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EAN : 9782894060636
91 pages
Bibliothèque Québécoise (22/03/1995)
2.85/5   20 notes
Résumé :
La terre paternelle est sise au nord de l'île de Montréal, face à la Rivière des Prairies, dans un lieu appelée Gros Sault (paroisse Sault-au-Récollet). Des générations de Chauvin y ont trimé dur, sur cette terre qui sait rendre aux vaillants. Au temps qui nous occupe, le patriarche des Chauvin s'appelle Jean-Baptiste et son union avec la fille d'un cultivateur a donné trois enfants, dont deux garçons. Le cadet des enfants, Charles, encore adolescent, décide de s'en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le Rapport Durham souhaitait l'assimilation des Canadiens français par les Britanniques, et cela le plus rapidement possible. Il disait aussi que le Bas-Canada ne connaissait pas le «progrès», que ses habitants étaient un peuple inférieure et quand plus ils n'avaient pas de littérature.

La terre paternelle est une des réactions qu'ait suscité ce rapport. On a voulu fonder une tradition littéraire et historique. C'était en fait un projet idéologique. Pour ce distinguer le plus possible, on misa sur la coupure entre la ville et la campagne. C'était un devoir de s'enraciner dans un territoire propre au peuple Canadien français.

Le seul problème, c'est que cela se fait contre nature, va à l'encontre de la vraie histoire de la Nouvelle-France qui était un peuple d'aventuriers et de coureurs des bois qui faisaient la traite des fourrures et non un peuple d'agriculteurs et de sédentaires.

Dans la terre paternelle on y voit surtout un refus de la ville, ville qui (au Bas-Canada) représentait l'Angleterre, le méchant, le vice. Cela va aussi à l'encontre de la littérature française de l'époque où le romantisme est à son plus fort. Et si l'on remarque bien, les sources littéraires et idéologiques proviennent du XVIIe siècle, c'est-à-dire du siècle précédent.

Histoire peu intéressante à lire, mais c'est aussi un texte dont on peut dire bien des choses, malgré le fait que l'on ne soit pas d'accord avec l'idéologie anti-romantique.
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Une petite plaquette d'une cinquantaine de pages, dont la première édition est parue en 1846, « La terre paternelle » raconte la vie d'une famille de cultivateurs québécois.
Une prose facile à absorber malgré le décalage d'époque, sans grands émois amoureux ou délire mystique, plutôt une narration des événements et un bref portrait de lieux et de personnages.
Malgré quelques touches d'humour, un texte à lire davantage pour son aspect historique que pour son émotion littéraire!
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La Terre Paternelle est un témoin historique des clivages entre ville et campagne du Canada au 19e siècle, de la vie rurale et ses contraintes, de la vie urbaine qui attire les braves gens de ses sirènes envoûtantes, qui fait miroiter le succès et la fortune. Mais contrairement aux titres classiques du vieux continent, ici tout finit bien. Malgré la misère, la ruine, la perte des terres ancestrales, le retour du fils prodige règle tous les soucis. Cela en fait une oeuvre moins lourde que ce que j'ai l'habitude de lire, mais aussi moins profonde.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
... la plus grande folie que puisse faire un cultivateur, c'est de se donner à ses enfants, d'abandonner la culture de son champ, et d'emprunter aux usuriers.
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