L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes

Un petit livre sans prétention pourtant contrairement à certaines critiques, ce livre ne m'a pas laissé de marbre.
Beaucoup d'humain à travers cette histoire de ces femmes qui ont renoncé aux hommes mais pas à l'amour. Juliette atterrit un peu par hasard au sein de cette ruche tenue par la Reine, elle doit respecter le règlement à savoir : interdiction de faire pénétrer un homme au sein de l'immeuble. Seul, Jean-pierre est autorisé, je vous laisse le plaisir de découvrir qui est ce fameux Jean-Pierre si chanceux de partager la demeure de 5 dames.
Chacune porte en elle un passé qui fait que la vie sans homme ce n'est pas forcément l'enfer peut-être même le paradis. Mais Juliette, elle, avec toute sa jeunesse et ses rêves plein la tête, saura-t-elle se plier à cette contrainte ? de désillusion en désillusion, finira-t-elle, seule comme elle l'a toujours été depuis son enfance, cette petite fille qu'on oubliait un peu trop souvent dans les clubs de vacances à pas d'heure.
Et puis il y a l'histoire de Reine, l'ancienne danseuse Etoile, qui dirige sa ruche, la Casa Celestina, avec ses mille histoires d'amour. Reine, cette fleur avant si gracieuse et resplendissante qui se meurt tout en haut de son immeuble, la tête dans les nuages, les yeux dans les étoiles, mais envolés la grâce et la souplesse, les applaudissements et les bouquets de fleurs, la lumière s'est éteinte, il n'y a plus qu'à baisser le rideau sur une vie pleine de passions.

Un roman qui peut sembler léger et pourtant il recèle de belles réflexions sur la vie à deux ou pas, à l'amour, mais aussi à l'amitié, à la fin d'un vie en solitaire. J'ai beaucoup aimé cette simplicité des choses dites, mais profondes en soi. C'est un livre qui se ressent plus qu'il ne se lit. C'est peut être ma sensibilité qui me fait écrire ces mots, et sans doute ce manque de sensibilité qui ont fait écrire des critiques peu élogieuses pour d'autres.
Certes ce n'est pas un grand roman au sens où on l'on peut l'entendre, mais c'est une très belle histoire pleine de charme, de sourires, de larmes, et de solidarité entre femmes.

Un roman feel-good, c'est un mélange de romance, de gravité et d'humour. Ça parle de héros mais derrière eux ça parle à chacun d'entre nous, ça fait soupirer et rêver, souffrir un peu mais pour mieux espérer à nouveau ensuite. Ça redonne confiance, ça fait croire à nouveau aux bons sentiments, aux blessures qui guérissent, à l'amour, aux belles choses qui finissent toujours par arriver, à la pluie après le beau temps. C'est un happy-end attendu certes, mais ça fait terriblement du bien. Si le feel-good vous tente, ce roman de Karine Lambert saura combler vos attentes!

Pour son premier roman cette photographe belge a su capter des destins chamarrés pour les réunir dans un havre harmonieux, rassurant et coloré...mais peut être un peu trop réfractaire à l'amour et au renouveau. Parce que les femmes qui habitent cet immeuble ont eu les ailes et le coeur brisés par des amours malheureuses, elles se sont fermées aux hommes pour ne plus souffrir. Quand arrive une nouvelle locataire, un vent de révolte et de courage va souffler à chaque étage, et en s'entraidant, certaines vont peut-être vouloir à nouveau ouvrir leur coeurs aux beautés et aux risques des sentiments...

Quel casting de femmes dans ce roman! Des personnalités flamboyantes ou émouvantes, solidaires et attachantes. le contexte "histoires d'immeuble" me fait penser aux romans "44 Scotland Street" d'Alexander Mac Call Smith (lui-même inspiré des Chroniques de San francisco d'A.Maupin), ou même à "Demain j'arrête" de Gilles Legardinier. Il faut croire que parler des voisins d'immeuble est une belle façon de trouver une jolie histoire. Amélie Poulain forever!

Je vois très bien cette histoire être adaptée sur grand écran.
Lien : http://www.petitesmadeleines..

Bof !

Les misères de jeunes femmes délaissées, abandonnées, oubliées par leurs époux, amis ou mecs imaginaires, le tout dans un immeuble dans la propriétaire est une reine oubliée et pourtant adulée du monde du ballet. Une reine aux mille amants d'une nuit qui n'impose qu'une seule règle, pas d'hommes dans la maison, pas de regrets non plus et où le seul mâle acceptable est un chat.

Un court roman qui se lit très vite et qui sera vite oublié. Des personnages légèrement insipides sauf peut-être le chat qui fait parfois preuve d'enthousiasme. Pas beaucoup d'espoir pour nos pauvres femmes solitaires et désespérées si ce n'est le testament posthume de la reine et là, pour donner un sens au récit, il est bien trop tard, c'est le mot de ‘fin' qui apparaît.

Un roman trouvé dans une boîte à livres et qui va y retourner demain car je suis certaine qu'il trouvera, un jour, une lectrice ou un lecteur pour l'adopter.

