lit un western noir : Doc Moon, une femme solitaire à la forte carrure, appelée pour abréger les souffrances de malades sans espoir. Pour être bien sûr qu'il ne s'y trompe pas, ils continuent avec un quinquagénaire tirant sur un afro-américain plus contre sa couleur de peau, que pour l'autorité qu'il représente. L'humanité est toujours aussi vile, méprisable, dégoûtante, sordide, méprisable et repoussante, et parfois un peu touchante dans l'adversité de sa misère. Bien sûr, la condition d'afro-américain du personnage principal fait s'exprimer tout le racisme des personnes qu'il rencontre ou avec qui il fait un bout de chemin. Mais de temps à autre, certains voient d'abord en lui un marshal, et parfois même un autre être humain. Apparue pour la première fois dans le traumatisant Marshal Bass, tome 3 : Son nom est Personne (2018), Doc Moon ressort comme une femme singulière. Elle reprend son antienne sur les tombes, à perte de vue, qui recouvrent chaque parcelle de terre, exprimée dans le tome trois, tombes qui survivent aux êtres humains ici. Une docteure d'un genre particulier puisque ses interventions consistent surtout à abréger les souffrances par une forme d'euthanasie d'office, soit demandée par des proches, soit faute de pouvoir sauver un individu dont l'état de santé est déjà trop dégradé. de son côté, le marshal passe d'un combat à l'autre. D'abord comme cible offerte aux tirs peu précis d'un bandit assassin et raciste pendant quatre pages, puis pris comme cible par une douzaine de bandits étant la plupart des fils de pappy Segar pendant six pages, puis par une vingtaine de bandits de grand chemin pendant quatre pages, puis par un tueur de shérif pendant une bagarre à main nue de quatre pages. La vie n'est qu'une succession de combats, souvent contre autrui.

Les dessins présentent l'âpreté voulue pour une telle tonalité du récit. La première case occupe la largeur de la page avec Doc Moon de dos s'avançant vers la pauvre ferme. le niveau de description impressionne : les petits bouts bois pour servir de clôture de fortune aux parcelles cultivées, les pierres du puits et la potence avec le sceau, l'abri de fortune pour les toilettes, la soupente pour la soue à cochon, les flaques de boue, la maison à un seul niveau et son toit lesté de pierre, la cheminée fumante. Décor auquel il convient d'ajouter les petites silhouettes des quatre enfants, de la mère, des deux hommes en train d'attendre, et au premier plan Doc Moon avec son long manteau et tout son bardas, sac à dos, gamelle et gourde attachées sur les côtés, couverture sur le dessus, sans oublier les lanières de cuir pour faire tenir le tout. de page en page, le lecteur savoure les détails pratiques : le pot de chambre à côté de la couche de paille, le modèle du fusil utilisé par pappy Segar, le puits avec sa pompe dans la ferme des Abott, le tapis de selle de la mule de Segar, l'essence des arbres présents le long du cours d'eau, l'arche avec une cloche à l'entrée de l'hacienda, le poulailler, les fontes des différents cavaliers, etc.

Le lecteur prend tout autant le temps de savourer la tenue vestimentaire de chaque personnage : les vêtements simples et fonctionnels des fermiers et de leurs enfants, le beau manteau long et les belles bottes de River Bass, sans oublier son chapeau melon toujours troué (voir le tome 1), les tenues dépareillées de pistoleros des fils Segar, la tenue un peu plus étudiée des deux Texas rangers Gabriel (surnommé le fantôme) et Dexter Miller, les belles robes des femmes de la ferme où séjournent les rangers et Bass, et les accessoires vaguement indiens pour donner le change du gang de brigands. Il contemple les paysages naturels : les grands espaces ouverts où se trouvent les deux premières fermes, avec une terre aride et peu prometteuse. Puis viennent les formations rocheuses typiques des déserts de ces états du sud : la première sous des nuages effilés. Les suivantes le long de la rivière. Vient enfin celle de la dernière séquence, en page trente-six où campe la bande de brigands se faisant passer pour des Comanches. S'il n'y a pas prêté attention auparavant, le lecteur se dit qu'il a retrouvé les sensations qu'il associe à cette série, en particulier les textures et cette impression de volume. Il retourne à la page de titre et il en a la confirmation : après un album d'absence, Nikola Vitković, le coloriste attitré, est de retour. Et ça se voit : la terre, la roche, le ciel, les nuages, tout semble plus consistant, tout déclenche une impression plus tactile.

