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L'idée de base semblait vraiment être une idée géniale : une mystérieuse l'être envoyée à la bibliothécaire avec une énigme et 50 dollars, menant à une autre énigme et 100 dollars.
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Sauf que.. tout est devenu « trop ». Trop gore avec des scènes de torture et d'humiliation sans que le livre ne soit classé comme horreur. Trop sexuel avec des descriptions inutiles et qui ne faisaient même pas avancer l'histoire.
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Le personnage principale est devenue juste une fille intéressante de par le fait que les hommes avaient envie d'elle et tout a été tourné à l'humiliation souvent creepy.
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De la banalisation de la grossophobie à la fétichisation des agressions, ce livre a été assez compliqué à lire.
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Cependant, je l'ai lu rapidement, parce que l'auteur a réussi à nous happer avec son jeu et j'avais vraiment envie de découvrir le dénouement de toute cette histoire.
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Je ressors donc de cette lecture TRES dubitative et j'aurai probablement abordé le livre avec un oeil différent si j'avais su qu'il allait prendre cette direction.
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Aucun spoiler.
Si vous cherchez un bon thriller, une fiction "vive et astringente" comme le décrit Dean Koontz dans l'introduction, c'est certainement pas dans ce roman de Richard Laymon que vous le trouverez. C'est de loin le livre le plus décevant que j'ai lu de toute ma vie, et pourtant j'en ai lu, des bouquins dans ma vie. L'histoire avait beaucoup de potentiel, pourtant, c'est tellement dommage. le style d'écriture très enfantin et très "amateur" décrédibilise totalement la chose. Sans parler de toutes ces actions et interactions absurdes et ridicules qui n'existent pas dans la vraie vie. le protagoniste principal, Jane, est un énorme cliché sortie d'une imagination trop débordante et qui s'éparpille au fil des pages. Peut-être qu'un peu plus de structure et qu'un peu moins de fioritures auraient rendu ma lecture moins désagréable parce que, soyons honnête, c'est difficile de s'accrocher et d'avoir envie de continuer au-delà de 200 pages. Bref, je n'irais certainement pas m'aventurer dans un autre roman de ce monsieur, et je ne le recommande à personne.
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J'ai rarement lu un livre aussi peu crédible. Même pour ce genre d'ouvrages où l'on accepte de bon coeur la suspension consentie de l'incrédulité.
Si bien que durant toute ma lecture j'étais persuadé que le personnage principal souffrait de schizophrénie, cela expliquant toutes les incohérences, les invraisemblances. Que cette bibliothécaire s'inventait des histoires, comme la rencontre de cet homme sorti de nulle part et leur histoire d'amour totalement ridicule, les dialogues "cul cul la praline". Comme si l'auteur profitait de cette histoire d'amour totalement tarte pour se moquer des "passages obligés" de tout bon best seller, ici en direction des lectrices forcément romantiques (au sens le plus méprisant qu'il soit)

Mais non ! Nul second degré, nul sarcasme : juste un livre à éviter.
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Richard Laymon est un des grands noms de l'horreur américaine, tendance brutale et sans concessions. Né en 1947 et décédé en 2001, il fut un des piliers du splatterpunk et eut les honneurs d'être traduit à 6 reprises dans la collection « Gore ». Mais sa production pléthorique reste encore à défricher, d'autant qu'il a usé de nombreux pseudonymes : Carl Laymon, Richard Kelly, Lee Davis Willoughby, Carla Laymon,…Loué par Stephen King pour ses talents de « page turner », préfacé par Dean Koontz, LE JEU constitue un roman qui s'apparente, dans ses deux premiers tiers, à un « simple » thriller avant de plonger plus frontalement dans l'horreur pure. Réussite ou ratage ? Difficile de trancher, le plaisir de lecture s'avère réel mais les défauts sont, eux-aussi, nombreux.
