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3,25

sur 110 notes
Une Comédie moderne que je verrai bien adaptée sur écran blanc !

Une charmante comédie, Rhapsodie Française le genre le plus difficile à rédiger... écrite par le pétillant Antoine Laurain, inspiré peut-être au départ par ses lectures de Modiano dont j'avais beaucoup aimé la rencontre au Parc dans La femme au carnet rouge après avoir lu "Le chapeau de Mitterrand " ce roman facétieux et raffiné dont l'adaptation est très réussie.

Ce nouveau livre directement inspiré de nos souvenirs collectifs des années 80 voit se combiner, s'entortiller, jusqu'à se confondre des personnages succulents réunis par une lettre que Alain Massoulier ex guitariste d'un groupe retrouve 30 ans trop tard. ...et exploite !
Une lettre expédiée par un Label Musical qui va tout déclencher (Chez Antoine Laurain les objets de "chaque jour" sont souvent les adjuvants des personnages)
Le dessein d'Alain à partir de ce moment là est d'une certaine manière une épreuve en forme de cheminement, de rite initiatique. Et le narrateur externe se confond avec "le personnage réel" qui n'a plus rien à voir avec lui..
Ce n'est ni une projection imagée ni un film de la France contemporaine que les héros vivent dans leur futur ...réel ...mais un mélange de personnalités hétéroclites n'ayant semble-t-il aucun rapport les unes avec les autres...mais la vie réserve de bien étranges surprises.
Antoine Laurain résorbe parfois son schéma narratif, que je suis tentée de qualifier de scénario ou de synopsis tant ses personnages si nombreux...offrent un puzzle difficile à assembler dans la tête du lecteur ...!
mais Antoine Laurain n'a-t-il pas le souhait - comme beaucoup de ceux qui écrivent des comédies - d'en faire réaliser une adaptation...à plusieurs personnages ?
Le plaisir du lecteur n'en est pas amoindri bien au contraire (pour ma part) tout comme celui des nombreuses et inévitables digressions où le narrateur dans un style indirect libre, nous aide à comprendre.

En "grafignant"* au passage le monde politique, celui de l'art contemporain, celui de la musique, en citant plusieurs fois Bowie/Ziggie, hommage qui est rendu au chanteur mytique sans qu'évidemment le romancier ne connaisse son issue fatale coexistant avec la sortie de son livre et l'hyper l'émotion ambiante, ce disciple de Molière, Sacha Guitry, Lubitsch, Marcel Proust aussi et Louis-Ferdinand Céline nous livre tout de même un roman plein de charme et à l'humour léger dont l'invitation à l'évasion est unanimement présente.
"Si vous avez le courage de les poursuivre vos rêves pourront se réaliser "
Ne refusez pas l'invitation que Antoine Laurain vous lance... et suivez le dans le retour vers... son futur !
Dans Rhapsodie française.
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* Grafignier correspond à griffer légèrement en surface sans écorcher.
J'ai trouvé ce terme utilisé au Québec plus savoureux.
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J'aime beaucoup Antoine Laurain, son écriture dans le chapeau de Mitterrand et La femme au carnet rouge. J'ai beaucoup aimé ces deux livres, alors je me déclare partante pour un troisième bien entendu et cela malgré l'avis mitigé que l'on m'a rapporté.
Dans ce roman, Antoine Laurain entrecroise avec les destins de personnages hauts en couleurs que je n'ai pas eu le temps de tous rencontrer.

L'idée de base : une lettre qui réapparait une trentaine d'année plus tard amène Alain Massoulier à reprendre contact avec les anciens membres de son groupe de rock. Antoine Laurain a déjà eu recours à des objets qu'il place au coeur de l'intrigue avec succès. La recette n'a pas prise avec moi. Alain Massoulier en se replongeant dans son adolescence relate la formation de son groupe. Il ne m'a pas embarqué. L'intervention de JBM m'a plus emballé mais cela n'a pas suffi.

