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4,14

sur 7433 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
un livre qui traite de nombreux sujets : l'amour, l'infidélité, la fidélité, le kitsch, le totalitarisme et bien d'autres. Kundura démontre allègrement que chaque chose de la vie est perçue de façon différente par chaque personne. Et que le souvenir des ces choses liées à un être aimé induit une autre perception.
En tout cas, un livre qui ne peut laisser personne indifférent.
Pour moi même, il me laisse perplexe. Je ne sais réellement quoi en penser. Certains passages m'ont extremement plus, d'autres beaucoup moins.
Je pense le lire d'ici quelques temps pour voir si ma perception de ce livre aura évolué ou non
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L'écriture est brillante, le style magnifique, L'auteur alterne histoire et pensées. L'histoire d'amour est belle ou …. Pathétique ? Je crois que j'ai un problème avec les histoires d'amour et de fuites… Tomas est amoureux de Tereza mais volage. Sabina, sa maîtresse attitrée fuit, mais quoi ? Tereza accepte la situation de son couple mais pas celle de son pays qui connait l'invasion russe de 1968, fuit puis revient. Tomas reste inexorablement volage mais bizarrement rejoint toujours Tereza. Sabina collectionne les amants et Kundera nous propose ses réflexions sur cette histoire. Ah, j'ai oublié Franz, un amant de Sabina qui va détruire son mariage et se retrouver seul car Sabina a fui, encore. Alors si j'ai accepté le kitsch, j'ai eu plus de mal avec la merde, excusez-moi mais il y a tout un chapitre sur l'amour et la merde, la vie et la merde, le sexe et la merde….. Et je ne suis pas trop d'accord pour son affirmation sur la souffrance. Peut-t-on on se réfugier dans l'avenir en cas de souffrance ? C'est justement ce qu'on n'arrive pas à faire au fin fond de son chagrin qu'il s'agisse d'une rupture amoureuse ou de la perte d'un être cher. Bien au contraire on reste englué dans sa douleur sans jamais parvenir à se dire qu'avec le temps ça ira mieux. A lire pour le style de Kundera.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Au moment d'écrire ma critique sur L'insoutenable légèreté de l'être, je ne sais pas par où commencer. Il est toujours difficile de donner un avis personnel sur un roman aussi lu que celui-ci.
Nous sommes en Tchécoslovaquie, à peu près au moment de l'invasion russe. Tomas est un chirurgien pragois renommé, divorcé et menant une joyeuse vie libertine aux principes bien arrêtés : "Il faut observer la règle de trois. On peut voir la même femme à des intervalles très rapprochés, mais alors jamais plus de trois fois. Ou bien on peut la fréquenter pendant de longues années, mais à condition seulement de laisser passer au moins trois semaines entre chaque rendez-vous" et jamais il ne dort dans le même lit qu'une femme.
Un jour, par la conjonction de six hasards consécutifs, à commencer par la sciatique de son chef de service, Tomas rencontre Tereza, qui sert dans un bar pour échapper à sa mère. Il lui laisse sa carte et, quelques temps plus tard, elle débarque chez lui, ne le prévenant qu'en descendant du train en gare de Prague. Elle apporte avec une lourde valise. Et elle dort dans l'appartement de Tomas !
Et le libertin tombe amoureux de cette fragile jeune femme, qui s'est échouée sur les berges de son lit. Il n'aime mais ne peut se passer de ses aventures, et partage pourtant la douleur de celle qu'il finit par épouser.

