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EAN : 9782822402569
360 pages
MA Editions (21/08/2013)
3.32/5   17 notes
Résumé :
Aux premiers abords, cela ressemble à des suicides. Deux cadavres en une semaine - l'un flottant dans l'East River, l'autre électrocuté dans sa baignoire. Mais l'examen médico-légal indique que les victimes ont été droguées, puis assassinées. Tandis que les meurtres se succèdent, leur brutalité va croissant - et le tueur que l'on surnomme "le collectionneur de chair" continue sa moisson macabre.

Le profileur Lee Campbell, de la police new-yorkaise, se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
A la seule vue de la couverture et du résumé de ce roman, j'ai tout de suite su qu'il allait me plaire. Il correspond à mes goûts littéraires, il est attrayant et il donne envie de le découvrir... qu'attendre de plus ?

Nous sommes directement plongés dans le bain, en voyant dès les premières pages, la description de plusieurs meurtres originaux mais macabres. Un homme (ou une femme ?) tue ses victimes d'une manière inconnue pour les gendarmes, et les plongent dans l'eau pour effacer toutes traces d'indices suspects. Ces crimes atroces font peur, très peur même, mais pas pour le profileur Lee Campbell de la police New-yorkaise, qui est habitué à découvrir les auteurs de ces crimes-là. Depuis la mystérieuse disparition (mort ?) de sa soeur, plus rien n'atteint Lee... hormis la dépression. Aidé par ses coéquipiers Butss, Chuck et la jeune Krieger, ils vont essayer d'attraper au plus vite ce faiseur de crimes, avant qu'il n'en commette davantage...

Les personnages sont directement attachants. Sous ses airs de gros dur, Lee est en réalité une personne sensible, douce, qui éprouve de vives émotions qui l poussent à de longues dépressions. Mais il ne laisse rien paraître devant ses collègues, ne voulant certainement pas passer pour la "tapette de service". Ce genre de masque, qui cache la réelle identité et le réel visage des personnes (notamment ici dans la police new-yorkaise), est également présent pour l'inspectrice Elena Krieger. Cette jeune femme, sous son air de séductrice cache une âme d'enquêtrice hors pair, qui n'hésite pas à prendre les devants et à dominer les hommes dans cet univers policière masculine. Son infiltration parmi ces trois hommes s'avère difficile, mais elle persiste, par amour pour son métier.
On rencontre également de nombreux personnages secondaires, qui ne vont pas forcément être utile à l'histoire. Mais le grand nombre de ces personnages laissés en arrière-plan va être un plus grand nombre de suspects potentiels pour le lecteur. Une idée bien menée, qui va pousser le lecteur à de nombreuses hypothèses toutes aussi farfelues les unes que les autres.

Parlons maintenant des crimes, et plus particulièrement de l'auteur de ces crimes, un certain Caleb. Nous le suivons brièvement dans certains chapitres, et pouvons aisément découvrir sa vie passée, celle-là même qui l'a poussé aux crimes. Ce qu'il nous révèle est affreux, presque impensable plus un être humain normalement constitué. Il ne faut pas s'étonner de tous ces meurtres lorsqu'un choc émotionnel tel que Caleb a vécu se produise durant son enfance... Mais vous me direz, qui est réellement Caleb ? Ma réponse est la suivante : je ne sais pas. Ses émotions sont difficiles à percées et à mettre à jour, on n'arrive pas à découvrir sa pensée... Tant de flou qui entoure ce personnage... L'un des points majeur de cette enquête, a néanmoins été de savoir quel est le point commun qui regroupe chacune de ces victimes ? Pourquoi choisir telle ou telle personne ? Comment Caleb est-il relié avec elles ? de nombreuses questions que les enquêteurs devront résoudre...

Le collectionneur de chair est rempli de rebondissements et de retournements de situations. C'est un thriller qui donne la chair de poule, et en même temps, qui énerve le lecteur par ses nombreuses énigmes.
A aucun moment je n'ai deviné la réelle identité du tueur... et pour cause !

/!\ Les prochains mots peuvent peut-être vous révélez des passages clés du roman, et notamment gâcher le plaisir de découvrir vous même cette lecture. /!\

Le tueur était inconnu au bataillon. Nous avions beau chercher et rechercher, tourner dans tous les sens le sujet, nous n'aurions jamais pu découvrir l'identité de ce meurtrier. Dommage que nous le découvrions qu'à la fin. Même si certains passages étaient entièrement passé sur lui tout au long du livre, j'ai trouvé ça dommage de ne pas laisser un réel suspense concernant son identité. Peut-être aurait-il pu être un agent de police new-yorkaise ? notre ami le barman Diesel ? Charlotte Perkins ? Mais non, c'est une personne parmi tant d'autres... Dans cette optique là, le collectionneur de chair m'a fait pensé à un épisode de FBI ou NCIS, qui passent à la télévision...
De plus, l'intrigue secondaire, qui concernait l'étrange appelant à la voix rauque, qui répéter à chaque fois "la robe rouge", envoyant à la disparition de la soeur de Lee, n'a pas été résolue. A-t-on retrouvé sa soeur ? Qui est l'homme qui appelé chez lui ? Des questions qui restent malheureusement sans réponse...