L'intrigue se base sur le fameux postulat « que seriez-vous prêt à faire pour de l'argent ? ». L'héroïne, Jane Kerry, vit tranquillement sa petite existence de bibliothécaire célibataire un peu rondelette dans son bled de Donnerville. Un soir elle trouve une lettre avec un indice mystérieux qui la conduit à chercher un livre dans lequel elle découvre une enveloppe. A l'intérieur, 100 dollars, une nouvelle énigme et une signature en deux lettres : MJ, le maitre du jeu. Jane accepte cette proposition et reçoit 2OO dollars de récompense. Ainsi qu'une devinette à résoudre. le jeu a commencé et le maitre n'acceptera pas de l'arrêter avant sa conclusion…
Le roman se place résolument dans la position de Jane, on se trouve même dans sa tête et on suit ses pensées, ses hésitations, ses doutes,…C'est la force du bouquin mais également sa faiblesse. Parfois c'est prenant, parfois pas du tout. de longs passages auraient gagnés à recevoir les conseils d'un bon éditeur. En clair des scènes entières se trainent, sont inintéressantes et ne font aucunement avancer l'intrigue, au point qu'on finit par les parcourir en diagonale. Il faut également admettre que l'héroïne agit souvent en dépit du bon sens et que ses réactions donnent souvent envie de se taper la tête dans le mur tant certaines apparaissent d'une absolue stupidité. Il n'y a pas vraiment de remise en question en dépit des ruminations mentales de l'héroïne, pas vraiment de « j'en reste là » (ou ça ne dure que quelque pages), juste l'appât irrésistible du gain. La suspension d'incrédulité s'avère de rigueur, d'autant que l'omniscience du « maitre du jeu » ne sera pas vraiment expliquée. le lecteur s'attend même à un twist pour expliquer sa capacité à observer l'héroïne, à la traquer et à la retrouver où qu'elle aille. Mais non, pas vraiment d'explications. Il parait avoir des moyens illimités, tant pour surveiller sa proie que pour lui donner des milliers de dollars. Comment ? Pourquoi ? Pour le simple plaisir de la cruauté et de la manipulation…Un peu facile Mr Laymon !
Autre point risible : Jane passe de bibliothécaire rondelette (son poids constitue une vraie obsession alors qu'elle parait juste un peu enveloppée et que tout le monde s'accorde à la trouver séduisante) à fille athlétique, mince, combattive et en pleine forme. A défaut d'avoir sa bite et son couteau elle a son ventre plat, ses gros nichons et son cran d'arrêt ! Au final elle rendrait coup pour coup à Rambo ! Or toute l'intrigue se déroule en quinze jours, cette transformation est donc totalement ridicule et le climax final, précipité, n'aide pas. le style de Laymon n'est pas, non plus, franchement travaillé. le genre ne nécessite pas de se montrer un styliste confirmé ou de retravailler chaque phrase durant des jours mais l'auteur n'a jamais eu la réputation de soigner sa littérature et, ici, encore on note pas mal de passages disons…relâchés.
Pourtant, le bouquin reste dans l'ensemble plaisant : malgré ses longueurs évidentes (une bonne centaine de pages auraient pu passer à la trappe sans soucis !) le côté page turner fonctionne et le lecteur a envie de connaitre la suite et, surtout, le fin mot de l'histoire (quitte à être déçu par le final). L'auteur parsème aussi son récit de scènes de sexe, le jeu semblant avoir une influence des plus stimulantes sur la libido de l'héroïne. Enfin, le dernier tiers s'emballe et verse plus gratuitement dans l'horreur bien sanglante avec toutes les scènes attendues pour divertir le lecteur friand de splatterpunk : victimes démembrées, tortures, autocannibalisme, viols, etc. Enfin du fun ! Laymon s'affranchit à ce moment du peu de vraisemblance que le roman gardait pour plonger dans la série B littéraire à la manière des films de torture porn. Ce n'est plus du thriller, c'est alors de l'horreur pure et dure et, avouons-le, tout ça se montre plus divertissant que la première partie un poil longuette. Bilan mitigé donc mais, à condition d'accepter ses faiblesses, de survoler certains chapitres sans intérêt et d'apprécier la cassure du dernier tiers qui ne se soucie quasiment plus de crédibilité, l'ensemble offre un bon moment.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Le Jeu ou une partie de lecture semi-ludique, semi-victorieuse...
Richard Laymon se livre ici avec amusement à un cache-cache de plus en plus extrême, voire mortifère, lorsque son héroïne, Jane, une bibliothécaire, se confronte au Maître du Jeu qui la met au défi par message interposé, proposant des missions moyennant récompenses, en espèces sonnantes et trébuchantes. Enhardie par ses victoires, Jane pousse sa témérité de plus en plus loin, aux frontières de l'acceptable et du mal.
