Très court roman, où un homme essaie de comprendre le passé à travers les objets que son père avait sur lui au moment de sa mort.
En parallèle, des chapitres en italique racontent l'histoire de ce père pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le scénario est intéressant : tenter de reconstituer la vie de quelqu'un à partir de quelques souvenirs. J'ai également aimé le détour par la Résistance et « la poche » de Saint-Nazaire, des éléments de l'Histoire qui ne sont pas toujours connus.
Une belle écriture, une lecture intéressante, mais un avis mitigé cependant du point de vue des émotions. S'agit-il d'une extrême pudeur de la part du narrateur, mais il semble exprimer (ressentir?) si peu face au suicide d'un parent…
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Lors d'un tournage documentaire dans le grand nord canadien, le protagoniste reçoit une terrible nouvelle; son père s'est donné la mort en sautant d'un sixième étage de son immeuble. N'étant pas capable de comprendre le geste de son père, il décide d'aller recouvrir les objets qui étaient dans les poches du défunt. Une lettre d'amour, une boucle de ceinturon et un canif… À l'aide de ces objets, le protagoniste essayera de découvrir les secrets que son père a voulu apporter avec lui dans son saut vers l'au-delà.
Le récit est formidable et la plume de l'auteur lui fait tout à fait honneur. Un beau mélange entre un roman historique et un récit familial. Une autre excellente publication tout droit sortie de cet maison d'édition !
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À la suite de la mort tragique de son père, le narrateur – qui est aussi cinéaste – se rend en France pour essayer de reconstituer la vie de cet homme à l’aide d’objets lui ayant appartenu.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Après le récit des origines de sa grand-mère maternelle, Philippe Lavalette esquisse le portrait de son père.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Cette fois, Philippe Lavalette consacre à son père un roman en forme de dialogue post-mortem, Marchand de quatre-saisons, lequel forme un magnifique diptyque avec Petite Madeleine (Marchand de feuilles, 2017), où il racontait les origines de sa grand-mère maternelle, abandonnée à la naissance et prise en charge par l’État. « Je n’avais pas pensé au mot “diptyque” et ça me va très bien, mais il n’y aura pas de triptyque », annonce-t-il d’emblée.
Extrait du film réalisé lors du tournage de "Vivre le français" réalisé par Philippe Lavalette et Jean-Michel Djian en 2008. Séquence Atelier d'écriture à Andresy.