Tout du long de cet album, les séquences mémorables se succèdent, les auteurs sachant jouer des conventions de genre du western, tirant un peu sur la corde pour susciter un petit plus de suspension d'incrédulité consentie de la part du lecteur, pour donner plus de goût. Les scènes d'affrontement physiques s'inscrivent de manière indélébile : River Bass confiant dans le manque de précision des tirs de pappy Segar, Bass à terre se protégeant tant bien que mal derrière la carcasse de son cheval pour se défendre contre une douzaine de cavaliers (séquence rendue plausible par l'art de la narraton visuelle, par une mise en scène au cordeau), Bass infiltrant le campement des brigands endormis en commençant par égorger la sentinelle. le dernier combat, d'homme à homme, s'avère tout aussi brutal, avec Bass entièrement nu. À chaque fois, la prise de vue met en évidence la maladresse des uns et des autres, le manque d'expérience, l'absence de planification et de coordination, et l'avantage que ça procure au combattant aguerri, autant de touches participant à montrer une facette de la personnalité des personnages.

Captivé par l'intrigue, le lecteur en oublie presque de se demander où se trouve le reste de la famille Bass, Bathsheba et ses enfants. Il apparaît que le marshal est en mission pour le colonel Terrence B. Helena, ou simplement pour arrêter un individu avec une bonne prime pour sa capture. Outre les chevauchées et les fusillades, l'histoire happe le lecteur par le comportement des deux principaux personnages, plutôt taiseux, leur obstination à vivre alors que la réalité leur prouve encore et encore la vilenie de la race humaine, l'injustice arbitraire de la loi du plus fort, l'absence de tout principe, fût-il divin, aidant la vie. Gabriel incarne ce questionnement, en se demandant ce qu'il doit faire pour que Dieu le remarque… Et rien ne vient quelles que soient ses actions. River Bass porte en lui la conviction d'être un homme de bien en étant le bras armé de la justice des hommes et il se heurte de plein fouet à la limite de sa tolérance, de sa capacité à donner une seconde chance, à accepter les ouvriers de la onzième heure, à avoir la foi en la possibilité de la rédemption. En face de lui, des individus ont viré leur cuti, espérant de toute leur âme que faire oeuvre de bonté les transformera en hommes bons, plaçant leurs espoirs dans le fait que la pratique ou l'existence peut précéder l'essence. Contre toute attente, Doc Moon concrétise cette étincelle d'optimisme en versant son sang pour Hope, fillette de deux ans, en lui donnant de son sang, de sa vie.

Après avoir retrouvé sa famille dans le tome sept, fait preuve de compassion dans le tome huit, River Bass voit ses convictions, les valeurs qui donnent sens à sa vie, une nouvelle fois mises à mal, percutées de front par une réalité incompatible avec elles. La formidable narration visuelle fait exister les personnages et les lieux, les rendant organiques au lecteur, donnant corps aux drames. Un western plein de bruit et de fureur, ainsi que de convictions, de tourments et d'une imprévisible lueur d'espoir.
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Ce neuvième volume de la série Marshall Bass est à la fois fidèle à ses habitude et différent sur plusieurs points.

Au titre des habitudes, peut être citée sans hésitation aucune la qualité des dessins qui est toujours au rendez-vous. Nous voilà partis pour un nouveau petit séjour dans l'ouest sauvage des Etats-Unis avec des couleurs et un trait parfaitement adapté.