La promesse d'un bon moment de divertissement a été tenue, mais l'intrigue me laisse mitigée ; tous les ingrédients pour une bonne narration étaient rassemblés, des livres à la chasse au trésor en passant par les jeux de mots et énigmes. Les personnages s'avèrent sympathiques mais pas toujours scrupuleux, l'enchaînement des actions rythmé malgré quelques invraisemblances... Mais surtout, j'avais oublié une des spécificités de ce genre qui laisse la place grande aux scènes de sexe, avec un langage un peu cru, voire grossier. Et cette occultation de ma part n'est pas anodine, car je me souviens avoir lu un roman de ce type littéraire lorsque j'étais jeune (trop jeune pour être franche !) ; à l'époque déjà, il ne m'avait pas complètement conquise. Demi-victoire donc, mais non à cause de l'auteur ou de son livre, plutôt en raison du style et de ses caractéristiques.
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Impossible à lâcher, un thriller qui tient en haleine. Âmes sensibles s'abstenir
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Sincèrement, jusqu'au trois-quarts de cette lecture, je me suis montré très surpris. A cause de la moyenne attribuée sur un site communautaire où je suis présent, je me demandais le pourquoi d'une telle note. Jusqu'à cette limite, j'étais client et j'étais parti pour lui mettre une très bonne note. Hélas, une fois arrivé au dernier quart, on comprend très vite que l'auteur part dans un délire qu'il peine lui-même à maîtriser. Certaines scènes peuvent paraître cocasses où tout droit sorti d'un film d'action teintée d'humour, comme les américains savent en créer… Sauf que ce genre de délire, ici, ça passe beaucoup moins. Je vais devoir passer directement à la rédaction de mes listes car beaucoup de choses à dire.

Points négatifs :

- L'héroïne. Bordel qu'elle m'a vite agacée. Tout d'abord, on passe à la simple bibliothèque et tant qu'elle exerce ce rôle, cette femme est supportable. Une fois qu'elle commence à faire les jeux, à s'offrir un corps mais surtout, un mec, la demoiselle devient un peu bizarre. Elle ne cesse de se contredire dans un premier temps et s'il y a une chose que je déteste, ce sont les lâches et ici… Elle est une reine en ce royaume. A la fin du livre, dans les derniers chapitres, ce n'est plus une bibliothèque mais une guerrière qui crève jamais. Sympathique le délire de fin, je m'en serais bien passé.
- La romance.
- Les nombreuses scènes de sexes hétérosexuels qui se promènent dans cette histoire.
- Les motivations du tueur… Ce mec est juste un pur malade dans le vrai sens du terme.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Je savais très bien qu'avec un bouquin d'un tel nom, le jeu serait au centre de l'intrigue. On se doute vite qui est la personne concernée et au tout début, on s'amuse à l'accompagner sur ses premiers défis. Ils sont innocents, super sympas donc ouais, je me voyais très bien les faire, surtout de nuit. A partir du moment où la victime commence à être envoyé à des lieux différents, nous faisons la connaissance de plusieurs personnages, de passage, pour la plupart d'entre eux. Dommage car certains étaient intéressants, surtout ce petit Babe. Par contre, une rupture se réalise très vite en ce qui concerne le degré de pénibilité concernant ces fameux jeux. Les derniers étaient…. Un pur régal pour les fans de véritables violences.
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Je viens de finir « le Jeu » de Richard Laymon. Nous suivons donc Jane jeune bibliothécaire un peu boulote à la vie plan plan... elle découvre un jour sur sa chaise à la bibliothèque une enveloppe avec son prénom dessus; dedans 50 $ et une énigme l'emmenant vers une autre enveloppe ... un jeu qui va peut être brûler ses ailes d'ange.... j'ai été happée par cette histoire, Jane est touchante et malgré son côté un peu nunuche elle va se laisser « prendre au jeu » et y laisser quelques plume (d'anges) J'ai beaucoup aimé la fin que j'ai attendue mais que je me suis bien sur imaginée bien plus trash
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Pas de sentiments mitigés pour moi. j'abandonne à la page 150. C'est lourd, vulgaire, répétitif et mal écrit. L'intro prétentieuse et hypocrite de Dean Koontz aurait du me mettre la puce à l'oreille.
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C'est l'histoire d'une bibliothécaire qui reçoit des enveloppes à son nom, contenant un billet et une énigme qui la mènera à l'énigme suivante, pour toujours plus d'argent. Un jeu de psychopathe auquel je n'aurais pas joué si j'avais été à sa place !

Je suis un peu mitigée sur ce livre. Autant l'histoire est prenante car on veut savoir jusqu'où ça peut aller. Néanmoins, je n'ai pas réussi à m'attacher à la protagoniste principale, l'ayant trouvée parfois un peu cruche. Un peu comme la nana dans un mauvais film d'horreur qui a l'air de tout faire pour que le tueur l'attrape. du coup, c'est pas un livre que je pense relire un jour...
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