Qui sommes-nous? Notre vie n'est-elle qu'une succession de hasards? Selon quels principes faisons-nous tel ou tel choix? C'est à ses réflexions que Milan Kundera nous invite dans ce roman.
Ce livre est également l'occasion d'en découvrir plus sur l'invasion russe et l'installation du communisme dans l'ancienne Tchécoslovaquie.
En résumé, cette lecture a été très agréable, le style est fluide et les 450 pages se lisent très rapidement. Pour autant, L'insoutenable légèreté de l'être ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Challenge ABC 2015/2016
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Lecture intéressante mais parfois un peu ardue.
J'en retiendrai le contexte politique dans lequel se passe l'histoire qui est celui de l'invasion russe en tchéquoslovaquie avec les habituelles poursuites des intellectuels.
Les personnages vivent difficilement leurs relations amoureuses dans cette tourmente et cherchent péniblement leur identité.
J'ai beaucoup aimé le style, ainsi que les nombreuses réflexions philosophiques souvent bien tapées.
J'avoue pourtant avoir un peu décroché dans les quarantes dernières pages et, notamment, les longs discours sur le kitsch...
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Il y a environ trente ans que j’ai regardé le film « L'insoutenable légèreté de l'être » au cinéma. J’étais étudiant, la vie était belle, les perspectives d'avenir étaient attirantes, et patati et patata. Le film était impressionnant ; on pouvait facilement s’identifier avec les beaux protagonistes tchécoslovaques et haïr les armées soviétiques qui envahissaient Prague.
Aujourd’hui, après 30 ans, je me souviens encore de quelques scènes de ce film : les divers visages, la femme blonde avec le chapeau, les gens et les soldats qui se battent dans les rues de Prague... C’était vraiment un film excellent. Le titre est aussi beau, même en néerlandais ça sonne bien : « De ondraaglijke lichtheid van het bestaan ». Pour quelconque raison je n’ai jamais lu le livre, ni en néerlandais, ni en anglais. Le mois dernier, j’ai trouvé la version française de ce livre par hasard et alors, finalement, je pouvais l’ajouter à ma collection française. Évidemment, c’est toujours une confrontation risquée : lire un livre après avoir regardé le film et vice versa, on pourrait facilement être déçu. On dit souvent que « le livre est mieux que le film ».
Bien que je trouve la plupart du livre très intéressant et bien que je pense qu’il présente quelques idées philosophiques vraiment intrigantes, je suis un peu déçu. Je trouve l’organisation de l’histoire un peu confuse, particulièrement la chronologie des événements. Les événements sont décrits par divers personnages. Évidemment, l’auteur a eu ses raisons pour présenter son récit comme il l'a fait, mais je ne comprends pas pourquoi exactement il n’a pas respecté la chronologie.
Bien que le texte soit facile à lire, malgré les digressions philosophiques, j’ai du mal à le terminer. Normalement, il me prend quelques jours pour terminer un livre, mais cette fois, j’ai eu besoin de plus de temps pour finalement atteindre la page finale. Je suis sûr que je ne regarderais pas le film si j’ai lu le livre d’abord. Lire le livre après avoir regardé le film, on prend un risque d’être déçu, même si on le lit seulement après 30 ans.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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On m'a offert L'Insoutenable légèreté de l'être il y a quelques semaines, me vantant grandement les mérites de ce livre. Comme je suis curieuse et obéissante, je me suis vite lancée dans la lecture, pressée de me faire mon propre avis sur ce titre qui semble séduire la majorité…
Difficile de rédiger cet avis un mois après ma lecture (il FAUT que je cesse de faire autant traîner les choses !) car mes souvenirs sont vraiment minces (pour ne pas dire inexistants… hhhmmm hhhmmm). Je sais juste que je suis sortie de ma découverte assez mitigée mais plutôt positivement intriguée puisqu'avec l'intention de relire ce titre dans quelques années, après avec « vécu » un peu plus.
Je pense qu'il s'agit effectivement d'un titre qu'il est bon d'avoir lu au moins une fois dans sa vie (pour sa culture générale, pour se poser quelques questions ou juste si vous vous ennuyez) mais je ne suis en revanche pas persuadée qu'il mérite tous les éloges que j'ai pu entendre/lire jusque là…

Bien incapable de vous faire un résumé construit et intelligent, il faudra vous contenter de celui trouvé au hasard d'internet. Retenez surtout que l'on suit les aventures de quatre personnages : les deux principaux - Tomas et sa femme Tereza - et deux autres qui viennent se greffer aux premiers - Sabina la maîtresse de Tomas et Franz son amant -.
Surfant entre le roman (lorsqu'il nous fait le récit des aventures des quatre figures précédemment citées) et l'essai philosophique (lorsque le narrateur prend la parole et expose des théories générales), Kundera revient sur le thème de l'Amour perçut comme quelque chose d'obligatoirement « lourd » par certains (Tereza et Franz) ou au contraire emprunt de légèreté (Tomas et Sabina). Grâce à ses quatre personnages, l'auteur offre quatre approches différentes : Tomas le libertin profondément amoureux de Tereza, Tereza la jalouse possessive, Sabina l'artiste tenant trop à sa liberté et Franz le mari qui, ayant une aventure avec Sabina, renonce à tout pour elle…
Si j'ai apprécié suivre l'histoire du couple principal (Tomas/Tereza) et les réflexions de Kundera sur le sujet, je n'ai en revanche, pas du tout été intéressée par les aventures du second couple (Sabina/Franz) que j'ai bien vite oubliées.

