Petits hommes

Pfffffff....quelle MÉDIOCRITÉ ! J'ai eu ce livre dans le cadre de Masse critique. Livre reçu gracieusement. Heureusement que je ne l'ai pas acheté...
A la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais à une belle histoire entre un petit garçon et son papa. Or, il n'en est rien. On suit bêtement les aventures d'André et Jean ( son meilleur ami) dans leur banal quotidien ( école-maison / maison école). Il n'y a pas réellement d'histoire, c'est très mal écrit, on dirait le style d'un collégien qui commence ses premières rédactions et qui est en manque d'idées
De plus, ce livre est rempli de références publicitaires qui n'ont aucun intérêt.

Bref, un livre à oublier très vite. Je ne comprends même pas la maison d'édition qui a pris le risque d'éditer un tel ouvrage...c'est incompréhensible !

Voici une critique qui va doublement servir.
Dans le cadre de masse critique, grâce à laquelle j'ai gagné ce livre.
Et j'en remercie les éditions intervalles et babélio bien sur.
Mais aussi dans le cadre défie littéraire de la rentrée.
Je reste vraiment très mitigé quand à mon ressenti général après lecture de cette oeuvre.
Comme c'est un premier roman, et que l'auteur a moins de trente ans , je trouve ça formidable.
L'écriture et simple, mais belle, parfois même poétique.
Par contre en lisant soit les résumés , soit le quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de plus passionnant.
Hélas non.
C'est un peu comme une publicité qui vous vendrait un rien pour quelque chose de formidable.
Et dans le livre de la pub il y en a .
Je ne sais pas si ce roman a une part d'autobiographie ou pas du tout.
Mais avoir un père avec une si grande différence d'âge n'est pas évidente quand on a dix ans .
Le sujet du père n'est pas assez développé à mon sens.
Comme d'autres sujets malheureusement.
Konrad Laghos , l'écrivain est comme je le répète très jeune .
Dans ses prochains romans il modifiera certaines choses , je pense .

Lors de la lecture du résumé, j'étais vraiment septique et je ne savais pas à quoi m'attendre. En effet, celui-ci reste flou et de fait, nous oblige à une totale liberté d'esprit afin d'accueillir au fur et à mesure, l'histoire comme elle vient. Quelle intrigue !

Seulement voilà, j'ai trouvé que l'intrigue s'essouffle vite car l'histoire est sans rebondissements flagrants, sans retournements de situations époustouflant et s'est vraiment dommage car il y avait beaucoup à faire avec un tel résumé.

L'imagination prend le dessus et malheureusement c'est un peu une déception pour moi car même si au final c'est une belle histoire, ça manque de piquant, ça reste tout en légèreté et j'avais deviné la fin avant la moitié du livre.

Les personnages sont un peu complexes et j'ai eu un peu de mal, au début, à les discerner les uns des autres, surtout les adultes. Les rôles de chacun ne sont pas clairement défini dès le début ou le sont petit à petit et les relations et liens qui unissent les personnages sont parfois difficiles à cerner.

André est un jeune garçon très attachant et j'ai eu plaisir à suivre sont histoire ainsi que celle de son meilleur ami Jean.

La plume de l'auteur est simple et le vocabulaire est travaillé selon que l'on est en présence d'adultes ou d'enfants dans le passage en question.

L'histoire en elle-même ne m'a pas subjuguée. C'est un beau roman mais ce n'est pas ce vers quoi je me serais tournée personnellement. C'est une histoire de goût et malheureusement, je n'ai pas été conquise. Evidemment, certains paragraphes m'ont émue et d'autres m'ont fait rire mais je trouve que malgré tout, ça reste quelque chose de simple, un peu trop simpliste pour moi.

La cohérence est un bon point, l'auteur aurait pu facilement se laisser emporter et en rajouter des tonnes mais ce n'est pas le cas ici, l'auteur a su parfaitement maîtriser son récit afin que ce soit réaliste.
Lien : https://voleusedereveblog.wo..

Petits hommes, c'est l'histoire d'André. André, c'est un enfant qui est à l'école primaire près de Paris. L'histoire se passe entre 1996 et 1997. Autant dire, au même moment où j'étais aussi à l'école primaire, ça aide à se projeter dans certaines scènes qui se passent dans la cour de récréation.

André vit uniquement avec sa mère, Marguerite. Celle-ci est professeur au lycée. On comprend au fil du roman, que le papa d'André, William est beaucoup plus âgé que sa maman. Mais ici, pas d'histoire de famille qui se déchire suite à un divorce par exemple.

On suit donc principalement André. Ainsi que son fidèle acolyte, Jean. Jean est le fils de Guila, une des meilleures amies de Marguerite. Les deux enfants ont donc grandis ensemble et se connaissent par coeur. Mais ces petits hommes sont en train de grandir. Chacun va vivre dans son parcours, des couacs, qui vont les obliger à grandir un peu pus vite, un peu pus rapidement aussi.J'ai passé un très bon moment de lecture avec ces Petits Hommes. le personnage d'André est particulièrement attachant. On le sent intelligent, sensible aussi. Il vit une relation fusionnelle avec sa mère. A tel point que, quand celle-ci commence une histoire, André laisse plus ou moins ses passions de côté …

Ce roman est sensible, la plume est belle. Beaucoup de sous-entendus que j'ai particulièrement aimé. Sans en dire trop, Konrad Laghos laisse au lecteur se faire son propre avis sur les situations et comprendre les choses à son rythme.
Lien : http://amiralecteur.fr/avis-..

La plume de l'auteur (dont c'est le premier ouvrage, il est important de le signaler), est belle. L'écriture est légère, les figures de style (parfois trop nombreuses, comme si l'auteur cherchait à prouver la qualité de sa plume) sont assez bien choisies. La forme est là, assez solide ! Malheureusement, le fond ne m'a pas convaincue. Je dois même admettre avoir trouvé le temps long à la lecture de ces quelques deux cent pages.

Je n'ai pas retrouvé l'émotion, l'étincelle de magie entre un père et un fils, que le résumé semble promettre au lecteur. le récit nous amène à la suite d'André, souvent en compagnie de son ami Jean (les « Petits Hommes » en question). Et au final on assiste plutôt à ses histoires d'enfance/début d'adolescence qu'autre chose. Ses « aventures » ne sont pas inintéressantes mais ne correspondent pas vraiment à ce à quoi je m'attendais…

En bref, je suis assez déçue, et comme bien souvent quand c'est le cas, gênée. Je n'ose imaginer la masse de travail que représente la création d'un roman. Et j'admire profondément ces auteurs qui ont le courage de se lancer, qui arrivent à finaliser leur projet et qui osent le confronter (en livrant une part d'eux-mêmes) au public.

Mon avis reste le mien, et j'invite les curieux qui en ont l'opportunité à se faire leur propre idée en lisant Petits Hommes !
Lien : http://merveilleuses-escapad..