Étant donné le fil d'attente derrière ce livre, je n'ai pas eu d'état d'âme à le mettre de côté pour en entamer Louise Erdrich. Mais une récente interview de l'auteur vraiment intéressante autour de ce livre, publiée sur Babelio, m'a presque fait culpabiliser.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.
Ce nouveau roman d'Antoine Laurain part d'une idée qui m'a bien plu : un médecin généraliste d'une cinquantaine d'année reçoit une lettre, postée 30 ans plus tôt, lui annonçant que la maison de disque Polydor est intéressée par la maquette qu'il leur avait alors envoyée avec son groupe de musique de l'époque, les Hologrammes. le médecin décide alors de recontacter ces anciens amis, membres du groupe, afin de retrouver un enregistrement du titre envoyé à la maison de disque dans les années 80. On découvre alors ce que sont devenus les anciens musiciens : un artiste contemporain, un antiquaire, un businessman, un leader d'extrême-droite…
J'ai bien aimé le début du livre et cette idée originale, malheureusement le livre ne ‘décolle' pas et les rebondissements en fin de parcours m'ont laissée perplexe.
Une lecture plutôt agréable, mais si vous souhaitez découvrir Antoine Laurain, je vous recommande plutôt « le chapeau de Mitterrand » et « La femme au carnet rouge ».
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Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Flammarion et Babelio pour cet envoi (...)
(...)
Je reste tout de même mitigée sur ce roman. Si j'en ai beaucoup aimé la lecture, à l'écriture facile et plaisante, je me demande ce qu'il va m'en rester. Je me suis laissée transporter par ces portraits et j'ai suivi avec plaisir les évolutions de chacun, mais je ne m'attendais pas du tout à cela. Je pensais qu'il s'agirait d'un roman beaucoup plus mélancolique, et plus dans "ce qu'ils auraient pu être", alors qu'en fait c'est la banalité de ce qu'ils sont. Mais la vie étant souvent banale, ne serait-ce pas en ça que ce roman est réussi?

La critique en entier est par là
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Alain reçoit une lettre arrivant 30 ans en retard d'une maison de disque. Il va essayer de reprendre contact avec les anciens membres du groupe. Ils ne sont pas restés en contact. Chacun a construit sa vie différemment.
Un roman choral, une comédie sympa mais le charme des autres romans d'Antoine Laurain n'y est pas.
Un bon livre tout de même avec lequel on passe un moment agréable et où il m'est arrivé de vraiment rire (chose rare )
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Une histoire agréable sur les années 80 et les souvenirs de jeunesse.
Comment retrouver ses copains d'adolescence, avec qui on avait fondé un groupe de musique, envoyé une chanson à une maison de disque.
N'ayant pas eu de réponse, chacun à fait sa vie.
Seulement, le jour où le bureau de poste déménage, on retrouve une lettre perdue, et donc non parvenue à son destinataire.
S'ensuit alors pour JB, une quête pour retrouver les anciens copains du groupe.
Au fil des retrouvailles, les souvenirs reviennent, les rêves reprennent vie.
C'est agréable, bien écrit, mais il manque le charme et le côté magique, que j'avais apprécié dans "Le chapeau de Mitterrand".
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Alain est un médecin généraliste qui soigne gastro, angine et petits bobos quotidiens. Mais il y a 30 ans, son rêve était de percer dans la musique, avec son groupe les Hologrammes... Après plusieurs maquettes envoyées aux maisons de disque sans réponse, chacun des membres du groupe part de son côté.
33 tours plus tard, la poste retrouve une lettre perdue et apprend à Alain qu'une maison de production était intriguée par une de leur chanson. Une vague de souvenirs lui reviennent en mémoire et il décide de reprendre contact avec ses anciens camarades de "jeux"...
Antoine Laurain signe ici un roman sympathique, sur le thème des souvenirs, des rêves oubliés, des amis d'enfance qu'on perd de vue. Les anecdotes font sourire, les personnages sont attachants... Mais j'ai trouvé qu'il manquait ce petit plus qu'il avait su mettre dans ses précédents romans, qui nous rendait addictif... Une belle écriture cependant qui fait de ce roman un moment de lecture agréable...

