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4,14

sur 7427 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Commencer, puis mis de côté. Re-commencer et re-mis de côté. Re-re-re-commencer puis re-re-re-mis de côté, il aura fallu le challenge Multi-Défis 2017 pour me botter les fesses et le lire (enfin!) jusqu'au bout. Pas que je n'ai pas aimé cette histoire d'amour (ou de désamour), mais Kundera, c'est Kundera. C'est, à certains moments, très bon et à d'autres, très long. J'ai navigué tout le long de ma lecture entre ces deux ressentis : j'aime, ou je n'aime pas. Encore là, en fermant la dernière page, je ne saurai choisir !
Une chose qui est claire, c'est que cet auteur sait écrire et décrire les sentiments profonds de ces personnages qui meublent son roman. Il a même l'audace de mêler la philosophie à l'amour, poussant son lecteur à réfléchir, trop même, peut-être. du moins, c'est l'effet qu'il m'a fait ; je me suis souvent arrêter pour penser et par le fait même, bloquer mon identification aux personnages et m'empêcher d'accrocher à l'histoire. Je suis restée spectatrice et j'ai pensé le livre plus que de le vivre. Peut-être me faudrait-il une relecture et passer outre mes réflexions pour pleinement profiter de cette histoire. Mais ce ne sera pas pour bientôt, j'ai trop de livres non-lus qui m'attendent pour me prêter à l'exercice. Mais dans cette pile à lire, j'en ai un autre de Kundera… on verra bien si j'ai le même ressenti face à une autre oeuvre de lui.
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Ce livre m'a été offert à noël. En déballant mon cadeau, la personne qui me l'a offert me dit : je t'offre ce livre car c'est mon livre préféré de tous les temps ! J'adore ça !!! Il ne pouvait pas me faire de plus beau cadeau ... J'ai donc décidé qu'il serait mon premier livre de 2023. Pendant la lecture, j'ai très vite compris pourquoi ce livre lui a tant plu ... Pour Kundera (ainsi que pour cette personne) tout dans la vie doit avoir une explication ! On se décortique les méninges, on cherche et on finit par trouver l'explication même si ça peut paraître farfelu pour les autres ... Je donne un exemple grossier mais concret : ce matin j'ai mis un seul sucre dans mon café alors que les autres jours, j'en mets deux. Mais pourquoi ? ça doit être à cause de mon rêve de la nuit dernière. J'ai rêvé que je courrais dans un champ de betterave !!! Mon subconscient me reproche d'avoir pietiné toute cette matière et inconsciemment je diminue ma consommation de sucre !
Bon ok je n'ai pas le talent de Kundera (on est d'accord ! ) mais le but y est !
Perso, il y a très longtemps que je me fiche de trouver des explications à tout !! ça m'empoisonne la vie et sincèrement c'est une perte de temps inconsidérable !
Je suis très contente d'avoir lu ce livre et j'ai compris le talent qui s'y dégage ainsi que le pourquoi de tant de 5,4 étoiles mais le nombre de fois où j'ai levé les yeux au ciel en me demandant pourquoi faut il trouver un sens à cette chose ou à cet acte ou encore à ce sentiment ne m'a pas permis d'apprécier cette lecture à sa juste valeur. C'est tellement à l'opposé de moi ! Voilà, encore une fois, je ne suis pas d'accord avec la majorité des lecteurs mais je comprends la grandeur qu'ils lui trouvent !
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Je n"ai pas aimé cette lecture au risque de choquer beaucoup de lecteurs : je n'ai pas été sensible aux atermoiements, hésitations du héros que j'ai interprété comme autant de lâcheté, un héros qui pour moi n'en n'est pas vraiment un.
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Sigmund Freud utilise une oeuvre littéraire (La Gradiva de W.Jensen) pour faire valoir ses théories.
Milan Kundera, utilise ici un récit inventé qui est rarement drôle mais figure toujours un univers univoque et sclérosant: celui de la femme, du mari, des amants et des maîtresses.
Il réussit cependant à éviter à grand peine le pathos lié à l'invasion soviétique en Tchécoslovaquie, même si on ressent bien, à l'insoutenable absence de gaité que ses origines pèsent sur son écriture.
Si la littérature tire sa force de la capacité d'un auteur à imaginer une histoire -vécue ou fictive- pour faire passer des idées ou des vérités dont chacun peut admirer la collusion avec sa propre opinion, alors le mètre- étalon du genre est sans doute la tragi-comédie, jamais sérieuse (comme la vie) et toujours drôle La Célestine de Fernando de Rojas, dont nous sommes vraiment très loin avec L'insoutenable légèreté de l'être que ce soit en terme de décor ou en terme de sagesse ou de révélations.
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Ce livre me faisait de l'oeil depuis une bonne quinzaine d'années, avec un titre évocateur de tellement de promesses...

