Et si on pouvait sauver Davy Crocket !
Le 5 décembre 1945, la patrouille d'Avenger sous les ordres du capitaine Taylor décolle pour un vol de routine. le 18 février 1836, les habitants et les soldats de fort Alamo voient passer de drôles d'engins volants.
Pour les pilotes de la patrouille, il faut se rendre à l'évidence : les voilà arrivés en pleine guerre d'indépendance du Texas. Pour les habitants de fort Alamo, c'est une rencontre surprenante mais ces curieuses machines de guerre pourraient être bien utiles. Mais le commandant Taylor hésite, il sait que le fort Alamo va bientôt tomber et que les légendaires héros qui le défendent vont mourir mais pour autant peut-il changer le cours des choses ?
La SF vient à la rencontre du western. On se retrouve plongé en plein fort. On s'y croirait. C'est très documenté. La rencontre des hommes des années 1945 avec ceux de 1836 est intéressante.
Mais surtout, les questions autour de ce que l'on peut changer de l'histoire sont passionnantes. La prise de fort Alamo a changé beaucoup de choses dans l'histoire américaine. Les héros réfléchissent à tout ce que cela entrainerait de changer la fin de fort Alamo. le lecteur lui-même hésite.
Une uchonie passionnante.
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'une sélection pour un prix littéraire pour ado. Génial, quand le western rencontre la sf
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On n'est pas obligé de "remonter" le temps pour changer d'époque, intervint Bishop. Il existe d'autres théories. les univers parallèles par exemple. (p.37)
Sur le chemin, l'impulsif adolescent avait "emprunté" un manteau et un fusil. Il s'était quand même fendu d'un petit mot pour se justifier auprès de son bienfaiteur involontaire :
"La nécessité du moment et le désir de trouver des moyens pour faire de mon mieux sont mes seules excuses." (p.18)
Franck Taylor faisait partie de cette race d'homme à la fois énervants et attachants : les indécrottables positifs, un peu boy-scouts sur les bords, qui affichaient une bonne humeur d'intensité égale sept jours sur sept. (p.10)