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EAN : 9782081496583
392 pages
Climats (02/10/2019)
3.06/5   8 notes
Résumé :
Les séries ont tout changé : nos loisirs, nos vies, notre rapport à la culture. La « sériephilie » que ces grands récits du XXIe siècle suscitent le prouve : elles sont le cœur de la culture populaire aujourd’hui. Pour Sandra Laugier, fan parmi les fans, elles produisent également une philosophie nouvelle – non pas une philosophie des séries, mais de véritables œuvres de pensée. Aux ressorts traditionnels de la fiction (romans, films) –identification à des personnag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique

Là on est dans le moins frivole et le bien plus érudit avec une lecture complémentaire à l'ouvrage de Marianne Levy.

Dans Nos Vies en séries (Flammarion),Sandra Laugier, professeure de philosophie à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre de l'Institut universitaire de France, est une fanatique absolu du genre, analyse les séries comme de véritables oeuvres de pensée et voit les séries comme la nouvelle école de philosophie .

Réunissant l'ensemble de ses chroniques écrites depuis 2009 dans Libération et d'autres textes exclusifs, la professeur de philosophie propose une analyse inédite et très poussée de notre rapport aux séries télévisées; l'auteure considérant la série . comme l'objet culturel et populaire par excellence du XXIe siècle.

Elle nous démontre, de façon très documentée et poussée, à quel point les séries peuvent être constitutives de formes de vie humaine, et donner également acccès i à une formation morale qui se cristallise à travers la relation ténue et durable qui s'établit entre les personnages de la petite lucarne et le téléspectateur le lien d'attachement qui nous unit aux personnages et qui dessine une nouvelle sociabilité

Portée par une argumentation pédaogique et érudite à la fois, l'auteure s'appuie sur l'exemple de grandes séries contemporaines ( Buffy, The Americans House of Cards, Twin Peaks, Game of Thrones, Six Feet Under.. ) et réussit largement à nous prouver que regarder une série peut être une expérience philosophique et peuvent nous donner accès à de véritables outils d'éducation, voire de pensée politique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
Bibliobs
19 avril 2022
L’auteur du livre « Nos vies en séries », évoque l’impact des programmes sur les spectateurs, l’importance des séries des années 90 et comment l’avènement des plateformes modifie notre perception des séries et in fine du monde.
Lire la critique sur le site : Bibliobs

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Videos de Sandra Laugier (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sandra Laugier
Une conversation présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Sandra Laugier Guillaume le Blanc Judith Revel Patrick Savidan
En collaboration avec les organisations à vocation sociale et solidaire : Amade, Fight Aids Monaco, Licra, Peace & Sport. Avec la participation des élèves et des professeurs de philosophie de l'Institution François d'Assise – Nicolas Barré et du Lycée Albert 1er de Monaco.
Comme la liberté, la fraternité a davantage un pouvoir incantatoire qu'un sens rigoureux - autre que celui de lien crée par l'appartenance à une même famille biologique. de plus, le terme s'impose et est élevé en drapeau moral, qui enferme dans ses plis et phagocyte celui, tout aussi digne, de sororité. A strictement parler, la fraternité échappe au champ opératoire de la politique et fuit toute juridiction: aucune «mesure» ne la crée, aucune loi ne la façonne, aucun décret ne l'oblige. Dans la Constitution française, le mot n'est cité que trois fois, une fois comme devise nationale (liberté, égalité, fraternité), une fois comme «idéal commun». Puisqu'elle n'exprime «aucune exigence précise» (John Rawls), les chartes constitutionnelles internationales l'ignorent. Elles préfèrent convoquer la solidarité. Pourquoi en effet conserver cette référence, certes délavée, estompée, aux liens de sang? Il est vrai que la solidarité a une étrange histoire. Le solidum désignait à l'origine une monnaie (on l'entend davantage dans l'italien soldo que dans le français sou, mais assez bien dans solde, ou soldat), mais en droit romain  «in solidum obligari» signifiait que divers débiteurs s'engageaient à payer les uns pour les autres et chacun pour tous la somme à rembourser. C'est la Révolution française qui extirpe la solidarité du champ juridique et économique, et l'applique à l'attitude de secours, de soutien mutuel entre citoyens et citoyennes. Désormais, elle ne désigne plus qu'un rapport de «fraternité» justement, mais ou être frères et soeurs n'a pas de sens, puisque la solidarité ne pousse pas à aider une personne parce qu'elle est membre de ma famille, mais suscite une entraide qui implique tous les membres d'une collectivité unis dans un sentiment de commune appartenance au groupe, à la communauté, à la société, à l'humanité toute entière. Ce qu'active la solidarité, c'est la priorité, sur le souci de soi, de la cohésion sociale, la «responsabilisation» de tous pour ce qui peut arriver à chacun et l'engagement à porter secours si ce qui arrive provoque une perte - de liberté, de justice, de ressources, de dignité, de respect. Dès lors, «Liberté, Egalité, Solidarité» serait une belle devise.
#philomonaco
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