Quelle jolie lecture ! L'histoire de ces magnifiques femmes est un bonheur à lire. Elles sont toutes radicalement différentes les une des autres et montrent une richesse de sensibilité et de sentiment très belle à lire. L'ecriture de l'auteure est tres belle. Elle est ciselée, rythmée, par moment poétique et transmet avec peu de mots une justesse de sentiments. J'ai adoré cette lecture. Un vrai petit bijou.

Je m'attendais à plus d'émotions,de réflexions sous forme humoristique... mais non! Un peu déçue de cette lecture, pas désagréable mais pas utile non plus. Les personnages sont assez peu élaborés, et assez peu attachants. L'humour sur les sites de rencontre, c'est vu et revu. Je n'ai pas vraiment trouvé de liens entre les événements. Peu élaboré, globalement, je dirais.

Un roman amusant, léger, qui apporte finalement plus d'espoir que ce qu'on attend lorsqu'on l'entame, et fait passer un message bien différent de ce que nous laisse présager son titre. Un bon moment en charmante compagnie !

Lorsqu'on ouvre un roman avec un tel titre, on peut s'attendre à rencontrer des femmes qui ont bel et bien renoncées aux hommes. Des femmes qui en ont assez bavées et qui décident d'être heureuses pas elles-mêmes sans chercher la validation dans le regard des charmeurs…
Eh bien non!!
C'est plutôt l'histoire de Juliette, une jeunette qui dénie le droit de ses voisines de préférer le célibat et qui tente de les convaincre de rechercher l'amour aussi désespérément qu'elle-même le fait. Même si tout ça, c'est surtout parce qu'elle n'a reçue aucun amour de ses parents narcissiques!
Le titre est donc plutôt mal choisi!

Sinon, ce n'est pas trop mal écrit et avoir à choisir entre lire ce petit roman ou être frappé à coups de bambou, il n'y a pas à hésiter. C'est un «feel good» parmi tant d'autres quoi!
Ce n'est pas de la grande littérature, ce n'est pas non plus de la bonne littérature populaire, mais c'est «lisable».
Peut-être que mon opinion est particulièrement critique parce que le titre m'avait laissé imaginer un truc un peu plus courageux ou féministe… Un peu moins mièvre… Ce n'est que quand on a des attentes, qu'on peut être déçu!
Moral de l'histoire, arrêter de se faire d'attente rien qu'en lisant un titre!
Le problème c'est que je tombe un peu trop souvent dans ce piège.
Suis-je la seule?

Lecture de plage... et lecture POUR la plage ! Idéal entre deux baignades et les cris des enfants qui s'énervent « Maman ! Il fait que de me couler ! », le doux murmure des vagues et la caresse du soleil incitant à un endormissement prochain. Bref, ce roman est gentillet et très vite lu. Ce n'est pas lui qui vous donnera d'atroces migraines à suivre une intrigue tortueuse ou à déchiffrer des envolées littéraires d'académicien. L'intrigue est résumée dans son titre : un immeuble parisien où viennent s'abriter des femmes de tous âges qui ont renoncé aux hommes et à l'amour. Elles sont cinq et l'auteur nous brossera en quelques phrases les raisons de leur choix. On y retrouve les classiques du genre : abandon du mari, schéma de famille traditionnelle et patriarcale toxique, trahison, désillusion et manque de confiance en soi. La Reine de cette ruche est une ancienne danseuse étoile qui mène son monde à la baguette en dictant ses lois : pas d'intrusion masculine dans l'immeuble, une réunion hebdomadaire autour d'un repas dominical, pas de remise en question des règles imposées sous peine d'être chassée de la cour. L'arrivée de Juliette qui assure « un intérim » de quelques mois dans un des appartements va bouleverser un peu l'équilibre de ces dames et faire vaciller idées reçues, certitudes et règlement arbitraire. L'intrigue est très convenue et les personnages esquissés à grands traits. La psychologie se résume à un fin vernis monocouche. Une petite histoire qu'on lirait facilement dans le premier magazine féminin à la couverture estivale. Il ne faut pas vraiment en attendre plus. Une lecture légère et sans prise de tête.

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes est une belle promesse non tenue!
Quelle déception, en effet ce roman a l'air à première vue très original et attrayant mais, au fil des pages, nous découvrons la descriptions successives des personnages ainsi que la raison pour laquelle elle a renoncé à vivre avec les hommes.
Ce roman n'est pas une histoire continue mais plutôt la succession de portrait qui empêche de rentrer complètement dans cette histoire. En effet, le manque de rebondissements et de rythme empêche de lire ce livre avec délectation.

J'aurais tellement aimé découvrir une histoire rocambolesque avec mille et une surprises !
Peut-être avais-je trop d'attentes envers ce roman.

Elles ont toutes appris à vivre sans homme, parce que déçue par eux, parce que quittée, et l'immeuble qu'elles partagent leur permet de s'aider, de se tenir chaud au coeur. Mais lorsque Carla, l'une d'entre elle part pour quelques mois en voyage et propose à une de ces amie de prendre son appartement, c'est une mini révolution dans la maison, car juliette, elle, n'a pas renoncé aux hommes, bien au contraire, elle rêve de rencontrer le grand amour, celui qu'elle voit au cinéma et qui fait que l'on est plus jamais seule au monde.
Une lecture sympathique, sur l'amitié d'abord, et puis sur les relations hommes-femmes et l'amour