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EAN : 9782749122397
152 pages
Le Cherche midi (12/01/2012)
3/5   4 notes
Résumé :
« À certains moments, je redeviens comme quand j'étais enfant, je ne sais plus que je suis là, c'est ensuite comme un trou dans ma vie. À l'école, je le faisais exprès. On me disait que j'étais toujours dans la lune. En fait, je n'allais jamais dans la lune, je n'ai jamais été tentée. Je rentrais en moi, je trouvais que c'était beaucoup plus intéressant. Je m'imaginais que je circulais dans mon cerveau pour y découvrir de quoi j'étais faite. Certains endroits étaien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le crime de la renarde est un roman qui se lit très vite et facilement. Traitant un sujet difficile, l'infanticide, Michèle Lajoux raconte l'histoire de Cendrine, qui est condamnée à vingt-cinq ans de prison suite à l'assassina de son fils. Touchant et bouleversant, ce roman narre une très belle histoire, qui prouve que les actes vécus en enfance sont les plus marquants.

J'ai bien aimé le thème du récit, ainsi les bribes d'histoires que nous apprenons au fur et à mesure de l'avancement de la lecture, pour qu'à la fin, l'histoire finisse par se reconstituer nettement.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dedans, je l'ai un petit peu survolé. Il manque à mon goût un peu de "peps", un peu d'action. Certes, le thème choisit est plutôt triste, à manier avec des pincettes, mais quelques passages racontés dans le présent auraient été bien, ça aurait permis aux lecteurs de rentrer plus facilement dans la vie de l'héroïne.

Troublée et émue, je me souviendrais, je pense de ce livre, qui m'a bouleversée et fait ouvrir les yeux sur certaines choses, certains points et actes très graves.
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Cendrine, 23 ans, a tué Théo, son bébé, et purge une peine de 25 ans de prison. Assez mutique depuis toujours, elle se décide à suivre le conseil d'une psy et écrit sur des cahiers ses réflexions, son histoire, repoussant le moment d'aborder ce fameux "jour de Théo", refoulant d'autres souvenirs d'enfance aussi. Petit à petit elle découvrira pourquoi elle est une meurtrière. Sans chercher d'excuses.


Autant l'avouer, si ce roman n'était pas tombé entre mes mains, je ne serais pas allée vers lui. Il est court (moins de 150 pages), et finalement un tel sujet est traité avec sobriété. Je ne possède malheureusement pas les données psy pour comprendre ce que Cendrine a vécu (je reste en tout cas rétive aux histoires cendrine-cendres dans la gorge l'empêchant de parler) mais il me semble que toute l'histoire est crédible et découvrir - avec Cendrine, finalement, qui sort peu à peu de son déni, est-ce le mot?-tout ce qui se dévoile au fur et à mesure est passionnant et terrifiant, et une belle réussite dans ce roman. Même si elle se met à écrire alors qu'à l'école cela lui occasionnait des crises de vomissement. Son enfance est terrible mais hélas pas unique. Une histoire d'infanticide, oui, mais qui plonge ses racines dans le passé et que Michèle Lojoux a réussi finement à rendre convaincante.

Ne pas craindre de lire ce roman. Noir mais lucide.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
C'est étrange, comme cela fait peur quand on ne sait pas mettre les mots sur les choses ou sur ce que l'on ressent, c'est comme si on était perdu au milieu d'une immensité de terres sans limites, comme désert.
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Tu fuyais ainsi souvent la classe, tu te voyais actrice, chanteuse ou présentatrice d'une émission de variétés. Ton rêve secret était de passer à la télé, de ne plus être la fille anonyme et quelconque que personne ne remarquerait jamais, à qui aucune ne demandait d'être l'amie, celle que les garçons coinçaient contre un mur ou dans les toilettes pour la tripoter, mais avec qui ils ne se montraient pas.
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Etre malade m'aurait donné une raison de vivre. Cette phrase semble ne rien vouloir dire, c'est pourtant ce que je ressentais à l'époque, j'avais l'impression de ne pas exister. Pour de vrai, la maladie m'aurait permis de me sentir vivante. C'est compliqué à expliquer, pourtant dans ma tête c'était comme ça. Pour le reste, tout y est embrouillé, mais ça, c'est très clair.
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Je suis incomplète. Je ne sais pas ce qui me manque mais je sens des trous en moi, des trucs pas finis, comme une route qui s'arrêterait au milieu de la campagne, que l'on n'aurait pas terminée faute de goudron.
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Dans les livres, je le vois bien, les auteurs se méfient, ils n'écrivent pas n'importe quoi. Ils se disent : "On ne sait jamais, des fois qu'un autre s'empare de mon esprit tout entier !" Alors ils gardent pour eux ce qu'ils appellent leur jardin secret. Je ne sais pas vraiment ce qu'ils y cultivent, certainement des idées rares, des pensées précieuses qu'ils ne veulent pas livrer à tout le monde.
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