/!\ Fin de "spoiler" /!\

Malgré que ce roman m'ait tenu en haleine jusqu'au bout, je reste quand même sur ma faim. Je pense que C.E. Lawrence n'a pas complètement terminé son livre ; peut-être s'est-elle trop emballée dans la spirale de l'invention, et qu'elle n'a pas trouvé d'idée de fin pour mettre un point final aux enquêtes ?
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Les mêmes personnages que dans le premier volume mènent l'enquête....cette fois-ci, c'est un serial killer qu'il faut trouver .....Les aspects psychologiques et analytiques des psychopathes sont abordés, le livre se lit agréablement sans trop d'aspects sanguinaires, le suspense n'est pas intense, c'est un roman entre le policier et le thriller, le livre n'est pas mémorable mais le lecteur se laisse aller au fil des pages et passe un bon moment.
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Me plonger dans cet ouvrage fut assez aisé car l'écriture est plutôt fluide et même si au début on nous présente pas mal de protagonistes, nous parvenons à bien les distinguer. L'auteur va facilement de l'un à l'autre et découpe habilement son récit afin qu'on ne se lasse pas ou que l'on oublie personne en court de route. Parfait pour ma cervelle de moineau.

On n'est pas plongé dans l'horreur immédiatement. le terrain est préparé en amont, mais la tension monte progressivement. On n'est pas tranquille. C'est un peu le but avec ce type de lecture.

Le rythme de l'enquête n'est pas fou non plus. Cela permet d'intégrer tous les éléments, de suivre les raisonnements des limiers. On tâtonne, on cherche, on suppose...
On découvre aussi les personnages, surtout Lee. le passé le hante. Ce passé que l'on ne connait que partiellement car cet ouvrage est en réalité le second de l'auteur avec des protagonistes récurrents. Ne l'ayant pas lu, il m'a manqué quelques détails sur leurs histoires, mais rien de bien grave néanmoins. On devine, on nous laisse des indices, des informations ici ou là.
On se sent impliqué, on est pris par l'enquête tout autant que par la vie de ces hommes et femmes. Ils possèdent une "existence", une âme.

J'ai noté l'importance des conséquences des attentats du 11 septembre 2001 dans ce récit. L'action se situe moins d'une année après et on est à New-York. Cela influe forcément sur le comportement, les réactions des différents protagonistes. Pour le lecteur, cela offre un regard plus intime sur ces événements marquants que l'on ne visualise pas de la même manière de l'autre côté de l'Atlantique.

Quelques petites erreurs ici ou là comme cette confusion des jours de la semaine, un lundi soir en début de chapitre s'est transformé en vendredi soir : Lee avait retrouvé Kathy dans un café et après avoir eu une discussion dont je ne dévoilerai pas ici la teneur pour ne pas vous gâcher le suspens, il rentre chez lui en observant la foule, les couples qui sortent ce soir-là.
Je chipote un peu, je l'admets.

Un excellent livre qui ne semble pas vouloir au départ se démarquer des autres titres de sa catégorie (polar & thriller), mais qui sur la forme trouve une façon simple de se distinguer pour le lecteur. C'est subtile et c'est ça sa force à mon sens. L'originalité n'est pas dans sa présentation, sa couverture, son pitch ou même son intrigue de départ, mais bien dans la manière de nous faire vivre celle-ci.
A découvrir par les amateurs du genre et les autres.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Un excellent roman. Une histoire que l'on ne peut pas laisser lorsqu'on la commence. Seul le travail ou le sommeil peut nous arrêter dans notre lecture. J'ai vraiment été séduite par cette auteure que je ne connaissais pas. A découvrir.
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Deux intérêts : un personnage principal psy et profileur, en proie à des démons personnels qui le troublent, le hantent et l'empêchent de se consacrer à 100% à son affaire ; et un tueur dans la lignée des serial killers livresques mais avec un parcours qui surprend au final... Pour le reste, rien de bien nouveau sous le soleil, mais un agréable moment de lecture dans son genre. Ni plus, ni moins.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Mais la dépression était un champ de mines d'un genre particulier. Parfois, s'il avançait avec assez de précautions, il pouvait rester à la surface, et éviter d'atterrir sur les portes cachées, sur les trappes secrètes qui couvraient des trous béants dans le sol. Mais d'autres fois, le sol cédait sous ses pas lorsqu'il s'y attendait le moins, et il s'enfonçait, était avalé avant d'avoir eu le temps de réaliser.
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Je crois que la raison pour laquelle les gens veulent croire en ce qui n'est pas prouvé est que nous voulons tous être capables de maîtriser le passé et l'avenir. [...] Nous ne voulons pas croire que le présent est la seule chose qui existe.
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Peut-être plus l'erreur est-elle importante, et plus elle peut nous apprendre de choses. Parfois, nous sommes aveugles, parce qu'en tant qu'êtres humains nous ne nous autorisons pas à penser l'impensable. C'est peut-être un échec de l'imagination, mais c'est encore plus un échec du courage. Affronter nos peurs et fantasmes les plus sombres n'est pas facile, et ce n'est pas pour tout le monde.
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Parfois, tout ce dont on a besoin, c'est de savoir que quelqu'un tient à vous.
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Il y a certaines femmes qui, pour diverses raisons, donnent aux hommes un sentiment d'infériorité. Il y a d'autres femmes qui, pour des raisons peut-être plus évidentes, poussent les hommes à les désirer. Et puis il y a de rares femmes qui suscitent ces deux effets.
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