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EAN : SIE263735_805
(30/11/-1)
4.05/5   10 notes
Résumé :
Comme il l'a fait pour son ouvrage La Politique de l'expérience, le psychiatre anglais Ronald D. Laing s'emploie ici à appliquer les méthodes de l'analyse phénoménologique et existentielle à l'étude des processus de désintégration du "moi". Comment devient-on fou ? Laing le montre en se tenant à l'écart des chemins théoriques de la psychiatrie clinique. Sans rejeter les données de la psychanalyse freudienne ou jungienne, il en souligne le caractère trop systématique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Par quelles altérations du moi devient-on schizophrène? C'est à cette question que Ronald Laing va proposer une réponse, au long de cet ouvrage, en se basant sur l'analyse phénoménologique et existentielle.
Cette lecture me faisait un peu peur au début. Je ne suis qu'une débutante en phénoménologie et, pourtant, j'ai trouvé ce livre d'une clarté incroyable. Les raisonnements sont relativement faciles à suivre, même quand on n'y connaît (presque) rien. Mon directeur de thèse me présentait ce volume comme un incontournable et, au terme des quelques 180 pages, je comprends aisément combien il avait raison.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Notre conception de l'autre dépend de notre disposition à recourir à tous les pouvoirs qui sont en nous dans l'acte de compréhension. Il semble ainsi que nous devions nous orienter vers cet autre de manière à laisser ouverte la possibilité pour nous de le comprendre. L'art de comprendre les aspects d'un individu que nous observons en tant qu'expressions de son être-dans-le-monde nous impose de relier ses actions à sa façon de ressentir la situation dans laquelle il se trouve avec nous.
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En tant qu'acteur, il avait toujours souhaité être détaché du rôle qu’il jouait, ce qui lui donnait le sentiment de dominer la situation, d'avoir le plein contrôle de ses expressions et de ses actes, de calculer avec précision leur effet sur les autres. Être spontané était simplement stupide : c'était se mettre à la merci des autres.
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Le schizophrène qui dit s'être suicidé peut ne pas vouloir dire qu'il s'est tranché la gorge ou jeté à l'eau [...]. Pour un patient de ce genre, il serait probablement absurde de tenter de tuer son moi en se tranchant la gorge, dès lors que son moi et sa gorge n'ont peut-être à ses yeux qu'un rapport extrêmement lointain et ténu, si ténu que ce qui arrive à l'un ne saurait avoir que peu d'effet sur l'autre. Son moi est en réalité non incarné.
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Un sentiment solide de sa propre identité autonome est indispensable pour avoir une relation normale avec autrui. Autrement, toute relation menace l'individu de la perte de son identité.
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Les choses folles dites ou faites par le schizophrène resteront incompréhensibles si on ne les considère pas dans leur contexte existentiel.
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