Bon, je n'ai pas aimé, et cela tient plus aux personnages relativement exaspérants (l'égoïsme de Tomas, Tereza qui s'accroche), qu'à la narration que j'ai trouvée riche en réflexions, intelligente.

Contrairement à d'autres livres abandonnés, j'envisage de retenter la lecture de ce roman un jour ou l'autre.

Ce n'était peut-être simplement pas le bon moment...
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Tomas et Tereza, couple disséqué par Kundera. Je n'ai pas bien compris ce qu'il cherchait ainsi. De plus je m'attendais à quelque chose de plus réflexif sur notre monde contemporain. Il semblerait que celui-ci ne soit que désenchantement, sans espoir. Je sais que le système communiste ne laissait pas de place pour la beauté et l'espoir, mais à deux, parfois, on peut peut-être... Au final, tous les personnages sont enfermés dans leur vie, et ne semblent pas réellement en contact les uns avec les autres, dans une sorte d'impossibilité insurmontable.
Je crois que la littérature désenchantée, triste et grise n'est pas pour moi. J'ai réellement l'impression d'être passée à côté, alors que j'avais très envide le lire depuis longtemps et que j'avais lu des choses très positives sur ce roman.
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Comment ne pas être conquis par un titre si éblouissant? "L'insoutenable légèreté de l'être", on y entrevoit la promesse d'un ouvrage philosophique, qui va attiser notre matière grise, nous mener à une analyse poussée des thèmes abordés, voir à éventuellement déboucher à une introspection au coeur de notre âme.

Pour lire ce roman, il est indéniable qu'il faut être seul et au calme, Kundera analyse dans le moindre détail les pensées et actes de ses protagonistes, à l'instar des grands penseurs de la fin du 19e siècle et du 20e siècle. La réflexion est intégrée à la narration de l'histoire romanesque. Il vaut donc mieux ne pas être interrompu au milieu d'une phrase! A nous de lire, percevoir, et surtout comprendre et assimiler. Ce qui n'est pas une mince affaire ! N'étant plus habituée depuis la fin de ma période universitaire à ce type d'écriture, il m'a fallut une cinquantaine de pages pour m'acclimater à cette forme d'élocution. Une fois habitué, cela se lit assez aisément.

On découvre donc 4 personnages principaux dont les relations se lient et se délient.
Kundera met immédiatement en garde que les personnages décrits ne sont pas réels mais sont des représentations des concepts abstraits "de légèreté et de pesanteur" qu'il va nous expliquer et leurs interactions serviront aussi de socle à une analyse de differentes notions tels que le hasard, le déterminisme, l'éternel retour, la compassion, le corps, l'être, l'amour, la fidélité, le rêve, le temps, ....et bien d'autres. Outre ces thèmes introspectif, philosophique et existentiel, Kundera ponctue son récit du contexte historico-politique de la Tchécoslovaquie, des événements liés au Printemps de Prague ainsi que de l'invasion du pays par l'Urss.

Mon avis ?
Difficile d'être critique au vu des louanges attribuées à cet ouvrage, et pourtant, la curiosité et l'émulation du début de lecture s'est vite transformée et bien des aspects m'ont dérangés voir désintéressés en cours de lecture.
Il y a certes, cet aspect philosophique qui nous pousse à réfléchir à tous ces concepts qui font parties de la vie de tout un chacun, mais j'ai regretté parfois cet excès dans l'exploration des thèmes découlant de l'existence des protagonistes, ne laissant aucune place au propre esprit critique du lecteur et aussi l'abondance des thèmes.
Les parties politico-historique ne m'ont absolument pas intéressées, un manque crucial d'intérêt qui je pense n'a pas été animé par un discours attrayant, un référentiel trop flou pour une personne néophyte à cet épisode historique.
Des parties un peu absurdes voire insensées qui ont totalement échappés à ma compréhension. Des allégories sans aucun doute mais qui arrivent comme un cheveux sur la soupe, inattendu et déroutant. Comme par exemple:
La chronologie des événements est confuse, on revient en arrière, on repart tout à la fin, un pti tour au milieu, quelques réflexions philosophiques hors de propos entre deux,... il faut suivre!