Un grand merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour l'envoi de ce roman lors de la dernière Masse Critique !!
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Alain est « convoqué » à la Poste, une lettre adressé à son nom datant de 33 ans avait été égarée et vient d'être retrouvée. Il s'agit d'une réponse de Polydor qui ont trouvé leur maquette formidable et souhaite les rencontrer… Qui ça ? Les Hologrammes, le groupe de musique d'Alain il y a 33 ans… Mais où est ce groupe ? Où sont ses amis ? Où est la maquette ? Alain part à la recherche de ses amis, ont-ils changé ?
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Ni chapeau ni sac à mains égarés, cette fois-ci, c'est une musique qui sert de fil directeur au nouveau roman d'Antoine Laurain. Quoi que, pour être exacte, quelque chose s'est quand même égaré, une lettre, coincée pendant 33 ans sous une armoire de tri particulièrement possessive. Un courrier qu'Alain Massoulier aurait vraiment apprécié de recevoir quand il avait 20 ans et qu'il appartenait aux Hologrammes, un groupe de rock, fébrile à l'idée de tenir un tube avec son titre phare " we are made the same stuff dreams are made of" ("nous sommes faits de la même matière que les rêves"). Cette réponse positive d'une maison de disques à l'envoi de leur cassette (nous sommes alors au début des années 80 quand les supports de la musique avaient encore ce côté saisissable et concret, telles des espèces sonnantes et trébuchantes) aurait-elle pu infléchir le parcours des membres du groupe ? Planté dans une cinquantaine un peu molle, englué dans sa routine de médecin généraliste comme son père avant lui, Alain ressasse les rêves de sa jeunesse perdue et sa nostalgie un peu amère est telle qu'il doit la partager avec les autres. le carnet d'adresses géant que constitue désormais un moteur de recherches très souvent sollicité lui permet de reprendre facilement contact avec l'ancien joueur de synthé ("claviériste", me dit le Larousse mais il me semble que l'usage de ce mot est peu répandu), l'ex-batteur et l'ex-bassiste. La rencontre avec ces personnages permet à l'auteur d'aborder non sans mordant le monde de l'art contemporain comme celui de la politique. D'une création délirante en forme de structure gonflable géante représentant un cerveau humain (celui de son créateur), en passant par le discours haineux d'un facho assumé, cette rhapsodie française nous propose une mélodie un peu grinçante pour figurer la France d'aujourd'hui. Est-ce pour renforcer le côté "c'était mieux avant" ? L'effet est peut-être voulu mais cela manque d'un charme certain et j'étais restée sur celui, indéniable, de la femme au carnet rouge. Heureusement, l'intrigue entre l'ex-chanteuse, le producteur de l'époque et son assistante apportent un peu de romanesque rafraîchissant. Il est dommage que cette histoire semble un peu détachée du reste car Alain renonce en fait à prendre contact avec l'ancien producteur de leur groupe, un jeune homme brillant devenu un magnat de l'économie numérique et promis à toutes les ambitions politiques. J'aurais apprécié que le fil directeur choisi joue vraiment son rôle et donne davantage de cohérence à l'histoire. Il est vrai que mon sentiment de lecture est assez influencé par la comparaison que je ne peux m'empêcher de faire avec les précédents ouvrages d'Antoine Laurain mais l'utilisation du même ressort, un objet perdu amène aussi quelque peu à apprécier ce livre à l'aune des précédents. L'enthousiasme n'a pas été le même, je ne me suis pas vraiment sentie embarquée dans l'histoire mais cela peut tout à fait être le cas d'autres lecteurs qui l'apprécieront pour son écriture agréable, son tableau varié et légèrement caustique de la France contemporaine.
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Nombre de lecteurs ont découvert Antoine Laurain avec le Chapeau de Mitterrand. Un roman malicieux, espiègle, élégant et très malin. L'auteur a récidivé avec La femme au carnet rouge : plus d'effet de surprise mais un pitch astucieux pour passer un moment agréable sans trop s'emmêler les méninges. Rhapsodie française est de la même veine : un livre sans prétention que l'on pourrait qualifier de facile à lire sans qu'il n'y ait quoi que ce soit de méprisant dans cette expression. Laurain n'est ni Tolstoï ni Céline, il serait plutôt du côté de Balzac pour sa représentation de la comédie humaine, toutes proportions gardées. La quatrième de couverture évoque "un étonnant portrait de la France d'aujourd'hui." C'est un peu exagéré et Laurain dissout parfois son intrigue dans des personnages trop nombreux mais on y prend du plaisir tout de même, le roman naviguant entre nostalgie de la jeunesse et ironie gentille sur les illusions perdues. Avec son lot de rebondissements et son twist final, pour reprendre un terme cinématographique, Rhapsodie française remplit parfaitement son office : divertir sans abêtir. En égratignant au passage le monde politique, celui de l'art contemporain, celui de la musique (en citant plusieurs fois Bowie, hommage lui est rendu sans qu'évidemment le romancier ait prévu la concomitance de la sortie de son livre avec l'émotion provoquée par la disparition du créateur de Ziggy Stardust). Pas de prise de tête dans Rhapsodie française mais un charmant roman, plein de sève et d'humour léger. Une invitation à l'évasion tranquille qu'il serait ballot de laisser passer.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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