Souvent les lecteurs saluent le travail d'illustration qui vient soutenir l'écriture qu'ils ont apprécié. Force est de reconnaître avec les aventures de Dunne, que l'on s'attache avec tendresse dès le premier regard au petit personnage croqué par
Eva Eriksson, nos yeux accrochent les moues boudeuses empruntées et les postures très bien rendues des enfants qu'elle met en scène.
La couverture est craquante et le récit tout autant.
A la petite magie des images qui opère, nous profitons de la légèreté des petites scènes de vie brodées par
Rose Lagercrantz avec des mots simples traduits, piquetées de touches d'émotions subtiles.
Un vrai petit cake d'amour découpé en fines tranches chapitrées.
Comme avec le premier roman qui voyait emménager Dunne avec son papa, il y a un fil conducteur principal qui est jalonné de petits bonheurs et petites peines.
Mais Dunne a appris à voir la vie sous son meilleur angle, elle pense à ses cochons d'inde, à des choses qu'elle aime lorsque son coeur commence tristement à déborder, elle pense à la dernière visite à son amie pour la vie (d'enfant), Ella Frida.
Nous nous régalons à suivre ces tranches de vie de la petite Dunne pour qui, et oui, la vie continue hélas sans sa meilleure copine ( voir
Ma vie heureuse).
Mis à l'index par Vickan et Mickan pour une histoire de garçon, Dunne fait bon gré malgré et se plonge et replonge dans ses meilleurs souvenirs complices de copines. Nous rions des facéties des deux friponnes qui dévorent chaque instant passés ensemble.
Mais Vickan et Mickan ne compte pas en rester là et delà les catastrophes arrivent, la maîtresse est couverte de ketchup à la cantine et son papa se met à la rouspéter.
Des chapitres nous conteront des bêtises de petits, les grosses et petites, celle de Vickan, de Mickan, de Dunne et même de Ella Frida.
Heureusement, nous fermons le livre sur le coeur ravi promis et l'émotion nous gagne également.
Cette série est juste réjouissante pour les jeunes lecteurs.