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EAN : 9782268091686
192 pages
Les Editions du Rocher (24/05/2017)
3.9/5   5 notes
Résumé :
« Je suis pauvre, je t'épouse, le Tour de France sera mon cadeau de mariage », murmure Jean Robic à l'oreille de Raymonde Cornic, à la mairie du 14e arrondissement, le 21 juin 1947, trois jours avant le départ de la Grande boucle. Cette love story suffit à faire du Tour de France 1947 un Tour inoubliable.Inoubliable, il l'est pour deux autres raisons. La première est historique, et concerne ce « cher et vieux pays » : le Tour 47 est en effet le premier Tour d'après-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
ROBIC, le vainqueur du Tour 1947. Pour moi qui me targue de bien connaître le Cyclisme, que représentent ces 5 lettres?
Un vainqueur par défaut en l'absence des vrais champions qu'etaient Bartali ou Coppi. C'est sans doute le sentiment que j'avais avant d'ouvrir ce livre.
Christian Laborde a complètement modifié cette idée reçue.
A la manière d'un reportage, l'auteur nous raconte la vie de ce coureur hors-norme,, "ce pas beau, ce tout petit".
Le compte rendu qui est fait du Tour 1947 est admirable. Ce Tour, je l'ai vraiment vécu dans sa roue, j'ai gravi le Tourmalet ou l'Izoard avec lui.
Avec lui, j'ai subi les attaques et les coups bas de ses adversaires, des organisateurs de ses équipiers aussi.
Ce Tour 1947, c'est Vietto qui devait le gagner, Robic lui n'était qu'un faire valoir indigne de porter le Maillot Jaune.

Christian Laborde avec ce livre redonne à Jean Robic la place qui est la sienne dans la grande histoire du Tour de France.
Celle d'un vrai champion qui en ce mois de Juillet 1947 à fait vibrer les foules grâce à ses exploits.
Recevez cher Monsieur Robic mes plus plates excuses, pour avoir vu en vous un vainqueur par défaut.
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Jean Robic est le vainqueur du tour 1947 , le premier tour de l'après-guerre c'est à la fois le titre de ce livre Robic 47 de Christian Laborde qui est le récit de sa vie jusqu'à sa victoire en 1947 .
Christian Laborde avec son style qui mêle humour , rythme (comme dans une chanson de Nougaro) , lyrisme et passion nous amène faire un beau voyage sur le porte bagage du vélo de Robic .
Son récit qui mêle aux faits réels des écarts de poésie , des inventions est enchanteur ; on assiste par exemple lors d'une étape de montagne à la conversation intime entre le champion et les divers cols qui se succèdent , complètement irréel peut être mais merveilleux .
On a l'impression que Christian Laborde avec des mots peint un tableau .
Bien sûr c'est un livre sur le sport mais rien que pour le style de Christian Laborde cela vaut le voyage .
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Ce livre est écrit avec un style de puncheur. Ce dernier est la principale caractéristique du cycliste Jean Robic.
Une volonté de fer permettra à Jean Robic de devenir coureur cycliste professionnel malgré un physique ingrat.
L'auteur nous amène de la découverte du cyclisme par Robic à sa consécration, en 1947, avec la victoire au Tour de France. Personne n'y croyait sauf lui et son épouse. A la surprise générale Robic remporte sa plus belle victoire alors qu'il avait été rejeté de l'équipe de France et contraint de s'aligner dans une équipe régionale.
Le livre est agrémenté de magnifiques photos d'époque.
Un livre passionnant à lire.
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critiques presse (1)
Lexpress
16 août 2017
Christian Laborde a le souffle qui convient pour conter cette épopée, parfaitement illustrée par les cahiers photo. C'était la France des charrettes de foin et des bals à l'accordéon. C'était il y a soixante-dix ans.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le travail fini, je repris mon vélo et rentrai chez moi. Un soir , je fis un détour afin de saluer les fougères . Elles m'attendaient , superbes gorgées de vert , exubérantes , caressées par le vent doux . elles m'offrirent leurs dentelles , leurs parfums , leur rieuses présence . Je roulai un long moment au plus près d'elles , les frôlant , plongeant par instants mes mains ouvertes dans leur chevelure nacrée .
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La guerre fut vraiment finie le jour où Robic en Juillet 1947, arriva en vainqueur au Parc des Princes.
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Je me recueillais, je priais, ma foi était ardente, et mon père aurait voulu que je devienne missionnaire, mais telle n'était pas ma positon. Le père de Foucauld ne faisait pas de vélo.
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