L'intrigue sera comme de coutume dynamique, ne laissant guère le temps au lecteur de souffler. L'action tient ici une très grande place et comme d'ordinaire la violence sera aussi de la partie. le Marshall va devoir enchaîner les péripéties qui ne sont qu'autant de prétextes pour découvrir une bande bien étrange…

Et c'est là ou les nouveautés arrivent. La bande en question est composée de personnalités, dont certaines auront le temps d'être approfondies.

L'album se révèle être d'une profondeur inhabituelle et laisse des portes ouvertes pour l'avenir de la série. Elle permet également une relecture des albums précédents sous un angle différent. Il est d'ailleurs recommandé d'avoir relu le troisième volume, car un personnage déjà croisé fera ici plusieurs apparitions.

Mais la plus grande nouveauté reste le fait qu'il ne s'agit pas ici d'un album d'un seul tenant. Il faudra donc attendre une suite et le protagoniste sera laissée dans une position pour le moins inconfortable.

Cette suite sera attendue, ne serait-ce que pour avoir le fin mot de cette étrange histoire et pour découvrir ce qui nous attend.
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Nous sommes en janvier 1878, Doc Moon est appelée dans la ferme des Abott pour "régler un petit souci"…

Plus à l'ouest, Bass passe les menottes à un vieux brigand qui a une descendance bien hargneuse et notre marshal préféré se fait rejoindre par des Texas Ranger qui traquent une bande de Comanches.

Le rapport entre les deux récits ? Comment vont-ils se télescoper et à quel moment ?

Je ne le sais pas, vu que c'est un diptyque et que la suite est pour le prochain épisode (album déjà paru, j'ai du retard dans ma lecture des Bass).

Voilà un étrange neuvième album de Marshal Bass, qui m'a laissé dubitative, tant je n'ai pas compris où les auteurs voulaient en venir. La compréhension se fera, je l'espère, lors de la lecture du tome 10…

Les ingrédients habituels sont bien présents : nous sommes dans un western noir, au sens figuré du terme. La violence est omniprésente et lorsqu'un malade met un peu trop de temps à partir, on appelle Doc Moon pour abréger ses souffrances. Que ce soit un vieux croulant ou un enfant en bas-âge parce que la mère ne sait plus le nourrir.

Il y a beaucoup de scènes de fusillades, dans ce neuvième tome, et elles prennent le pas sur tout le reste. Les dessins sont toujours ultra-détaillés et bien précis. Rien n'est oublié. C'est aussi ce que j'apprécie dans cette série, même si je ne suis pas fan des dessins. Comme quoi, tout est possible.

Un album étrange, qui pose les jalons pour la suite, que j'aimerais lire sans plus tarder… Peut-être que cet album se retrouvera dans mes petits souliers, le matin du 25 décembre… Si, si, j'ai été très sage !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Moon River.
Doc Moon sillonne le "milieu de nulle part", de ferme en masure, de misère en trépas. Vagabonde, sans connaissance médicale, Moon est recommandée pour soulager les souffrances et abréger les fins de vie. Elle finit par recueillir un bébé qu'elle devait occire sur demande tacite de la mère.
River Bass parcourt l'ouest du Texas jusqu'à une bicoque posée dans la vastitude du vide pour capturer Pappy, un vieux bandit vindicatif mais ses fils, tous plus violents les uns que les autres, attaquent le marshal sur le chemin du retour. L'arrivée à point nommé d'un groupe de Texas Rangers vient modifier la donne, peut-être pour le pire.
Il est difficile d'apprécier pleinement un diptyque quand le premier tome pose deux arcs narratifs qui ne font pas sens tant qu'ils ne se sont pas encore croisés. Cela adviendra dans le tome 10 à paraître. La couverture est déjà visible au dos du volume 9. Malgré le climat rude et sans concession, le scénariste ne peut s'empêcher de semer des remarques drôles dans des situations paroxystiques traitées avec désinvolture. Découpage, cadrages, dessins, superbement étayés par une mise en couleur vive et tranchée travaillent à hisser la série parmi les meilleures du genre. le trio serbo-croate frappe toujours fort.
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Voilà encore un album bien étrange, mais la dernière planche nous indique qu'il aura une suite. Donc j'ose espérer que tout sera expliqué et conclu dans ce futur dixième opus.