Je m'arrêterai là sinon je risque d'assommer les lecteurs de ma critique, je dirai en somme que ce livre est loin de m'avoir transcendée et je suis assez déçue par cette conclusion, déçue d'être restée à la porte de 'l'insoutenable légèreté de l'être" dont j'attendais tellement mieux! J'ai lu un bon nombre de critiques dithyrambiques et j'ai l'impression de n'avoir pas lu le même livre qu'eux, le mien était grandiloquent, ennuyeux, brouillon, voir même par moment indigeste, et
réservé à une élite adepte de la masturbation intellectuelle donc sans grand intérêt.
Ce roman philosophique m'a vraiment fait mal à la tête au sens propre comme au figuré.
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J'étais vraiment curieux de découvrir ce roman. J'ai été intrigué et admiratif du début de roman. Un style un peu patchwork, des moments de grâce ici et là. Puis petit à petit, je me suis détaché du truc, j'ai ressenti une froideur, un gros manque d'empathie, un éloignement de ces 3-4 personnages. Puis le calvaire des 80 dernières pages. Vraiment pas un bon ressenti pour ce roman, et je suis pas prêt d'essayer un autre roman de Kundera... Dommage.
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Voila un livre simple et complet : l'histoire et l'écriture sont agréables avec une analyse des différentes situations, tout au long du récit, très détaillée ; j'ai bien aimé cette lecture.

Deux couples sont en scène : Tomas et Téréza comme personnages principaux et Franz et Sabina sont en second plan ; Ami, conjoint, amant, tout s'enchaîne.
Nous faisons d'abord connaissance avec Tomas, puis vient Téréza qui s'impose, suite à six hasards..

Tout en analysant leur sentiment, l'auteur nous raconte leurs histoires, leurs rencontres, leurs passés et parfois leurs futurs. le récit fait des sauts dans le temps au gré des personnages qui nous sont relaté.
Tout cela peut paraître complexe mais il n'en est rien, la fluidité de l'écriture et sa richesse rend tout cela simple à lire.

La vie à Prague dans ses années 60/70, occupée par les Russes est succinctement relaté, j'ai bien aimé la partie où on parle des problèmes que rencontre Tomas suite à une lettre qui a osé publié et qui est interprété comme une critique du régime communiste.

Ce roman est plus que le récit d'une histoire, c'est une réflexion sur l'humain et sa complexité et c'est cette différence que j'ai aimée.
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Arrêté à la page 300/466.
Clairement, j'ai du passer à côté de cette lecture. Ou alors, j'avais des attentes complètement à côté de la plaque. C'est difficile de donner un avis, tant cet ouvrage m'a déconcertée. En tout cas, rien ne m'aura poussée à aller au bout. Pas le côté philosophique auquel je m'attendais avant tout : cette lecture n'a soulevé aucune question en moi. Il y a de jolies réflexions, mais il y en a tellement, tout est comme balancé au hasard des pages sans cohérence. Si parfois j'entrevoyais un bout d'idée qui m'enchantait, deux pages après tout cela avait déjà complètement disparu. Pas l'histoire d'amour : ce n'en est pas une, hormis Teresa (et Karénine, bien sûr), les personnages sont franchement antipathiques. Pas l'intrigue, parce qu'il n'y en a pas. Je serais bien incapable de donner un résumé de cette histoire. Plein d'idées, comme je l'ai dit plus haut, mais en même une sempiternelle répétition de motifs, de détails, de situations. Je sais que les points de vues sont censés chaque fois être différents, que cette insoutenable légèreté de l'être, si j'ai bien compris, c'est à quel point on n'a aucune prise sur sa vie, ses perceptions, ses souvenirs, ses rapports aux autres. Mais très vite, je me suis lassée. Je n'étais pas investie dans l'histoire, dans les personnages, dans leurs préoccupations si éloignées des miennes. Il y a la très jolie écriture, des citations parfois sublimes qui viennent sauver l'ensemble. Mais j'aurais besoin qu'un fan de Kundera vienne m'éclairer sur ce roman, et m'expliquer ce à côté de quoi je suis passée.
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