De cette lecture, je retiens quelques réflexions et passages qui m'ont paru pertinents : par exemple lorsque le narrateur annonce que l'homme (Tomas) peut coucher avec plusieurs femmes (il est libertin) mais ne peut dormir qu'avec une seule (Tereza, l'unique femme qu'il aime) car ce qui compte c'est le sommeil partagé ; ou encore les remarques sur les hasards de la vie comparée à une partition de musique et le côté cyclique de l'existence (et non linéaire)… Quelques petites choses comme ça, intercalées entre deux chapitres de pur récit (souvent là pour illustrer les idées avancées dans les chapitres plus « philosophiques »).
En revanche, le délire de l'auteur sur le « Kitsch » et la « Merde », je n'ai absolument rien compris et ça ne m'a pas intéressée le moins du monde… Je sais que d'autres ont adhéré à ces passages, donc ne vous fiez pas - uniquement - à mon jugement.

De toute façon, je ne suis pas très bon juge lorsqu'il s'agit de textes plus « savants » car personnellement, j'aime lire pour me détendre et ne lis quasiment que des fictions. Dès qu'un texte se veut plus philosophique (et souvent pédant, il faut l'avouer), ça me gonfle et je décroche. Honte à moi d'opter ce comportement et de me contenter de lire la littérature dire de « divertissement », mais j'assume.
Cela dit, il faut reconnaître que même si certains passages m'ont carrément ennuyée (ou m'ont paru incompréhensibles, cf quelques lignes plus haut au sujet du « Kitsch »), j'ai trouvé l'ensemble relativement abordable. La lecture demande parfois un petit effort de réflexion mais ce n'est pas non plus imbuvable, comme je pouvais le redouter ; vous pouvez y aller.
Autre petite précision qui m'a aidée à avoir un rythme de lecture soutenu : les chapitres sont généralement excessivement courts (parfois une seule page) ce qui permet des pauses régulières, une lecture rapide et qui évite donc au lecteur de se noyer dans des réflexions philosophiques de 20 pages sans interruptions ou alinéas…

Outre le thème de l'Amour, du Kitsch et de l'Existence, Kundera offre également, avec L'Insoutenable légèreté de l'être, une vision de la République Tchèque à un moment clef de son Histoire (aux alentours de 1968/1969), alors qu‘elle se fait envahir par la Russie. Bon, personnellement, je ne connais absolument rien à l'Histoire des pays de l'Est donc suis bien incapable de vous dire si le titre de Kundera a un quelconque intérêt de ce côté-là. A part m'apprendre que la République Tchèque a connu quelques « vagues » à ce moment-là, je ne retiens rien d'autre. Mais j'avoue que j'étais plutôt dissipée pendant cette lecture…