Présentement, nous sommes au Texas et suivons en parallèle deux histoires. D'un côté, la célèbre et totalement fêlée Doc Moon, rencontrée dans le troisième épisode intitulé "Son nom est Personne", chemine de ferme en ferme pour régler des "petits problèmes". En résumé, on l'appelle, elle arrive et euthanasie à tour de bras.
De l'autre côté, notre héros à l'humour pince-sans-rire, River Bass, vient d'arrêter Pappy, vieillard raciste, mauvais tireur et père d'une innombrable tripotée de vauriens aussi nuls au tir que lui. Sur le chemin du retour, il rencontre une troupe de Texas Rangers à l'air aussi louche que possible qui vont malheureusement dans la même direction que lui...

Comme d'habitude dans cette série, on se retrouve devant du western bien violent, bien cynique, avec des personnages et des situations assez étranges. Sauf qu'ici, je me demande comment les auteurs vont faire joindre leur deux récits et à quoi va servir Doc Moon. Suspense jusqu'au prochain épisode !
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critiques presse (2)
BDGest
27 juin 2023
Un rythme de parution rapide - déjà le tome neuf - et force est de constater que la qualité ne se dilue pas, bien au contraire. Cette série western est décidément une valeur sûre.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
13 juin 2023
Retrouver Marshal Bass c’est à chaque fois la certitude de lire une histoire atypique, bien tordue mais avec des Colt qui aboient, des personnages qui ne valent pas la corde pour les pendre, du western bien recyclé, hard à souhait.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Pappy : Attends, tu as bien dit « Bass » ? Marshal Bass ? Le nègre ?
- River Bass : Celui-là même.
- Pappy : Bon sang ! Je peux pas me faire arrêter par un nègre. Tout le monde va se foutre de moi ! Arrête de bouger ! Laisse-moi une chance de bien viser !
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En voilà, un bel endroit, n’est-ce pas ? On peut difficilement trouver plus joli. Tu seras bien, ici, petite Hope. Non, non… Qu’est-ceque je raconte ?! Ce sera bien mieux par là-bas. Je peux pas m’empêcher de penser qu’il doit y avoir un meilleur coin en aval… Qu’en penses-tu ? Tu as faim, je sais, je sais… Mais peu importe la taille de mes seins, ils sont vides. Je n’ai pas de lait. Juste du whisky. J’ai connu des gens qui ne carburaient qu’à ça pendant des années, mais je ne pense pas qu’il soit déjà l’heure de te mettre à l’acool. Attends. Le sang… C’est presque comme du lait. C’est salé, pas sucré, et nourrissant… Alors, tu en penses quoi ? Ça te plaît ? Bois, petite Hope. Bois autant que tu veux.
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- Pappy : Je voulais pas vraiment t’abattre, River. C’était juste pour plaisanter ! J’ai rien contre les Noirs !
- River Bass : Comment ? Alors comme ça, on n’a jamais tiré sur aucun nègre… ?
- Pappy : Eh bien… Oui, c’est arrivé… Mais ça peut arriver à n’importe qui… De temps à autre, seulement. Attends, laisse-moi compter ! Six… sept fois ! Mais pas plus !
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- Doc Moon : Elle a l’air très mal en point.
- Mère : Oui… Je me demandais si vous pouviez… si vous vouliez…
- Doc Moon : L’emmener dans les bois et l’y laisser… Pour qu’un animal la trouve et l’élève comme une des siens ?
- Mère : Oh, mon Dieu ! Ça arrive vraiment ?!
- Doc Moon : Bien sûr, tout le temps.
- Mère : Dieu soit béni ! J’étais tellement…Vous vous moquez de moi ! Comment osez-vous ? Vous êtes une femme cruelle !
- Doc Moon : Toutes les sympas ont démissionné avant que j’arrive.
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Alors comme ça, vous seriez le seul à mériter une seconde chance dans la vie ? Vous seriez le seul à pouvoir jouer au héros, alors que nous autres ne sommes que de la vermine ? C’est bien ça ?
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