Que dire de plus ? Je ne sais pas. Mon avis est déstructuré et n'apporte pas grand-chose, et je m'en excuse. Retenez simplement que certaines réflexions apportées par Kundera valent le coup et que l'ensemble est plutôt abordable pour les lecteurs qui, comme moi, n'ont pas l'habitude de lire des « essais philosophiques » (l'avantage de l'alternance des chapitres - courts -, tantôt dédiés au récit des aventures des quatre personnages principaux, tantôt dédiés aux remarques plus générales du narrateur).
J'ai cru comprendre qu'une adaptation (avec Juliette Binoche) avait vu le jour il y a quelques années ; quelqu'un l'a vu ? Vous me la conseillez ?
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Pour mon tout premier Club de Lecture, je me retrouve à lire ce livre que je n'aurais pas choisi volontairement (parce que le résumé semble indiquer une typologie de lecture qui ne m'attire pas). Mais le titre est accrocheur et beau, et c'est un classique, alors je me lance.
Bon. Ce n'est pas un mauvais livre, loin de là. Il y a même de beaux moments avec de jolies réflexions philosophiques que j'ai appréciées.
Mais dans l'ensemble, je n'ai pas vraiment aimé cette lecture, trop mélancolique, trop froide. Je n'aime pas les livres philosophiques, je n'ai pas envie de remettre en question tous les fondements de l'âme, je n'aime pas regarder en face ce qui ne nous plait pas chez nous et chez les autres. J'aime les personnages creusés et complexes, mais j'aime aussi qu'ils aient quelque chose de rédempteur qui me donne envie de les suivre. Ici, tous sont plus désagréables les uns que les autres, et je n'ai ressenti aucune empathie pour eux - plutôt une envie d'en finir rapidement.
Mais bon, j'ai lu L'Insoutenable Légèreté de l'Être. CHECK.
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Je vais me faire des ennemis mais je n'ai pas aimé. L'insoutenable longueur d'un roman, des histoires d'amour comme j'en ai déjà lu par paquets de dix, je n'ai pas été touché par la poésie de la plume de Milan Kundera. Certains chapitres ça passe mais d'autres sont d'un ennui… Les personnages ne m'ont pas marqué non plus, leurs histoires d'amours, leurs légèretés et leurs complexités m'ont laissé de marbre. Tomas surtout, ne m'a pas séduit, il jour un double jeu dès le départ et ne sonne pas vrai à mes yeux.
Ce n'était pas trop mal parti pourtant mais ça retombe assez vite, je n'étais peut-être pas dans le bon état d'esprit pour le lire ou plus simplement, ce n'est pas le type de roman que j'aime lire, en ce moment je suis dans les thrillers et je pense que je vais y rester, ce livre ne m'a pas convaincu.
La plume est belle cependant, c'est lyrique, chantant, il y a une belle philosophie derrière mais qui ne me touche pas encore une fois. Je redoutais un peu ma lecture mais je suis content de ne pas avoir abandonné avant la fin, c'était pas facile.
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Le roman se déroule principalement à Prague dans les années 1960 et 1970. Les personnages principaux sont Tomas, un chirurgien, sa femme, Tereza, photographe angoissée par les infidélités de son mari; Sabine, maîtresse de Tomas, une artiste à l'esprit libre ; et Franz, un universitaire suisse amoureux de Sabine.
Chacun est une figure métaphorique : Tomas est partagé entre son rôle de mari et ses désirs de libertin ; Tereza est la femme fidèle dévouée à son mari, prônant l'amour pur ; Sabina est la légèreté ; Franz, comme Tereza, représente la pesanteur, il est englué dans un mauvais mariage.
Tomas est toujours indécis : il rêve de découvrir ce qu'il y a d'unique dans chaque femme mais cela fait souffrir Tereza, la seule femme qu'il aime. Sabina cherche tellement à ne pas créer de liens qu'elle en souffre également. Franz ne sait lui non plus comment donner un sens à sa vie.
Voilà donc tout l'enjeu du roman : quelles décisions prendre lorsqu'on a qu'une seule vie? « Chaque geste porte le poids d'une insoutenable responsabilité. »
On y trouve également des réflexions sur le poids du corps (à cacher, laid dans son quotidien ? moyen de se différencier ou d'uniformisation ? le kitsch, idéal de beauté suprême) et sur la difficulté de communiquer dans un couple.
La partie historique du roman est également passionnante : l'invasion russe, le poids de la dictature communiste, que faire face à l'occupant ? comment exprimer ses opinions ? Et si on ne décide rien, qui est lâche ?
Un roman très dense, dont la lecture n'est pas simple (récit haché, les différents points de vue se superposent, des références philosophiques s'intercalent), mais qui donne à réfléchir sur sa propre vie et ses idéaux.
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Relecture surprenante. J'avais tout oublié, sinon quelques détails, amplifiés par mon souvenir. le passage sur le kitsch (la négation de la merde) prenait 200 pages dans mon esprit, une dizaine en réalité. D'abord, la relecture a été agaçante. Que de théories... Verbeux... Bavard... Ensuite, la sauce a repris, grâce aux personnages, à leurs rapports complexes, à l'incommunicabilité qui les fait se quitter, revenir, s'aimer sans le dire, à leur originalité. le jeu des points de vue souligne les malentendus et les communions (vraies ou fausses). Pour chacun, un drame se joue, pas le même, un petit drame léger qui est toute sa vie, faire correspondre son âme à son corps. A la fin, le bavardage, dont on comprend qu'il est badinage, séduit. On s'y attarde comme Tomas s'attache à ses maîtresses d'une nuit. On retient quelques formules frappantes ('L'homme est un parasite de la vache'), on pense comprendre un peu mieux la vie sous le système communiste, on se dit que quand même, intituler ce bouquin 'L'insoutenable légèreté de l'être', c'est peut-être abuser dans le verbeux.
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